Publié le 23 Mai 2024

Merdum... En jonglant entre l'ordi et le téléphone, l' article n' a pas été publié avec les informations complètes. Je corrigé dès que je peux...

Chronique Viviane..un peu de Murat sur radio Canada, Olivier Adam qui dédie son dernier livre à JLM...

Rolling Stones de juin et Paris-Match de cette semaine (avec l'erreur sur le Fake des Salingers).

 Et gros NB:

Sur Radio qui qu'en grogne, demain après midi (promenade en chanson): Fifi (Philippe Le Baron, le fidèle technicien.. qui n'a pas voulu s'exprimer ici) et Yann Bergeaud. https://rqqg.fr/ et en podcast durant 15 jours.

Et samedi 17h, sur France Inter, emission l spéciale Murat. 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après, #bibliographie

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Publié le 21 Mai 2024

 

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EDIT 21/05 : Et oui, dans le panneau, je suis tombé, surtout à cause de cette intro parlée, vraiment comparable à la chanson envoyée à Mamie, la patronne du bar de Montemboeuf... Et si le texte n'était pas franchement au niveau (façon Chronique Gilets jaunes), j'ai imaginé que Murat voulait un texte qui collait bien aux Indo... Le petit regret :  ne pas avoir exprimé plus des doutes... Vu le projet sur l'IA.  J'avais pris mon temps pour relayer, après avoir consulté les réseaux sociaux qui m'avaient paru assez unanimes (dont certains autres "spécialistes")... mais c'est vrai que j'étais étonné que peu de médias traditionnels reprennent (avant que la Montagne et Paris-Match le fassent à leur tour!).  Et puis, il y  avait cette mention "version 2 retravaillée" qui pouvait bien penser à un travail d'IA...

Après avoir fait mon malin dans la chronique du Vergeade, ça tombe pile poil!!  Toute la rédaction de moi-même se joint à moi et à moi pour vous présenter mes excuses! 

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Édit 2: mention officielle des Salingers qui parle d' "Hommage"? 3 jours avant la présence de Sirkis à la Coopé, tout ça est très très étrange.

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La description sur YouTube a été modifiée: Titre de l'au-delà généré par Intelligence Artificielle
En Hommage au talentueux et regretté JLM 🩷🩵 🤖

Musique & Paroles : The Salingers / I.A
Voix : JLM (généré par I.A)

-- Contenu généré algorithmiquement par I.A 

À qui de droit, 

Suite à la réception d'une tentative d'intimidation écrite, avec ultimatum, exigeant la suppression totale et expresse de la chaîne Youtube The Salingers ainsi que de tous ses réseaux sociaux connexes, ayant pour motif l'usurpation d'identité ou encore la violation des droits d'auteur, sous peine de poursuites judiciaires, nous sommes aujourd'hui dans l'expectative.

Le titre intitullé "JLM - Sans toi c'est autre chose" a été écrit et composé, en partie, par l'humain afin d'être généré avec l'aide de l'Intelligence Artificielle. La voix du talentueux et regretté Jean Louis Murat a été entraînée par ordinateur afin de laisser la machine, sans cœur et sans âme, s'en rapprocher synthétiquement. Cette pièce musicale n'a jamais eu d'autre finalité que de rendre HOMMAGE à l'Artiste ainsi que de poursuivre sur la thématique du projet artistique et dystopique The Salingers.

Par le biais de ce message, nous souhaitons formuler ici nos plus sincères excuses auprès de toute personne se sentant blessée ou ressentant le moindre malaise à l'égard de cette production musicale ci-dessus présentée.

Nous profitons également de cet aparté pour sensibiliser et responsabiliser, encore une fois, chaque personne se sentant de près ou de loin concernée par l'utilisation de l'I.A dans le monde de la Culture. Le dialogue doit rester ouvert entre les artistes, les législateurs, les experts juridiques et les défenseurs de la liberté d'expression afin d'élaborer une loi efficace et adaptée à l'ère numérique et sa croissance grandissante.

The Salingers

Nikola Sirkis nous a fait une surprise hier soir... 

En train de teaser son dernier disque (sous le nom des Salingers) qui, si j'ai bien compris, causera de l'I.A. et de ses dangers (après les Feu!Chatterton qui nous ont causé de ces putains de lunettes spéciales, du blue-touffe...), Nikola Sirkis nous fait écouter une démo envoyée par Jean-Louis Murat.  

Je suis étonné qu'il nous la fasse découvrir si la chanson a été retenue pour figurer sur le disque, mais il semble que cela puisse être le cas. 

On entend ainsi Jean-Louis Murat s'adresser à Nikola, "je t'envoie... fais-en ce que tu veux"... avant de commencer à chanter un titre légèrement orchestré. 

C'est donc le premier titre "post-mortem" qu'il nous est possible de découvrir... et c'est donc troublant... en plus du texte qui évoque le ciel. Le titre: "sans toi, c'est autre chose" (on sait avec ses deux précédentes collaborations que Jean-Louis tisse des fils avec ce qu'il sait de Sirkis, ce que les fans d'Indochine ont adoré,  et c'est possible là qu'il ait voulu parler de son frère). 

 

 

📄 Version retravaillée [V2] : Dans l’éclat des étoiles Question cosmique Evidemment, nous voguons dans l’espace Toi et moi, errants à la surface C’était si vif, c’était si beau Ecoutes, là haut, le chant des oiseaux Sur le fil de la Voie lactée Nos rêves gravitent en liberté La lueur lunaire dessine ton visage Ensemble on traverse les âges Le temps s’efface sous nos pas Dis moi tu crois qu’on se retrouvera ? Dans l’univers, nos âmes perdurent encore Deux étoiles jumelles, malgré le temps qui s’évapore Les années ont passé, comme des comètes filantes Dans nos souvenirs, brûle une flamme incandescente Les constellations murmurent notre histoire, Chaque étoile scintille, comme un signe de mémoire Malgré les galaxies qui nous séparent, Notre amour demeure, tel un astre qui s'égare Evidemment, nous voguons dans l'espace Evidemment, nos âmes flottent à la surface Le temps s’écoule et s’efface sous nos pas Dis moi, crois tu qu’on se retrouvera ? Evidemment, nous voguons dans l'espace Dans l’éclat des étoiles, question cosmique Evidemment, nos âmes perdurent à la surface Ensemble, on brave les âges et les orages

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après, #divers- liens-autres

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Publié le 20 Mai 2024

Cette photo de 2011 prend maintenant et quelques jours avant l'événement du 25 mai, une toute autre dimension.  L'histoire  entre Jean-Louis Murat et la Coopérative de Mai (disque du Velvet, webradio...) reste à écrire (même si on trouve beaucoup sur le blog, notamment la revue des 10 ans , hommage aux koloko, ou   la visite de notre journaliste d'investigation). Dans ce dernier article, j'évoque un projet envisagé en 2012 avec Jean-Louis... qui n'a pas vu le jour finalement. Voici le courrier qui avait été transmis aux candidats, avec une petite phrase de JL (on m'avait demandé de la retirer du blog à l'époque):

   En 2003, dans la revue du massif central, JIM... Jean-Louis sévère en regardant D. Veillault, l'ancien directeur qui avait pour commencer le vilain défaut de ne pas... être auvergnat!

-  bon, on le commence cet article? Pas fini de ressasser les vieilleries?    

- Ok, ok!!  En plus, ça va être un peu long...

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Après l'émission d'Inter, j'avais déjà marqué mon étonnement que les invités dévoilent la chanson qu'ils allaient chanter le 25 mai.  Il s'avère que même dans le dossier de presse que nous a envoyé la Coopérative, elles sont révélées. Il y aura certainement d'autres surprises, mais j'aurais préféré arriver "pure et vierge" (c'est ma nature en plus) à la soirée (il faut dire qu'on a passé ensemble 14 ans sans avoir beaucoup de surprise de set-liste à un concert de Jean-Louis...). Oui, bon, les surprises seront dans les versions, on espère.

Bon, en tout cas, je fais le choix de ne pas vous transmettre le dossier de presse. Ça peut attendre... et vous préviens que l'article ci-dessous dévoile aussi des éléments de la soirée. Et une information pour l'instant restée secrète: Laetitia Masson prépare un documentaire...  On sait que vous étiez nombreux à vouloir une captation de la soirée, je n'ai pas vraiment d'information précise, mais j'imagine que L. Masson fera sans doute un peu plus... D'autant qu'elle dispose d'images live (tournée grand lièvre il me semble) restées inédites.

 

La Tribune du 20/05:

La Tribune (site web)
CULTURE LIFESTTLE, dimanche 19 mai 2024 - 05:13 UTC +02:00 695 mots

Musique : hymnes à Jean-Louis Murat

Alexis Campion

Un an après la mort, du chanteur auvergnat, son alter ego Denis Clavaizolle raconte la genèse du concert hommage à Clermont-Ferrand.

Le 25 mai 2023, Jean-Louis Murat quittait soudain la vie alors qu'il se préparait à enregistrer un nouvel album avec Denis Clavaizolle, son complice musical de toujours, compositeur auvergnat et farouche indépendant comme lui. Cet album posthume pourrait-il voir le jour ? « Je ne crois pas, répond Clavaizolle, car il n'avait que des bouts de textes et des bribes de musique avec beaucoup de "lalala". On s'était quittés sur l'idée de repartir de zéro pour faire, durant l'été, un disque à l'ancienne avec beaucoup de ses guitares et de mes claviers vintage. » Le destin en a décidé autrement...

Lire aussiOlivia Ruiz : « Je suis une désobéissante-née »

Un an plus tard, ce sont d'autres actualités, purement commémoratives, qui célèbrent Murat : la parution de deux livres (Les Jours du jaguar, par Pierre Andrieu, aux éditions Le Boulon, et Le Lien défait, par Franck Vergeade, chez Séguier) et, pour les fans patentés, la sortie limitée à 500 exemplaires vinyles de Parfum d'acacia au jardin (Pias, 85 euros)... Denis Clavaizolle, lui, se retrouve à un poste inattendu : celui de directeur musical du concert hommage que la salle clermontoise la Coopérative de Mai produit samedi prochain.

Sans Mylène Farmer ni Isabelle Huppert, les deux stars qui ont pourtant laissé des traces marquantes de leurs collaborations avec lui (le fameux duo Regrets et l'album Madame Deshoulières), mais avec assez de micros et de caméras pour immortaliser la soirée - la cinéaste Laetitia Masson prépare justement un deuxième documentaire sur celui qui fut son ami. Et, surtout, une troupe d'auteurs-interprètes chevronnés, tous assez proches de l'artiste pour en revendiquer l'influence et l'exigence. Alex Beaupain a voulu reprendre Le Train bleu, Jeanne Cherhal La Maladie d'amour, Frédéric Lo s'empare de Sentiment nouveau, Morgane Imbeaud de Col de la Croix-Morand, etc. Il y aura aussi J.P. Nataf, Armelle Pioline, Florent Marchet, The Delano Orchestra...

Notre complicité était évidente, comme un ping-pong concentré sur la musique Denis Clavaizolle, claviériste et ami de Jean-Louis Murat

Nicola Sirkis s'est ajouté en dernière minute pour interpréter J'ai fréquenté la beauté plutôt qu' Un singe en hiver, ce tube dont Murat avait signé les paroles pour Indochine. Tous ont écouté Murat ad libitum... « Chacun a choisi le titre qu'il voulait, tout était libre, indique Denis Clavaizolle. À l'arrivée, on aura un mélange de titres connus et de singles moins connus, la présence importante du violoncelliste Guillaume Bongiraud et surtout pas de guitariste officiel car, pour moi, la guitare, c'est lui... »Atteint de polyarthrite rhumatoïde aux épaules, Denis Clavaizolle n'avait pas pu terminer aux claviers la dernière tournée début 2023. Il se souvient que Murat avait poursuivi les concerts en laissant « la place de Denis » vacante sur scène, symbole de leur amitié indéfectible. « Il avait un caractère de cochon, on s'engueulait souvent et il est arrivé qu'on ne se parle plus pendant deux ans, mais on s'est toujours retrouvés et complétés. » Dans le travail avant tout.

« Notre complicité était évidente, comme un ping-pong concentré sur la musique. J'avais la technique, le son, une certaine rigueur, et lui les harmonies, les textes, le côté plus sauvage, la folie. Il m'a ouvert la tête et appris beaucoup de choses. »S'il appréhende un peu cette soirée « avec lui alors qu'il n'est plus là »,Clavaizolle admet s'être piqué au jeu : « Quand Florent Marchet m'envoie ses maquettes du Monde intérieur ou du Mendiant à Rio , je redécouvre les textes et c'est très émouvant. Jean-Louis mâchouillait souvent les mots, comme Dylan ou les Stones, il trouvait normal qu'on n'entende pas tout. Avec Florent, Jeanne, Alex et les autres, on peut s'attendre à ce que certains textes résonnent de façon surprenante... par de meilleures dictions que la sienne. »

« Te garder près de nous », concert hommage à la Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand, le 25 mai à 20 heures (1 500 places, déjà complet).

Parution

Deux livres : Le Lien défait, de Franck Vergeade (Séguier), et Les Jours du jaguar, de Pierre Andrieu (Le Boulon) Réédition 500 exemplaires vinyles de l'album Parfum d'acacia au jardin (Pias)

 

 

- Merci à Julien Dodon de citer le blog dans son article du 15 mai dans l'édition web. (Cela a disparu dans l'édition papier). Edit: et manque de pot, je l'ai entraîné dans l'erreur !! Cette démo est un Fake! Je l'ai prévenu dès que j' ai su.

La Montagne (site web) - Lamontagne

mercredi 15 mai 2024 -

Nicola Sirkis viendra chanter à Clermont-Ferrand le 25 mai pour rendre hommage à Jean-Louis Murat

 

Nicola Sirkis rejoint les artistes qui, samedi 25 mai à la Coopérative de mai, à Clermont-Ferrand, rendront hommage à Jean-Louis Murat, un an jour pour jour après sa mort.

La Coopérative de mai, à Clermont-Ferrand, vient d’annoncer la participation de Nicola Sirkis au concert hommage à Jean-Louis Murat le 25 mai prochain.

Le leader d'Indochine rejoint ainsi, sous la direction musicale de Denis Clavaizolle, fidèle et historique collaborateur de JLM, de nombreux artistes parmi lesquels Alex Beaupain, Laura Cahen, Jeanne Cherhal, Morgane Imbeaud, Frédéric Lo, Florent Marchet, JP Nataf (des Innocents), Armelle Pioline, et bien entendu, les amis de la scène auvergnate, Alain Bonnefont, Jérôme Caillon, The Delano Orchestra et la toute jeune scène émergente clermontoise, comme PAR.SEK et Koum.

La Coopérative de mai. Samedi 25 mai, 20 heures. De 20 à 31 euros. Vos billets ici.

La journaliste Pascale Clark, l’écrivain Eric Reinhardt, la réalisatrice Laetitia Masson seront également à Clermont ce 25 mai, un an jour pour jour après la mort du chanteur-poète auvergnat.

On ne le sait pas forcément mais Jean-Louis Murat a écrit plusieurs titres pour Indochine, dont Karma girls qui a systématiquement bouclé les concerts de la dernière tournée. Sur ce même Central Tour, Nikola Sirkis a également, devant 65.000 personnes, tenté de chanter Un singe en hiver, autre titre écrit par Jean-Louis Murat et sorti en 2002. Submergé par l’émotion, en larmes, il s’était arrêté très rapidement pour laisser le public chanter à sa place…

Dernièrement, le blog de pierrot, surjeanlouismurat.com, toujours très au fait de l’univers muratien avait également partagé une démo jamais entendue de JLM pour Indochine, Sans toi c’est autre chose. Sur la bande, une cassette oui, JLM s’adresse au leader d’Indochine…

Julien Dodon

 

- Petite mention dans les Echos:  16 mai

Hommage à Jean-Louis Murat en Auvergne

Un an jour pour jour après la disparition de Jean-Louis Murat, c'est un bel hommage à l'un des plus grands songwriters de sa génération que programme La Coopérative de Mai, le samedi 25 mai. Sur ses terres, à Clermont-Ferrand, une pléiade d'artistes vont se réunir pour chanter en mémoire de l'Auvergnat autant poète que rockeur : Alex Beaupain, Laura Cahen, Jeanne Cherhal, Morgane Imbeaud, Frédéric Lo, Florent Marchet, JP Nataf, Armelle Pioline, The Delano Orchestra et la toute jeune scène émergente clermontoise, comme PAR.SEK et Koum… lacoope.org

 

 

- Précédemment, nous avions eu aussi le Figaro (11/12 mai) et Marianne (4/05):

 

 

 

 

 

 

 

-  On en a déjà discuté ensemble, et la position de Baptiste Vignol est si tranchée qu'il en a fait un article dans son blog pour peut-être justifier de son absence auprès de son amie Jeanne Cherhal le 25/05:

L'une des deux ou trois plus belles voix masculines de l'histoire de la chanson française, définitivement. Raison pour laquelle reprendre du Murat, quand on est un homme, c'est "jeter une orange sur l'astre mort" et se montrer très, très en dessous de l'original car ses mots, sa poésie étaient taillées pour resplendir dans cette voix-là, ce groove et son humide profondeur. S'il devait un jour y avoir hommage discographique, prions pour qu'il ne réunisse que des chanteuses.

Je ne suis naturellement pas d'accord. Murat est un interprète mais selon moi, c'est insulter le musicien, l'auteur et le compositeur de le cantonner à un interprète,  enterrer une 2e fois un artiste de ne pas l'honorer par le live, LA VIE... mais bien-sûr, chacun sa façon de traverser la montagne avec les mouflons...  bise à Baptiste.  

 

 

LES LIENS INDÉFECTIBLES EN PLUS QUI SONT UN PEU PLUS QUE DES LIENS DE PLUS

 

- Section 26 et C. Basterra ressortent une vieille interview de Jennifer Charles au moment d'A BIRD ON A POIRE à l'occasion de la sortie du nouveau disque des Elysian Fields.

https://section-26.fr/jennifer-charles-la-fidele/

Et pas de chipotage pour aujourd'hui, effectivement, on pourrait distinguer a bird on a poire des albums studio de Murat, mais F.V. lui ne l'a pas fait (alors qu'il sort Mlle personne ou Madame Deshoulières.  

 

Chronique de Matt Low, une vie cool:                ON LE RETROUVERA LE 22 JUIN AU FOTOMAT!

https://www.froggydelight.com/article-27955.html

A mi-chemin entre les grandes étendues américaines et la douceur de vivre des volcan d'Auvergne, Matt Low maîtrise son sujet et nous embarque dans ses chansons pour un voyage à la fois narratif et poétique. On ne peut penser évidemment qu'à cette façon de mêler le réel et le poétique que maîtrisait si bien Jean-Louis Murat. Même si chez Matt Low les textes restent, rassurez-vous beaucoup plus limpides. Le moment de dire d'ailleurs, que tout est en français et que cela sonne impeccablement. un vrai délice.

 

Chronique de Morgane Imbeaud The lake:

https://www.froggydelight.com/article-27954.html

Plus de Norvège cette fois mais une Auvergne mise à l'honneur (ce "Lake" fait référence au lac de Serviéres), ce qui n'aurait pas déplu à celui que Morgane a longtemps accompagné sur disque et sur scène, Jean-Louis Murat.

Une Auvergne qui est aussi un support pour parler de ses états d'âmes, de son burn-out tout en délicatesse et sans voyeurisme aucun. Que de chemin parcouru depuis Cocoon et cet album en est la preuve absolue, on tient là définitivement une grande artiste et si elle n'était pas encore si jeune, on parlerait déjà d'album de la maturité.

 

et ANTONIN LASSEUR - Soleil Brun- et les copains cherchent un batteur du côté de Cannes:

https://www.easyzic.com/annonces-musique/tribute-murat-cherche-batteur,musiciens,a323226.html

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 15 Mai 2024

Voilà la surprise qu'on attendait peut-être ; le grand nom:; Nikola Sirkis rejoint l'hommage du 25 mai. Annoncé à la dernière minute, pour ne pas que ses fans remplissent la coopérative en un instant ?

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 15 Mai 2024

Voici donc  Le lien défait par F. Vergeade chez Séguier, le troisième livre de cette rentrée littéraire singulière dont la deadline est le 25 mai (ce sale "anniversaire"). Après une première lecture mouvementée, une deuxième  m'a apporté un regard plus nuancé. Le fait est qu'il ne s'adresse pas forcement à moi, ou plutôt ne correspondait  pas à mes attentes. Il saura par contre conquérir le "grand public" et donner envie d'écouter Murat.

 

Certains n'ont pas aimé la photo de couverture, avec un chanteur un peu austère, renvoyant trop à l'image que le public en a, mais Richard Dumas a signé un cliché magnifique, avec les yeux perçants et clairs de Murat, malgré le noir et blanc, et le blue-jean qui nous envoie instantanément en Amérique... alors que celle de Les jours du jaguar de Pierre Andrieu l'ancrait en Auvergne (Marylin et Marianne, comment choisir ?). Quant au titre, reconnaissons la fidélité de F. Vergeade : il citait déjà "Le lien défait" dans ses "dix chansons qu'on devrait tous connaître par cœur" (livre de B. Vignol en 2013 - on y retrouve aussi les choix de Murat qui naturellement ne cite aucun de ses contemporains).

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Après une belle citation de Proust, et un "à Jean-Louis Murat", le livre débute par  : "Tu écriras ma bio quand tu seras mort". On voit avec quel poids sur les épaules Franck Vergeade a dû écrire ces pages, lui qui n'est pas habitué à l'exercice (c'est son premier, et il s'est laissé convaincre par un éditeur1)! Il avait déjà  toute la légitimité :  il est un acteur de la sortie de chaque disque ou presque de Murat, dans Magic et les Inrocks (depuis 1999), lui offrant plusieurs "couv". Mais à vrai dire, peu me chaut :  il faut juger  sur pièce.  Et puis - ah , mais j'ai toujours été tellement plein de soupçons envers Murat -  ce dernier usait sans doute de cette "caresse" amicale auprès de quelques journalistes (Jean Théfaine, Olivier Nuc...). D'ailleurs, après cette information, on pourrait s'attendre à ce que l'auteur nous dévoile une relation d'intimité, mais à part quelques propos "off" (visites post-concert, un passage à Douharesse...), il s'appuie essentiellement sur ses différentes interviews, les archives des Inrocks (seules sources citées), donc du matériel déjà à disposition du public averti (et cela limite donc l'intérêt pour moi).  En tout cas, cette ouverture prête à confusion : j'ai eu tendance à lire le livre comme une biographie... ce qu'il n'est pas tout-à-fait.

 

Dans ce livre, avec quelques illustrations,  Vergeade propose un parcours  discographique complet, sur une base chronologique,  sage2, dans un livre qui s'avère très court3.  Une affirmation au début sonne comme un paradigme : il n'est pas possible de dissocier "la plus belle voix caressante de chansons mélancoliques et l'homme à la langue de vipère. JLM était d'un seul bloc, entier et complexe, profond et impénétrable comme le Massif central4 ".   Cela lui permet donc de laisser très largement la parole à Jean-Louis et  les lecteurs seront contents de retrouver Murat, avec toute sa faconde parfois gouailleuse. Par contre, les multiples mentions des "Inrocks" et les "me confiait-il en ", "me racontait-il en", "me dit-il", "m'affirmait-il", "m'assener une salve", "dans un de mes entretiens", "admettait-il dans la même interview", "affirmait-il", "reconnait-il dans les inrocks", "s'énervait-il" - et je m'arrête à la page 63...  - sont un peu lassants à mon goût (De l'intérêt des notes de bas page, j'en abuserai donc ici).

Ce procédé pose avant tout un problème crucial : les propos en promo de Murat (l'homme public) sont-ils les mieux à même d'illustrer son œuvre ou de parler de lui ? (Olivier Nuc, confraternel, dans Le Figaro du 11/05/24 esquisse la même remarque sur les livres récents : "Murat n'aura cessé de dire tout et son contraire" et d'ailleurs, Vergeade écrit que Murat n'est "jamais à une contradiction près"). En premier lieu, le chanteur  avait  un "pitch", son storytelling,  pour chaque album5,  un discours un peu fabriqué auquel il se tenait souvent (pour le Cours Ordinaire des choses : les musiciens américains si bons par rapport aux français - ça marchait moins pour Babel). Le livre  mentionne trois fois aussi un projet de déménagement à Naples au moment d'Il Francese qui me parait être assez proche des moments où il affirmait vouloir devenir paysan ou arrêter la musique6.   On sait ensuite  que Jean-Louis aimait bien attendre l'interview importante pour lancer quelques propos polémiques (l'auteur cite quelques saillies), et le faire dans les Inrocks, était sans doute une  délectation pour lui7.  Franck parle à plusieurs occasions de "la franchise"(même "absolue") de Murat (je vois que Pierre Andrieu a aussi utilisé ce terme en interview dans Magic hebdo).  La franchise muratienne, c'était celle de l'instant... qui mixait selon lui une volonté de ne pas s'enfermer, de penser contre soi-même, une oralité flamboyante et sans limite, cette  culture (familiale et  auvergnate a-t-il dit) qui est aussi une volonté, de "parler avant de réfléchir" (comme il l'indique à F. Taddéi en 2012),  et selon moi, une mauvaise foi certaine par moment8.  Dès 1990, dans Fréquenstar, il indique  "chaque fois que je pense quelque chose, je pense presque aussi fort le contraire".  Cela implique de contextualiser au minimum ses propos. Ainsi, dans le livre, on retrouve une citation, "J'ai extraordinairement souffert à cause de Marie", qui n'est pas commentée. L'affirmation est certes vraie, mais le côté victimaire de Murat pourrait être mis en lumière (on peut se référer au témoignage de Marie Audigier dans le livre de Pierre Andrieu et ce qu'on savait de leur relation). Autre exemple, plus évident : ses propos contre le groupe de rap PNL sont cités, mais Murat a dit tout le contraire ensuite  (après les avoir écoutés) : "j'adore PNL, si j'étais jeune, je ferais cette musique"9.   Sur cet aspect "franchise", il est aussi décrit comme "refusant obstinément le moindre compromis".   Quid du best of, de son autocensure sur des titres qu'il ne voulait faire paraître qu'à sa mort, des séances dédicaces -"à quoi tu en es rendu mon fils!"-  pour parler des choses plus récentes ?  Ah, la complexité bergheaudienne, très chère à mes yeux ("le mystère Murat", ça a toujours été le seul credo de ce blog)... Morgane Imbeaud parle, elle, de posture... Je revois Jean-Louis Murat réagir avec véhémence à une question sur ce thème de Matthieu Guillaumond que je découvrais  - à la Fnac, Lyon, octobre 2009) . 

 

 Mais revenons-en au livre... 

F. Vergeade suit un fil chronologique mais en réalisant de nombreux sauts spatio-temporels qui lui permettent d'aborder différentes thématiques ou des sujets transversaux. C'est un attrait du livre et qui lui donne un côté foisonnant, riche et astucieux.  Ainsi, le journaliste relie ainsi Clara (dont la promo affichait la mention  "continental rock") au projet "fusée à trois étages"  : Travaux sur la N89, Il Francese et un troisième disque  qui aurait été enregistré dans des capitales européennes10. Je ne sais pas si on avait eu cette information (Murat avait parlé d'enregistrer avec des orchestres). D'autres "sauts" m'ont un peu perturbé  (l'auteur évoque la période du Moujik, et nous voilà avec une phrase sur Angèle - la phrase gentille, Murat dira ensuite des méchancetés). Un autre intérêt, c'est qu'après Andrieu qui préfère Mustango et Lilith, ici, c'est surtout Dolorès qui  est mis à l'honneur, ainsi que Cheyenne autumn.

Voici quelques autres informations (ou plutôt propos!) qui ont retenu mon attention (inconnues, peu connues ou que j'avais oubliées) : une chanson inédite "Vladivostock Tennessee", son idée de partir en Australie en 1984, mais c'est issu d'une interview de 2020 ("Si je devais manquer de toi" est expliqué comme une "lettre à France"), le fait que pour éviter que  la maison de disque se pointe pour l'enregistrement de Cheyenne autumn il ait dit qu'il serait à Cordes-sur-Ciel dans le Tarn alors qu'en fait, c'était le  château de Cordes à Orcival (Christophe Dupouy confirmerait-il?), le projet de disque de reprise de Sade, un tournage de film en Égypte où on le voit chanter en arabe et jouer du luth, l'histoire du titre "New-Yorker",  l'écriture d'un bouquin "qui ne ressemblera à rien de connu..." (son projet de livre sur la Bourboule ?), ou encore  le lien entre Taormina et Talk Talk, les évocations de Murat affirmant : "rééditer Cheyenne autumn, plutôt mourir", ou sanglotant en évoquant Christophe Pie. Enfin, il y a cette anecdote magnifique déjà racontée  (avec une petite variante) par C. Basterra à propos de la maman de Jean-Louis. J'aime aussi lire, à destination de tous les allergiques aux  reprises des chansons de Murat : "chez lui, c'est la chanson qui comptait indistinctement de son interprète"...  même si cette sentence se discute : il a dit reprendre des chansons pour comprendre le travail et le chant de l'artiste. 

Je ne développe pas pour que vous découvriez tout cela vous-mêmes!

 

Si on ressent naturellement le lien que Franck avait avec l’œuvre de Jean-Louis, avec Jean-Louis lui-même, son émotion (le prologue, le récit de l'enterrement et quelques mentions personnelles - la découverte de Cheyenne autumn à 18 ans, l'écoute du "Lien défait" lors de diverses ruptures),  le livre manque à mon goût un peu de singularité et j'ai envie de dire : de diverses sécrétions humaines - pour reprendre le côté dégueulasse cher à Agnès Gayraud (à la différence du livre d'Antoine Couder par exemple, qui ne manque pas de défauts,  mais très incarné, même si les deux ouvrages n'ont  pas du tout le même objet). Alors que les témoignages du livre de Pierre Andrieu dénouent la parole, et font le deuil,  c'est un peu comme si l'auteur n'avait pas voulu, lui, délier le lien finalement... Certes,   Vergeade ose parfois certaines piques, par exemple en qualifiant de "faute de quart" les chansons pour Indochine ou le duo avec Carla (Mais il y aurait tellement à dire sur ces deux sujets... Les Inrocks en 2005 ont fait la couverture avec ce duo... et le 3e titre pour Sirkis à paraître risque de modifier un peu les appréciations EDIT: ce titre était un FAKE! 🤔). Si c'est un livre de commande,  il a aussi un côté "biographie officielle"11 et qui ne s'appuie que sur les interviews Magic ou des Inrocks. Cédric Rouquette  de Magic (8/05/2024) résume :

"l'impossibilité pour l'heure de proposer une biographie en un bloc, nourrie à toutes les sources, assez complète pour poser un regard synthétique, distancé, définitif. Comme si le travail de deuil n'était pas achevé. Comme si, dans toute son espièglerie, Murat avait trop donné, à trop de gens parfois en totale contradiction, pour nous offrir le luxe de le connaître....".   Je trouve cela assez juste mais on ne pouvait pas s'attendre seulement dix mois après sa mort à avoir un tel livre... sans compter qu'il nous manque une partie de l’œuvre, dont les fameuses chansons que Murat n'a pas voulu sortir de son vivant.

Pour finir,  je dois dire que j'ai été agacé par plusieurs petites erreurs. Sans aucune volonté d'être péremptoire, je ne peux pas faire l'impasse, c'est vraiment le job, comme à l'époque apporter la contradiction à S. Bataille même si avec ce Monsieur, c'était une toute autre histoire.  On  avait déjà indiqué ce qui me semble des erreurs (et pas toutes!) dans son texte publié sur le site officiel à partir de juin dernier, et certaines sont encore encore dans le livre. C'est d'autant plus embêtant  que nombre de ces informations erronées font l'objet d'articles du blog qui ont apporté des éléments inédits... notamment grâce à Matthieu Guillaumond, qui a fait un travail de biographe (je remercie encore Pierre Andrieu de lui avoir dédicacé son livre).

Pour ce que j'ai repéré, Le festival de la Bourboule n'a pas eu lieu en automne 77 mais en août 78. La suite est à l'avenant : le concert à RTL n'a semble-t-il pas eu lieu, mais c'est Sheller et Hebey qui descendent pour un concert organisé pour eux (on reviendra là-dessus dans une prochaine interview), et Clara ne fait pas de première partie pour Sheller mais le groupe enregistre avec lui à Londres des jingles ou génériques pour Europe 1.  Tout ce qui est dit sur Mademoiselle personne me gêne  (le terme "bande-son" pour le disque éponyme car il y a à peine une minute  de celui-ci dans le film et non, il n'est pas invisible puisqu'on va le montrer pour la deuxième fois le 21 juin).  Il n'y a pas deux billets écrits pour Libération à l'occasion de la coupe du monde 1990 par JL Murat mais trois.  Il est indiqué que Marie Audigier serait sa compagne depuis Cheyenne Autumn, or ils sont tombés amoureux bien plus tôt. Enfin, si les Suisses ont envahi la Haute-Savoie, ils n'ont pas annexé pour autant ce département et Stéphane Reynaud est haut-savoyard (très Fier, entrée dans la Dranse,  corne d' abondance et autre Ripaille, je répare l'affront... de neige).

 

Quelques autres remarques et interrogations d'ordre divers que j'ai notées en cours de lecture :

C'est bien Jean-Louis qui a parlé de  la formation de Clara par petite annonce mais  les témoignages de Marie et Alain Bonnefont dans le livre de Pierre Andrieu indiquent une autre histoire. Si Bonnefont est bien mentionné dans le passage à propos de  Clara, il y a un peu plus loin la mention "vieux complice depuis "Suicidez-vous..."". Ensuite,   F. Vergeade parle du seul concert des Rancheros mais n'indique pas que c'était dans le cadre des fameux Koloko (ne pas mentionner cet événement annuel si cher aux fans me chagrine).  Petit oubli : l'inédit "la loi du sport" ("l'effigie de Didier Deschamps") sur une partie consacrée au sport n'est pas mentionné (mais l'auteur cite deux fois "Tourmalet tout va bien, que retombe la gloire", ce qui fait partie des quelques redites du livre). Appréciation : Les Delano Orchestra sont qualifiés de "Crazy Horse auvergnat" (sans monter sur mes grands chevaux : le Sparklehorse plutôt ?). Petit doute également sur "Bayon qui connaît Jean-Louis depuis "Suicidez-vous"". Il est établi la date de la première rencontre  en 1988 (théorie en cours de vérification: via l'entremise  d'une personne de Virgin - Marc Maréchal - dont  Bayon était proche EDIT: Bayon a raconté le choc de la découverte, c'était bien en 88). J'ai aussi relevé qu'à propos du "Venin", l'auteur indique que  "O gué" est "pioché dans le répertoire" de P.J. de Beranger (un exemple de  "saut" évoqué plus haut). Une source indique que Murat n'a découvert le poète qu'en 200012.  C'est donc sans doute plus une réminiscence chez l'amateur de Malicorne de  chansons traditionnelles, peut-être chantées par sa grand-mère  ("O gué vive la rose" immortalisé par Béart ou Dorothée).  La très juste remarque que Murat aura peu repris des chansons écrites par des femmes est à nuancer par les duos avec Mylène Farmer, Rose et Chloé Mons (ces deux dernières ne sont pas citées dans le livre il me semble). Interrogation encore (et je l'ai depuis la publication de cette phrase en 2021, j'avais fait des recherches à ce sujet, hélas infructueuses) : Murat indique qu'il a fait des télés en pays non francophones, qu'il a eu une demi-page dans El Pais. Malgré le travail pointilleux des Dolos à l'époque, on n'en a pas de trace et il faudrait donc vérifier ce propos.  Enfin, c'est un choix de la part de l'auteur  mais il me surprend : la discographie finale distingue "albums studios" et "autres projets" (où il range Madame Deshoulières,  Mademoiselle personne... alors qu'A bird on a poire est dans l'autre catégorie). Une discographie plus complète reste d'ailleurs encore à faire : collaborations, B.O., participations (le disque avec Trintignant...).  Dernier petit chagrin (valable pour le Andrieu aussi, je crois) : pas de mention de Claude Dejacques qui relie Murat à Barbara et Gainsbourg, et à Michel Zacha, même s'il a un peu foiré sur le disque de 1982 comme il le reconnaît.   Et encore un petit truc :  pourquoi utiliser le terme "muratophile" ?  Je trouve ça moche... On est célinien, proustien... et muratien !

 

J'arrête là, mais le livre a au moins le mérite d'ouvrir à de nombreuses discussions. Rendez-vous avec les différents auteurs à la Librairie Les  Volcans à 16h samedi 25/05 à Clermont-Ferrand...

 

Notes :

1- Sur France Inter, 8 mai 2024.

2- Il évite certains sujets polémiques : "peut-être faut-il y voir un aveu de résilience" dit-il à propos des "pharmacopées". Il parle également peu de ce qui a relié Jean-Louis à la "réaction", et ce qui peut l'en éloigner.

3-  208 pages, mais la rédaction du corps du texte prend 115 pages je pense (notamment du fait de pages blanches et des illustrations).

4- L'auteur a peut-être raté quelques cours de géographie... même si Jean-Louis Murat avait peut-être devant ses deux roches des songeries d'Himalaya en pensant à son héros Reinhold MESSNER.   Je suis  sévère me dit-on. Très certainement ! Mais cette expression me fait perdre le fil de la lecture. Comme quand il est écrit : "physiquement, Jean-Louis Murat est déjà reconnaissable entre mille" (à propos du premier passage télé)... mais il a déjà près de 30 ans!!

5-  F. Delmotte nous a raconté comme il préparait ses interviews en 1987/1989 / Concernant le pitch, Bertrand Burgalat a raconté qu'il avait des chansons, mais qu'il ne sortait pas de disque car pour donner de la lumière à un disque, il fallait absolument une histoire à raconter... Et pour Murat, il y avait certes un engagement artistique et des envies particulières, mais selon moi, il a su en jouer, et les médias ont toujours suivi aveuglement le discours (Pour Buck John,  on va ainsi retrouver des phrases comme "Ces BD lui ont inspiré douze titres"... hum...)

6 - Il faut se rappeler comment en 1990, il a fui l'Italie...   Raconté dans Libération en 1991

7 - D'ailleurs, on ne retrouvera pas les sentences peu amènes contre le magazine  que Murat a pu formuler. Trois phrases au moins mentionnées dans Coups de tête (pp.188-189 : extraits "ils ont tout faux", "une couv, ça s'achète", "quand on fait du Topaloff maintenant on se retrouve en couv"). Anecdotique oui, mais  j'aurais été intéressé par des détails de la relation Murat/Inrocks... même si F.V. n'en est un acteur que depuis 6 ans. Bon, ok, ce n'était pas l'objet d'un livre hommage.

8- Formidable entretien avec Frédéric Taddéi sur France Culture en 2012. Son discours sur les maisons de disque illustre tout-à-fait mon propos.   

9- J'y suis  sensible parce que j'ai passé  du temps sur twitter à essayer de répondre aux réactions de jeunes comme des "réacs"  sur cette phrase en indiquant que Murat était en fait un amateur de la scène rap (son goût pour cette musique est  indiqué ailleurs dans le livre). C'est une saillie qui lui a fait du tort, une parmi d'autres.

10- Aaah, et dire que j'avais dans mon souvenir fait un mail à Douharesse pour proposer une session à Cologne dans un studio d'une connaissance... qui est  devenu membre des Kraftwerk depuis (mon mail aurait eu plus de poids avec cette information).

11- Il a écrit le texte figurant sur le site officiel dont le livre est un long développement, auparavant des textes promos pour des disques je pense, cf aussi les remerciements.

12- Interview dans Le Monde 16 mars 2005

PS: V. Jeetoo est un peu l'oubliée. Une relation de 2 ans, un confinement, une chanson, "La princess of the cool". On pense à elle.

Merci à Florence pour ses relectures attentives.

 

LE LIEN DES FEES EN PLUS

Morgane IMBEAUD sort son nouvel album apparemment très réussi (Olivier Nuc très élogieux). Voici son nouveau clip... filmé là-haut... au bord du Guery*, même si c'est le SERVIERE qui l'a inspiré pour l'album intitulé "THE LAKE".   Release party : Vinzelles le 17/05

 

Si elle reste avec ROY Music, elle est il me semble associée avec  Matt Low et Alexandre Rochon dans BLEU NUIT (Matt Low, une vie cool, et le dernier album de Delano en 2021 déjà).  Est-ce un clin d'oeil à Jean-Louis Murat? Il avait écrit le texte  "Hanger Bleu nuit" sur le premier disque de Matt Low.

 

*En replay: Téléfilm sur France 3 diffusé mardi 14/05 entièrement tourné dans le Sancy et à l'auberge du Lac de Guery... C'est assez mauvais, mais les paysages sont là. Et pour parler des replay, sur arte, "Aurore" de L. Masson, avec la chanson "les ronces".

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après, #bibliographie

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Publié le 8 Mai 2024

Petit compte-rendu rapide et "ranchero" de l'émission de ce 8/05/2024 "spécial Jean-Louis Murat" - COTE CLUB

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/cote-club/cote-club-du-mercredi-08-mai-2024-1099975

 

 

Ça commence avec l'archive de la première télé de Jean-Louis en Auvergne qui était caché à l'INA quand on l'a découvert.

Denis Clavaizolle touché, Laurent Goumarre lui propose d'aller au piano pour se remettre, et c'est un joli duo avec Morgane Imbeaud.

C'est celle-ci qui est interrogée ensuite sur la base de ce qu'elle a dévoilé dans le témoignage  de "les jours du jaguar", notamment  autour de la chanson "nord" (source d'une petite brouille...).

Denis a choisi d'écouter "Belgrade" de Muragostang (tous les choix musicaux des interviewés sont coupés, mais on nous colle trois titres sans rapport dans l'émission)  et il parle ensuite de cette tournée.

Et Goumarre pose LA QUESTION :    quid des inédits?

Denis explique qu'il y avait bien des nombreux morceaux préparés pour chaque album, des inédits distribués sur le site (et il évoque les "face" envoyés par les fans)... mais pour le dernier projet,   il travaillait sur  27 titres mais Murat peaufinait des textes, et la session qui avait eu lieu était  juste une mise en place rythmique [une façon un peu différente de travailler cette fois]. Que des balbutiements... donc rien d'exploitable.  Par contre, il y a des enregistrements live pour l'ensemble des dates de la dernière tournée... et Denis y travaille (47 concerts à écouter). 

Andrieu choisit "l'irrégulière".

 

 

Denis parle ensuite de DOLORES.... et de divers samples. C'est l'occasion de voir la différence entre Vergeade et Andrieu: le premier préfère Dolores et le Manteau de pluie, alors que le 2e préfère Mustango  (et Lilith).

Jeanne Cherhal chante ensuite "la maladie d'amour" (ça spoile sévère la soirée du 25 mai)... mais on connaît déjà cette version par Jeanne depuis un bail (2013).    Son interview à relire de 2010.

Morgane choisit son morceau et de s'entendre...  à la Maroquinerie. Mais on l'excuse: c'est un souvenir marquant (elle en parle dans son témoignage livresque).

Vergeade est interrogé sur son choix de titre... et il explique qu'il ne pensait pas forcement écrire mais que c'est une suggestion d'un éditeur, avec l'objectif de le sortir avant sa mort ("rétroplanning compliqué", ça se sent à la lecture je le crains...).

Idem pour Andrieu qui indique la place toute particulière des jours du jaguar par le live, et la confirmation que lui avait fait Fred Jimenez qu'elle était aussi particulière pour Jean-Louis.

Ça se termine par l'évocation du tournage de "Murat en plein air"... et de cette organisation... et du courage pour Marco pour conduire le 4/4 et les instruments derrière....

A bientôt! Dodo...    PS/  qui gagne le REAL ou le Bayern???

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après

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Publié le 5 Mai 2024

On ne fait pas trop de bruit pour laisser toute sa place à l'événement de la Coopé du 25 mai,  mais vous êtes déjà nombreux à répondre présents pour le Week-end Murat, yes sir ! 2e édition, le 21 et 22 juin, qu'on espère pérenniser pour en faire une convention annuelle des fans, pas sectaires ! et célébrer la musique vivante, celle de Jean-Louis comme d'éventuels héritiers ou successeurs en Auvergne et ailleurs.  Deux belles annonces un peu plus loin!!

Merci Véro Jeetoo pour la photo

BILLETERIE :  https://www.helloasso.com/associations/banana-split/evenements/week-end-murat-yes-sir

(avec possibilité de commander le livret collector de la conférence de l'an dernier de Pascal Torrin pour 5 euros)

 

Pour rappel, nous pouvons accueillir autour de 180 personnes (seulement), mais le mot-clef, le sésame  "Jean-Louis Murat" et l'ambition du Week-end nous permettent de réunir un plateau tout-à-fait exceptionnel, à un prix d'ami - 10 euros par soir - (car c'est bien l'amitié et la passion qui permettent cette réalisation, notamment de nos têtes d'affiche qu'on découvrira plus longuement le vendredi) : 

- LA FELINE qui viendra de Lyon, avec son batteur, après avoir tourné en France et à l'étranger, pour clore  l'aventure  de son disque TARBES là où elle est peut-être un peu née dans l'inspiration muratienne de l'ancrage et de l'enfance.  Le set de La Féline réussit le tour de force  de nous faire planer sur des mélodies douces et pop, aux sonorités très riches et un peu électro tout en s'accompagnant  seulement d'une basse et d'une batterie.

Le 23 mai à La Soufflerie de Rezé (qui jouxte Nantes) et Interview à lire sur le site de Best ("certains salles nous disaient que Tarbes ne pouvait être joué qu'à Tarbes"!!!)

 

- BERTRAND LOUIS qui est si rare sur scène viendra de Paris.

Lui encore plus clairement a osé se mettre sur les pas de Murat, en reprenant Philippe Muray, un des auteurs contestés que Jean-Louis aimait, pour un sublime disque Sans moi, et en proposant ses propres versions des Fleurs du mal.  Il s'accompagnera au piano, après la magnifique prestation de son ami Alain Klingler l'an passé. 

 

 

-  ALAIN BONNEFONT, qu'on ne vous présente pas ! Le plus vieux compagnon de route de Jean-Louis, depuis CLARA, a carte blanche et nous plongera dans le troisième  univers sonore de la soirée : la guitare.  On revient sur son actualité un peu plus bas...

Un titre rare écrit par Jean-Louis Murat pour son disque Cosy Corner (il semble qu'on entende aussi Jean-Louis!):

 

Et on finira par le "cinéma de minuit" cycle Murat: avec Mlle PERSONNE, le film que personne n'a vu, à part les Happy few du week-end Murat, yes sir!

Pour des nombreux fans, l’événement de l’an dernier était la première diffusion publique du film MADEMOISELLE PERSONNE (le tour de France de Jean-Louis Murat). Nous le reprogrammons cette année. Ce film de 1996 n’est jamais sorti, même s’il a fait l’objet d’un disque… dont les musiques ne figurent pas dans le film ! De nombreux mystères existent encore autour du projet, et les multiples montages dont il a fait l’objet   (signés Yann DEDET, le monteur historique de Truffaut, Pialat…) Romain Duris y est par exemple crédité mais ses scènes ne figurent pas dans le film !   On suit Jean-Louis Murat lors de sa première tournée de 1993, avec de nombreuses  séquences live, ou sur le vif en coulisses, et quelques scènes de fiction avec Elodie Bouchez, où l’on retrouve Jean-Louis Bergheaud, tendre, râleur, passeur… Un document tout à fait unique, qui a sa place dans les meilleurs films ou documentaires sur le rock en France.  (et non, ce film n'est donc pas invisible comme l'indique un livre à paraître!).
Avec l’aimable autorisation de la société Why not production.

BILLETERIE    Un soir ou deux

 

 

Le samedi: 

Présence de Pierre Andrieu (pensez à prendre vos livres pour faire dédicacer),  conférence d'Agnès Gayraud (La Féline) et le grand Tribute. 

Et je suis heureux de vous annoncer deux grandes nouvelles :

 

MATT LOW  sera des nôtres ! The Delano Orchestra est annoncé à la soirée "Te garder près de nous", lui sera avec les Elysian Fields à Marseille et le lendemain à Chambéry, avec 3 casquettes: bassiste et organisateur de leur tournée annuelle en France, mais aussi en co-affiche  pour défendre son nouvel album "Une vie cool"!    Ils seront le 12 juin au Café de la Danse.  C'est tout ? Non ! Il a rejoint les DRAGON RAPIDE, le groupe qui avait participé au disque Aura aime Murat et on peut les retrouver aussi sur scène.  Matthieu Lopez devrait nous faire découvrir son titre inédit évoquant Jean-Louis Murat...

 

- ET AUTRE ANNONCE :  c'est bien  tous les membres des RANCHEROS que nous pourrons retrouver, le groupe potache de potes formé par JLM et qui n'aura donné qu'un seul concert lors du KOLOKO 2012 ! JEROME CAILLON (ex- Rogojine, avec Christophe Pie à qui nous ne manquerons pas de penser) jouera avec Alain Bonnefont !  Ils forment désormais un duo sur le projet ROOT SONGS. Ils ont des dates les 2, 8 et 15 juin en Auvergne.

 

- Et nous accueillerons aussi STEPHANE MIKAELIAN... alias Comte de Montlozier...   avec son frère PASCAL "Bako" l'harmoniciste qui a accompagné Jean-Louis Murat au début des années 80  (passions privées), jusqu'à quelques plateaux télé sur Cheyenne autumn et grand acteur de la scène blues française (Manu Lanvin, Verbeke, F. Chapellier...)!  Ci-dessous avec Rachid Taha:

 

Ils accompagneront LUCILE MIKAELIAN, avec  Toma Milteau (batteur de General Elektriks, Jeanne Cherhal...et dans la vidéo ci-dessus).  Elle aussi ancrée dans la scène blues (elle a réalisé un clip pour les Delgrès...), Lucile se lance dans un nouveau projet "Lyla"  avec  « sa voix de fille qui ne craint pas les garçons » comme dirait Jean-Louis.

DELAYRE sera présent aussi :   J'ai envie de contribuer à faire vivre l'oeuvre de Jean-Louis Murat et pour cela, la confier à des musiciens qui n'en ont pas forcement une très bonne connaissance au départ. Ça a donné ce moment inoubliable l'année dernière avec Coco Macé...  quitte à ce que l'on soit bousculé, choqué (c'est pour ça que j'ai tenté de solliciter des jeunes rappeurs ou les Super Parquet, des Malicorne électro-trance... sans succès).  Delayre (Louis Fayolle) électronise en douceur le folk pop d'Adèle Coyo (notamment son "Tout est dit" sur Aura aime Murat) et  beaucoup d'autres projets avec son studio Talk Back music, mais sa carrière solo démarre bien avec des nombreuses dates.  On compte sur lui pour proposer une revisite  inattendue de la musique de Jean-Louis.

Interview sur France bleu. Et voici son dernier single, déjà avec un nombre de vues impressionnant (25 000 vues en un mois) :

 - D'autres participants ont de l'actualité (en plus des partiels à la fac pour l'un) :

 

TRISTAN SAVOIE a dévoilé un premier titre de son 2e disque (enregistré et mixé par Denis C.):

 Les DORY 4 ont sorti un 2e disque,  Âpre est l'amour, que vous pourrez vous procurer lors du week-end:

Les autres participants :  Soleil Brun (Antonin Lasseur), L'autre Philippe, Sébastien Polloni, Charcot, Eryk e., Michael de Fleur! Tous des artistes au solide vécu artistique sur scène et/ou  en disque. Leur présentation à retrouver dans l'annonce de Janvier 2024.

 

- Un petit mot sur certains camarades de l'an dernier :

Alain Klingler sera au Festival d'Avignon (au Verbe fou) avec son nouveau spectacle dans lequel il a voulu associer l'auteur littéraire BOBIN et l'auteur musicien Leprest. C'était donc  compliqué pour lui de venir cette année.  Une première excellente critique de ce spectacle

Les Belfour tournent toujours et encore... et reprennent toujours Murat... l'autre soir, avec Monsieur Jean Felzine qui jusqu'à présent  se tenait loin de JLM (mais qui est un interlocuteur poli et courtois !). PS: Le nouveau clip des Mustang est à voir, ça décoiffe!

 

 Et Stéphane Pétrier, des Voyage de Noz, sort son premier album solo, chez Simplex Records, L'homme coupé en deux. Son premier titre (à propos d'un ami proche parti  trop vite) est très touchant: 

Enfin, le participant de Aura aime Murat  NICOLAS PAUGAM a sorti son 7e disque en avril, La balade sauvage.  Je n'avais pas adhéré au dernier projet "dénudé", mais avec ce disque on retrouve tout le côté fantasque, tellement swing, de l'Ardéchois ! Comme d'habitude, attention, après quelques écoutes, vous risquez de garder en tête quelques jours ces mélodies.

https://www.facebook.com/nicolas.paugam6

Sa reprise de Brassens... dont le blues m'évoque fortement quelqu'un.

Pierre Schott, le protégé de Bayon qui avait repris "la nature du genre"  propose lui son 10e album le loup et la guitare (il y livre son "Chemins de France"... qui fera écho à "terres de France"?). A se procurer en physique sur son site  et sur les plateformes.

Et on se quitte (non, en fait non, j'en rajoute encore après) avec le talent de la Féline, ici très électro (avec Mondkopf)... et Manset très présent dans les médias (... enfin sur France Inter)  avec des photos signées Nicolas Comment (et qui, interrogé dans Le Figaro par Olivier Nuc, a encore parlé de Murat : "JLM faisait de très bonnes chances, c'est un auteur compositeur interprète digne de ce nom mais il n'y avait pas beaucoup de médiatisation autour de lui, il était coulé depuis longtemps donc" ):

 

BON ON SE QUITTE QUAND MEME  AVEC LE LIEN EN PLUS TRADITIONNEL MEME SI C'EST UN ARTICLE BIEN TROP LONG ALORS MEME QUE LE TALENT DE TOUS CES GENS MENTIONNES ICI MÉRITERAIENT UN ARTICLE ET QUE JE LES AIME - ET TIENS AU FAIT JE N'AI PAS PARLE DE M -MON MèME- DEPUIS LONGTEMPS ALORS JE LE MENTIONNE LÀ 

 

J'ai ce lien depuis quelques temps. Pierre ANDRIEU a parlé de Jean-Louis Murat à Peter DOHERTY.

A relire en intégralité ici :   https://www.concertandco.com/critique/concert-interview-peter-doherty-frederic-lo/la-cooperative-de-mai-clermont-ferrand/55066.htm

 

"Peter, tu as entendu parler du songwriter français Jean-Louis Murat ?
Peter Doherty : Heu, non, je ne connais pas.
Frédéric Lo : C'est un très bon songwriter français qui vient juste de partir. Jean-Louis Murat est mort le même jour que ma soeur, et je devais jouer près d'ici, aux Vinzelles, le lendemain de l'enterrement de ma soeur dans un salle tenue par l'ex-femme de Jean-Louis, Laure. Elle a vraiment aimé le show qu'on a fait là-bas avec Bill, c'était la première fois qu'on rejouait ensemble, après l'annulation d'une tournée en France, Japon et Allemagne initialement prévue pendant la période du COVID. Laure m'a dit qu'elle voulait me présenter Jean-Louis pour qu'on travaille ensemble sur son nouveau disque. Elle m'a dit en pleurant que si on s'était rencontrés elle était sûre qu'on serait devenus amis. J'aimais beaucoup Jean-Louis Murat, particulièrement ce qu'il a fait dans les années 90, mais il était un peu "difficile", il disait du mal de tout le monde en interview. Je préfère la première partie de sa carrière. Il était très bon, j'adorais ses textes, mais il a sorti beaucoup de disques et il les a peut-être enregistrés trop vite.

J'aime beaucoup l'album Mustango qu'il a enregistré aux USA avec Calexico et Elysian Fields...
Peter Doherty : Elysian Fields ? C'est un groupe goth punk des années 80 ?

Ils ont sorti des albums dans les années 90...
Peter Doherty : Ah ok, ça doit être un autre groupe alors... Heu Monsieur (Nda : il parle au chef du catering de La Coopé), c'est possible d'avoir un plateau de fromages comme ça avec du pain et une autre bouteille de vin pour ce soir sur scène ?
Frédéric Lo : Heu, donc, Jean-Louis Murat écrivait des textes très poétiques, je te ferai écouter et je te ferai lire ses paroles...
Peter Doherty : Ok, redonne moi son nom je vais le noter pour aller écouter. Marat, c'est ça ?

Heu, non, Murat ! M, U, R, A, T. Fred, tu peux nous présenter l'album Coeur sacré ?
Frédéric Lo : Alors, le disque sort le 3 novembre 2023, il y a déjà deux morceaux qui ont été révélés, un avec Jean-Jacques Burnel et un avec nommé Peter Doherty. Un très bon artiste Peter Doherty !
Peter Doherty : Hahaha !

J'ai remarqué, oui !
Frédéric Lo : Coeur sacré, c'est une belle histoire parce que ça clôt une partie de ma vie et c'est aussi ce qui m'a permis de rencontrer Peter. Donc c'est à la fois le passé, le présent et le futur. Je trouve ça beau.

Tu as prévu de faire un concert avec Peter et tous les invités pour promouvoir ce disque ?
Frédéric Lo : Oui, j'aimerais beaucoup. On doit faire un concert avec tous les interprètes présents sur le disque. C'est hyper touchant cet album : j'ai peut-être enregistré la dernière chanson avec Jane Birkin, le premier titre c'est un inédit de Daniel et moi que j'ai retrouvé, et qui est fou.
Peter Doherty : Je dois y aller, c'était cool de te parler Pierre ! A la prochaine !

Merci, à bientôt, j'attends vos reprises de Jean-Louis Murat et Georges Brassens tout à l'heure  !
Peter Doherty : No problem ! (rires)

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat, #2023 après

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Publié le 2 Mai 2024

Les premières pages du livre de F. Vergeade sont à découvrir ici (plongé dans la prépa du week-end Murat... et en vacances aussi... j'avais le lien depuis plusieurs jours mais je ne l'avais pas vu!) 

On devine qu'il prendra une forme plus classique que les deux livres précédents, en s'appuyant sur les nombreux entretiens/rencontres avec le chanteur:

https://actualitte.com/article/116779/avant-parutions/jean-louis-murat-une-traversee-musicale-et-litteraire

 

L'auteur sera à COTE CLUB (france inter)  le mercredi 8 mai, avec Pierre Andrieu, Denis Clavaizolle et Morgane Imbeaud, avant de le retrouver le 25 mai (l'événement est annoncé dans le figaro -via l'afp-. et Libération a également parlé de toute cette actualité, mention aussi dans les inrocks et sur franceinfo). 

La promo de Pierre ANDRIEU:

https://www.unidivers.fr/jean-louis-murat-livre-pierre-andrieu/

https://www.7joursaclermont.fr/pierre-andrieu-dans-la-peau-du-jaguar-jean-louis-murat/

Interview: https://www.7joursaclermont.fr/pierre-andrieu-dans-la-peau-du-jaguar-jean-louis-murat/

 

On vous a chroniqué le livre d'Antoine Couder, voici un autre -petit-article :  https://cult.news/livres/foule-romaine-aimer-jean-louis-murat-par-antoine-couder/

 

LE LIEN EN PLUS 

Sur Télérama.fr, les 100 meilleurs albums des années 1990 (réservé aux abonnés)

"Jean-Louis Murat, “Le Manteau de pluie”

L’album de la confirmation, après le succès tardif à 30 ans passés. Murat enchaîne les classiques (Sentiment nouveau, Col de la croix-morand, Le Lien défait) et installe pour quelques années ses déclarations et chagrins d’amour entre variété poétique et blues verglacé dans le paysage de la chanson. — O.d.Pias.

► Le titre à écouter : Le Lien défait

 

Et voilà, une dizaine de jours rattrapé! A très vite!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2023 après, #bibliographie

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