Publié le 28 Juillet 2013

 
 
Bien content de revenir en Drôme, car depuis Jean-Louis Murat, je n'étais pas revenu au PALAIS IDEAL.  J'avais vu qu'il restait plus de 200 places à vendre dans la journée et je me disais que ça serait une soirée tranquille... Mais Biolay a demandé un spectacle debout (c'est la première fois au Palais),  d'où le grand nombre de places à vendre. Des chaises sont quand même installées sur le côté, des bancs sont également posés contre le mur de l'enceinte. Et au bout du compte, il y a une belle influence... dans lequel je reconnais deux ou trois muratiens.
 
Je me pose à 3 mètres de la scène histoire d'avoir le bon recul sur la vedette de ma soirée: le Palais... et craignant le gros son du set de Biolay. Bien m'en a pris : vraiment beaucoup de groupies et groupettos sur le devant, je préfère me tenir un rien à l'écart... Quant au son, parfait.
 
Je ne sais pas pourquoi mais je rentre mal dans le concert... Je suis perturbé par cette foule de fans, et Biolay qui ne cesse de réclamer par des gestes de main ouverte vers le haut, ou des coups de poings, que le public s'agite... Pourquoi ne trouvais-je tout simplement pas qu'il y a une ambiance brulante, que je ne profite pas du moment? 
 Même constat que lors de mes précédentes dates (4e concert de Biolay je pense, peut-être 5),  même s'il faut continuer à dire qu'il s'améliore,  Biolay n'est pas une bête de scène, sa gestuelle est lourde et gauche, souvent emprunté à l'univers rap... Palme à son moon walk de grand-père...qu'il fait sans doute avec humour...  Mais comme précédemment, ses "merci de tout mon coeur" à chaque chanson me laissent totalement froid (d'autant plus qu'il rechigne à se montrer après le concert pour parler et signer des autographes pour une vingtaine de personnes qui étaient restées). J'ai entendu quelqu'un se plaindre qu'il tournait souvent le dos au public pour boire, fumer et jouer du clavier... Ca ne m'a pas gêné réellement, mais le choix de mettre son clavier qu'il utilise souvent  ainsi est un peu curieux. C'est sans doute une délicatesse de sa part de ne pas fumer directement face à nous (il tire juste quelques tafs et la laisse dans un cendrier, se refusant à se montrer avec une cigarette).   
 
A part ça, voix impeccable, orchestre excellent, des orchestrations offrant quelques variations par rapport aux disques (peut-être un peu plus qu'avant) même si on n'a moins de richesses orchestrales que sur la dernière tournée (pas de piano, de theremine), mise à part le violoncelle... qui par deux fois m'a fait croire qu'il y avait des choeurs fémininins... Et je viens de relire mes précédents comptes-rendus, et je pourrais faire un copier/coller...  Les tubes s'enchainent, un tunnel à chansons à rythme, si bien que je finis par me demander si telle chanson n'a pas déjà été jouée...  Je retiens surtout les vieux titres : Los Angeles (bien qu'un peu trop reboosté à la sauce djeuns), Dans mon dos (il me semble) et A l'origine... Sur ce dernier titre, là,  véritable expérience sensorielle et artistique avec le jeu de lumière quasi-tromboscopique sur le Palais Idéal, magnifique. Les lumières sur l'oeuvre du facteur Cheval sont un enchantement tout au long du concert d'ailleurs. Et il fait beau, le vent assez important rend l'athmosphère de cet été brûlant agréable.  Et puis, et puis... les Cerfs-volants...  Comme toujours j'en ai presque encore les larmes aux yeux... et cette satanée coupure pour laisser Maryline chanter, patatras... C'est une de mes frustrations musicales les plus importantes cette chanson... Et ce soir, deuxième coupure, Biolay remercie encore le public... Le morceau me parait au bout du compte trop court.
 
La petite surprise du soir : l'invité Hubert Mounier (Affaire Louis Trio) avec lequel il chante une chanson justement de l'affaire Louis Trio, et justement, ça tombe bien, sur LE PALAIS IDEAL... Effet boeuf, hélas (on comprend peu les paroles).

 
 
J'ai peu accroché au dernier album, qui me parait être de la redite de LA SUPERBE, une course aux succès (on a entendu : profite, aime mon amour, marlène déconne, ne regrette rien, l'insigne honneur (avec son intro new wave...)... et il me semble le plus calme : personne dans mon lit...  avec Ton héritage, c'est les deux chansons plus calmes du set, mais je n'accroche pas.
Dommage qu'il n'aille pas piocher un peu plus dans ses disques pour reprendre un titre moins connu... L'album de la BO de "Pourquoi tu pleures?" mériterait un coup de projo, je l'aime beaucoup. Rien de NEGATIF également.
Alors, en somme, comme me l'indiquait le Muratien Isérois avec lequel j'ai discuté, "trop de force"... On ne retrouve pas assez l'émotion que ses disques nous procurent.  
 biolay-palais.jpg
Précédente tournée:
Merci pour la photo (F. Bernard).


PS : Je me suis interrogé pour savoir si ce n'était pas par une curieuse jalousie suscité par l'intérêt que je porte à  Murat, devant cet amour ressenti du public pour benjamin Biolay que je n'arrivais plus à accrocher.  Je n'en suis pas à ce point.  Je me suis interrogé pour savoir si c'était un côté snob qui m'empêchait d'aimer ce qui m'apparaitrait une musique trop facile... Non, je ne pense pas.  Alors je me suis permis de dire mon ressenti.  


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Rédigé par Pierrot

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Publié le 24 Juillet 2013

 

 

J'ai repensé l'autre jour...en entendant une chanson de Murat ("sans pitié pour le cheval" me semble-t-il) diffusée dans mon supermarché Casino à un mail que j'ai reçu durant l'été 2012: Emmanuelle m'informait qu'elle avait écouté du Jean-Louis Murat dans son hôtel Campanile de vacances. Oui, je reçois des mails importants parfois...  

 

Vous êtes nombreux, comme moi et Emmanuelle, à écouter du Murat pendant vos vacances... mais là, n'est pas la question. Emmanuelle a été intriguée par ce choix musical de  l'hôtel, et a posé la question au réceptionniste. Celui lui a expliqué qu'une société prestataire lui envoyait, comme aux autres hôtels, des CD.

 

Sur ce fait, j'ai encore oublié... Vous savez : priorité à la liste des courses, pour ne rien oublier, et pas se faire engueuler en rentrant...   Mais... Mais...  j'y ai finalement repensé l'autre jour, en entendant... non pas une chanson... mais deux chansons de Murat ("sans pitié pour le cheval" me semble-t-il... et les "rouges souliers") dans mon supermarché Casino (je fais du placement de produit... mais sans contrepartie, promis)  et cela en 20 minutes de temps (c'était juste un ravitaillement de fin de semaine... Je suis précis...).

 

J'ai moi-même alors bravé le mur virtuel entre le client et la caissière acariatre au prise avec son rituel du SBAM  (Sourire, bonjour, Au revoir, Merci...) ou plutôt du SBACM ( (Sourire, bonjour, Carte du magasin, Au revoir, Merci...)   et posé la question de savoir qui leur fournissait la musique.

  J'ai ainsi eu droit à une réponse  implacable:

"Et bien, c'est RADIO CASINO!  C'est nul...".   J'ai récupéré mes bons de réduction... et j'ai lâchement laché l'affaire  en détournant les yeux du regard inquisiteur de l'agent de sécurité... qui me surveillait de près depuis qu'il m'avait vu errant dans les rayons en tapant du pied (oui, je sais marcher tout en tapant du pied).

 

C'est suite à une tweet m'informant -nous sommes désormais en juillet 2013, le temps passe vite, c'est fou - que Murat a été diffusé dans un Framprix parisien... que j'ai décidé de reprendre mon enquête de haute investigation.

 

 

     J'ai interrogé le groupe casino afin de savoir avec quelle société ils travaillaient, mais je n'ai hélas pas eu de réponse. 

Ils existent en effet, des sociétés spécialisées de "marketing sonore".. voir "sensoriel"  ou même "design musical" comme celle-ci http://www.mediavea.com/references.php  proposant non seulement des CD mais aussi des systèmes de diffusion connectés. Simplicité... et point de souci avec la SACEM (il y a quelques années les hausses du prix avaient suscité le mécontentement des commerçants)... La diffusion de musique dans son échope n'est en effet pas un acte gratuit... et il  parait pas si anodin... et Il est donc tentant de faire sous-traiter ça...

 

dessin

 

" L’influence de la musique est d’autant plus efficace qu’elle est perçue inconsciemment par les consommateurs. Ainsi, sur les points de vente, il est important d’utiliser les techniques du marketing sonore. L’utilisation de la musique dans les surfaces commerciales n’est pas récente, et diverses études ont montré que la musique influe sur la perception du temps dont disposent les acheteurs. La musique classique aurait beaucoup d’effet sur les consommateurs, et les musiques connues du moment auraient des impacts importants sur le temps passé sur le point de vente et les sommes dépensées. Une musique douce incite ainsi à la flânerie, tandis qu’une musique plus dynamique rend le client plus pressé".

http://www.netpme.fr/marketing/712-marketing-sonore.html

 

"On peut expliquer le succès du marketing sensoriel de différentes façons : tout d’abord, le consommateur désire une compensation face à la superficialité du monde actuel dicté par les lois du monde virtuel et d’Internet. La perception sensorielle amène un sentiment réconfortant de réalité. D’autre part, face à l’urbanisation croissante, le consommateur recherche une aventure sensorielle avec un retour à la nature et aux cinq sens. Il n’achète plus le produit seulement pour ses qualités fonctionnelles et intrinsèques, ses achats ne s’expliquent plus de façon rationnelle".

 

  Ah, on se marre bien quand on lit des concepts marketing... qui se vendent presque comme une science:  "Profilage attitudinal et comportemental des publics-cible",  "analyse du customer journey, "Concevoir l'univers sensitif de la marque, c'est balayer tout le prisme des valeurs qui la fondent. A partir de sa stratégie de communication, x  élabore un monde de sensations cohérent avec son image et son positionnement". - http://www.midis.com/pages/fr/musiques.php?p=1  

 

 

Alors évidemment,  il faut bien-sûr poser la question : Qu'est-ce que la musique de Murat fait vendre?  J'ai décidé de retourner camper au Casino, et d'attendre le prochain Murat... Pour patienter, j'ai essayé de me tester sur les musiques qui étaient diffusées...  Ouf, pas de Patrick Sébastien, j'avais peur d'être poussé par une force surnaturelle à acheter des sardines. J'aime pas les sardines.

Ca a commencé par du Daft Punk... je suis parti m'acheter un casque à moto... mais parce qu'il n'y avait plus de boule quies!  Zaz, ensuite... JE VEUX... JE VEUX... rayon bonne humeur, mieux vaut éviter le Casino... Je VEUX... Je suis allé acheter du Baygon... C'est l'effet LES NULS : http://www.dailymotion.com/video/xylar_pub-baygon_fun#.Ue-x2s9OIic . Ensuite,  de l'or en barre ? Bruno Mars, et j'ai eu envie de repartir...  Mais j'ai acheté de la soupe.  Je me suis dit que j'étais un mauvais client, l'aberration, la marge d'erreur statistique, au bout du compte: un mauvais français qui empêchait la croissance de revenir sur nos contrées...  Je suis allé m'acheter des cotons-tiges: peut-être qu'il fallait nettoyer les écoutilles, fatiguées par des années d'écoute de musiques snobs. Y'a eu ensuite du Bob Marley... Là, ça a fonctionné, mais j'ai dû sortir du magasin pour aller au bout de la rue pour trouver ce qu'il fallait auprès d'un jeune qui lui aussi avait créé son univers sonore (non plus grâce à un guetto blaster, chers fans de tournée 80, mais d'un téléphone tactile) :  un rap accueillant, propice à des échanges commerciaux courtois mais néanmoins furtifs. Je lui ai demandé s'il avait profilé attitudinalement ses customers et s'il payait la Sacem... Sur quoi, il s'est arrach"... suite à  l'arrivée de la "concurrence" dérapante, qui eux ne payent pas c'est sûr pour la musique qu'ils nous permettent de ouir: le deux-ton n'est pas protégé par des droits d'auteurs.  

 

Euh... Je crois que j'ai un peu dérapé..dans cet article que je souhaitais d'investigation... J'ai pourtant fait beaucoup de recherches: j'ai ainsi appris que la chaine d'hôtel Campanile  avait depuis 2009 fait de gros efforts pour monter en gamme... d'où bien sûr la diffusion de Jean-Louis Murat!! qui a le  public de la plus grande qualité qu'y soit, chers lecteurs (je vous brosse dans le sens du poil, c'est bon?).  

 

Bon, vous avez compris que je ne prends pas trop cela trop au sérieux... Non?  Car en fait, j'ai interrogé Alain Artaud, interviousetmuratisé qu'il est (là), et l'ancien Directeur général de Polydor m'a confirmé ce dont je me doutais:  Universal avait des contrats avec certaines de ses maisons afin de faire diffuser ses musiques. Avec quelles contreparties? Et ses sociétés concoivent-ils réellement leur programmation en prenant en compte des données mercantiques? Vous le saurez dans la deuxième partie de CAPITAL... euh, non... car je n'ai déniché aucun élément supplémentaire. En tout cas, peu de chance d'entendre du  PIAS qui n'a pas la force de frappe d'Universal dans sa distribution (au fait, Toboggan n'est toujours pas disponible à la Réunion).

 

Je vous présenterai prochainement (peut-être) un dossier sur le marketing olfactif (oui, c'est sérieux, ça existe)... afin de proposer à Jean-Louis de diffuser des odeurs de Saint-Nectaire au cours de ses concerts, le salers étant analysé trop clivant et jugé peu compatible avec le CSP+, les mécanismes synesthésiques du Salers sur le cadre étant mal évalués. 

 

Pierrot toujours sur le coup... (enfin, de temps en temps).  

 

  DERNIERE MINUTE (EDIT):
Casino a décidé de stopper la musique dans ses magasins!! Je publie un article et le lendemain, Casino informe de sa décision... ;.)

http://www.rue89.com/2013/07/26/cher-casino-merci-silence-244572

Merci Emmanuelle (elle n'écoute pas que de la musique dans des hotels... elle lit aussi!)

 

 

 

Pour en savoir plus:

http://www.marketing-professionnel.fr/tribune-libre/design-sonore-distribution-hypermarches-09-2010.html

 

http://www.agence-cadence.com/index.php5?p=agence     

http://www.sounddeezer-distribution.com/marketingsonore 

 

http://www.marketing-professionnel.fr/tribune-libre/marketing-sonore-coherence-identite-09-2010.html

 

Un blog très ancien consacré à ce sujet:

http://sensoblog.com/2012/11/20/20121120quel-marketing-sensoriel-pour-le-point-de-vente/

Le marketing sensoriel peut néanmoins s’avérer nuisible à la relation entretenue avec le consommateur si celui-ci vient à l’interpréter comme un moyen de le manipuler.

http://sensoblog.com/2010/09/14/20100914pourquoi-creer-une-ambiance-musicale-sur-le-point-de-vente/  :

Quelques cas concrets d’ambiance musicale dans le point de vente. Certaines enseignes refusent l’utilisation de musique dans le point de vente. C’est notamment le cas d’Auchan par une volonté du fondateur. D’autres déploient un concept de radio privée instore dans une optique media : informer le consommateur tout en proposant une ambiance musicale « très grand public » (ex. Casino, Match, etc.). Enfin, certaines enseignes ont créées en interne leur propre studio (cf. Fréquence Mousquetaires), jouant en plus le rôle de régie publicitaire et de « journal interne » au groupe.

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 22 Juillet 2013

   
 
Je l'avais laissé passer il y a quelques années sur la même scène, presque sans y penser... mais depuis, je me suis familiarisé avec sa guitare, via l'excellent "Greatests hits", et deux ou trois autres disques. Je ne suis pas devenu boulimique à vouloir tout m'absorber,  la langue restant une barrière trop haute à franchir pour moi, mais j'apprécie ce rock and roll brut mais adulte...
Alors, cette fois, j'ai franchi le cap de mettre une bonne somme dans le ticket (en deuxième gradin pourtant) en me disant que découvrir le théâtre antique avec The Loner... et bien, ça valait bien cette somme... ou du moins, que je l'oublierai vite.
 
Je ne connaissais pour l'instant que la théâtre de Fourvière... et avantage encore à ce dernier: profondeur, vue... même si la vue sur le chateau sur la droite me plait beaucoup.... En attendant le coucher du soleil, je pense avant tout à me protéger du soleil qui tape de face, bien content d'avoir pensé à la casquette... et de me poser pied nus sur les gradins, tout en me demandant où j'ai pu connaitre ce Monsieur qui s'est posé à 50 mètres de là... Ca m'occupe bien, mais je ne trouve pas...  Par contre, je reconnais les DEJA VU pas très loin de moi, puis   dans un style moins pop british, le Maire de Vienne (et ex-député) Jacques Remiller. Je reconnais aussi Bernard Lenoir, mais là, c'est une erreur de ma part: cheveux pas assez blancs! J'aurais bien salué Olivier NUC, biographe français du Loner mais je ne l'ai point vu.  Je découvrirai le lendemain qu'il avait fait le déplacement (auto-envoyé spécial  pour le Figaro... Il  se fait tous les dates françaises du Young Neil... ).
 
Aux environs de 20 heures, une première partie :
ah, tiens, c'est la tournée M6 des plages?    Je reconnais  Philippe, de la dernière "Nouvelle star"... Apparemment, il n'a pas laché son groupe avec lequel il joue depuis quelques années. Raoul Chichin (fils de) s'est joint à eux récemment.  ils s'appellent BACKSTAGE ROMEO... et je n'ai absolument pas accroché, malgré l'énergie et le capital sympathie de Philippe. Un  titre en français apparemment, mais il a fallu qu'il nous le dise pour le savoir. Une identité à trouver.
 
 

vienne.jpg
L'enceinte antique n'est pas totalement pleine, surtout en première catégorie. Je suis moi-même bien à mon aise dans les gradins... La première partie se termine à 20h30... et débute une longue attente!  Très longue.... On s'emmerde tant qu'on voit un début de "ola" se dessiner... mais l'ambiance ne décolle pas.  Je m'amuse des commentaires de derrière : "ah, j'espèce que ça sera plus country... ah, j'espère que ça sera plus country"... Je laisse dire...  J'entends également les interrogations de ce drôle d'objet avec une décoration d'aigle, perchée tout en haut au dessus de la scène... C'est bien-sûr le fameux clavier tenu par des fils (déjà en 79 : http://www.youtube.com/watch?v=7KxiEjPCXA8)
 
Ce n'est qu'à  21 heures 20 que ça commence enfin...  Pas de mise en scène, ni les déco (faux amplis géants) comme à Bercy... D'après ce que  j'ai lu, on ne perd pas grand chose. Je suis un peu surpris du manque de volume sonore : bien que n'étant pas forcement amateur des gros sons,  j'aurais apprécié un chouia que ça envoit un peu plus. On est pourtant en plein dans le Neil Young, tel qu'attendu : le chapeau, le tee-shirt d'une radio canadienne... et un morceau de 15 minutes pour commencer... Et un peu longuet  qui finalement "assomme" un peu le public.  Mais voilà, c'est Neil Young, et il n'est pas là pour faire défiler les tubes.  Dommage pour moi qui ne maitrise pas l'oeuvre, et n'ait pas écouté son dernier album, bien mis en avant.  Je suis un peu dans la situation d'un gars qui va à un concert de Murat espérant entendre "col de la croix morand", "le garçon qui maudit les filles", "si je devais manquer de toi", "le cri du papillon" :  Il peut toujours rêver...  Enfin, soit...  Il me semble reconnaitre un bout de partie de guitare dans le deuxième titre... Ah,  bein, oui, c'est "powder finger" de Rust never sleep, mon dernier achat, et que j'ai peu écouté encore.  Le 4e titre est encore très rock, mais avec de magnifiques sifflets (par lui et le guitariste) et des choeurs très réussis... C'est très accrocheur, et assez fidèle à la version album au bout du compte : Walk like a giant.On applaudit enfin chaudement... mais le titre n'est pas fini... Je me demande si ce n'est pas un enchainement, mais non, c'est bien la  fin de la chanson: des longues minutes de sons distordus, entre coups de tonnerre, puis plus métalliques, une tempête aquatique pris au sonar... Amusant de voir ses quasi-papis s'évertuer, comme des gamins, à faire le plus de bruits possibles... mais Olivier Nuc dans le Figaro, me révèlera qu'il y a un message là-dessous (cf lien en dessous).
 
une version de 15 minutes assez fidèle au live: Un sacré morceau!!
 
Après 50 minutes de rock (en 4 chansons!!), on passe ensuite à des choses plus douces:  un inédit très court "hole in the sky"... un quasi gospel, où le Crazy horse fait des choeurs à tomber...  Puis,  3 morceaux en solo en acoustique, dont le premier hit "Heart of gold" et... "blowin in the wind" (cover, il change d'harmonica)... Rien que pour ces quelques minutes ça valait le coup.. Neil young arpente la scène, avec son harmonica et micro intégré, je suis sidéré d'être là, d'entendre cette voix en vrai, et je la trouve belle, comme jamais auparavant. Le dernier titre (qui était en fait le premier joué dans cette partie) est "red sun"... Là, aussi, superbe ballade... Malgré l'aspect adolescent de la voix de Young, on a l'impression d'entendre son grand-père se laisser aller à des confidences un soir au coin d'une cheminée. Et l'harmonica... Pfuu, en réécoutant sur youtube, j'ai limite les yeux qui s'embuent... J'y étais!

(pas le tube "comes a time", à Vienne... Il semble avoir du mal avec la voix sur ce titre d'ailleurs). 
 
Le groupe revient, mais Neil Young passe au piano qui se trouve dans un petit coin,  pour une chanson dont le titre évident est "the singer without a song"... C'est un inédit... et là, encore, c'est une super ballade, déchirante.  On trouve tout sur youtube, et je me replonge dans le live régulièrement depuis ce soir-là... et me dit que ça n'a aucun intérêt que je vous raconte du coup... mais soit...

Là, encore... et surtout là,  des choeurs à tomber par le Crazy horse!   



On reprend la route ensuite sur un titre du dernier album "ramada inn". Encore un morceau s'étirant sur un quart d'heure... Très belle intro... et quelle guitare!    Voici le titre capté dans une vidéo officielle
(il n'avait pas d'ipad à Vienne. Là, c'était le début de tournée).  
 
Dans mes notes, j'ai noté ensuite : "un truc punk"... Sans doute la chanson la plus violente de la soirée... C'est Sedan Delivery... Encore une chanson de Rust never sleeps... Mince, c'est le disque que j'aurais du réviser en venant... et pas le best of (même si ce disque live ressemble à un best of...).  Ca pourrait pogoter... mais le public reste bien calme.. Ce n'est plus de nos âges... 


Ensuite,  "Surfer Joe And Moe The Sleaze" (1981)... ce qui ravit Olivier Nuc, car le titre a été peu joué auparavant. Pas mal du tout.


Pour la suite, j'ai noté en capital et en travers : ROCk!!!  C'est "Mr soul"... l'ancêtre de la soirée : une chanson écrite en 67... pour le premier groupe de Young... Je la découvre. Version de 67:  http://www.youtube.com/watch?v=LRhHDS69iU0
 
C'est le rappel... et...enfin... un air connu! YES!!!  "My my hey hey"!!  Ouh, que ça fait plaisir par où ça passe! Neil Young  balance peut-être un peu trop vite le titre... ou c'est juste que j'aurais voulu que ça dure plus... mais on a quand même une sacré bel intensité.     
 


Encore un titre pour finir... que je ne connais pas... Le titre est un véritable duo avec le guitariste, et on voit Neil Young enfin s'adresser au public... lui demandant de reprendre le titre... soit "fuck off"! C'est le titre "fuckin up" de 1990, filmé ici par Jarmush. Leur plaisir d'être là et de jouer ce titre est évident...
 
 


 
 
 
Mais j'espère en final " like a hurricane"... mais  cela ne viendra, même s'il l'a déjà joué sur la tournée... Encore un petit salut  et on voit le groupe sortir de l'enceinte du théâtre... C'est fini... Après deux heures de concerts... ah, c'était trop court!!  Impératif de finir le concert à 23h30? Ah, un tantinet de frustration de n'avoir pas entendu plus d'airs connus pour s'enflammer... mais l'impression quand même d'avoir eu la chance de voir un grand monsieur de l'histoire du rock sur scène, et encore en très bonne forme, tant à la guitare qu'à la voix. 
 
- Olivier NUC dans le figaro:  "époutousflant"
- une chronique bien mieux écrite que la mienne (et dont je partage assez l'avis), même si c'est le concert d'après! A Nimes!

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 5 Juillet 2013

 
C'était une sale matinée vers Orcival, brouillard d'un tout nouvel été (22/06) d'une année ayant eu un hiver qui aura duré 8 mois. 22/06... à peine quelques degrés... et j'ai cru à  la météo, et j'ai cru à ce rayon qu'on devinait vers le Servières. Allez, go go... J'y crois... j'y crois... Je ne vois pas ce que je vois sur le col de la croix morand: c'est-à-dire rien... Il va faire beau... Il va faire beau. Je fonce... et aperçoit la Limagne... Yes... Yes... Notre-Dame des Neiges atteinte, et c'est couci couça... Maintenant que je suis là, je ne renonce pas. Au programme : un grand classique, un tour de 5 heures, sur les crêtes de la vallée de Chaudefour, et on poussera jusqu'au Sancy si le coeur nous en dit.  


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 dent de la rancune....

on contourne le bout de la vallée, et on redescend dans Chaudefour... pour rapidement remonter de l'autre côté, la petite montée de la journée, mais pas réellement éprouvante. SAM 9708
 
Ah, "Mais ouf, une odeur de narcisse. Me reprend l'âme et le corps :
L'envie de vivre
Ouverte à l'au-delà
Est un narcisse
Est un narcisse qui bat

SAM 9710

Le vent commence à être violent.. et en voyant cette masse blanche enveloppée les cimes, je me demande un temps si je n'irai pas goûter plutôt au lit douillet de l'hôtel avant le concert qu'à cette barbe secouillante...  Croiser un groupe m'encourage à poursuivre.
SAM 9713

Et là, je me dis qu'être un homme prévoyant, c'est aussi de prendre des gants de laine dans son sac à dos. Yeah... Même pas froid.


SAM 9715
 prends ce bouquet de jonquilles je ne vais pas agiter de mouchoir va j'aimerai d'autres filles je saurais me consoler loin de toi



- INTERRUPTION DU REPORTAGE DURANT LES INTERFERENCES LIEES AU BROUILLARD SUR LES PISTES DE SKI... chouette de ne rien en voir ou presque-



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 Je devine quelque chose, une clarté... Je laisse le groupe me dépasser, le brave homme dit "de toute façon, ça ne se lèvera jamais"... et 30 secondes après... en trois secondes... tout l'univers qui s'ouvre... le vent qui souffle comme le diable... Sensations.
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je connais la fureur du vent ô gué ô gué qui m'apporte le grand tourment ô gué le vent
J'en suis sorti... et il fait même beau... Curieux de croiser des gens qui montent en tee-shirts, alors qu'on ose à peine retirer gants et capuches.

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Crêtes paisibles et bonhommes...
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Observation d'une belle colonie de chamois sur la petite dent ci-dessous:
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Paysage dessiné par BOTERO...
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Quelque soit le mystère tout entraîne vers l'ombre. Sitôt franchi la Dore, les loups ne sont plus loin

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Dans ton joli pré carré d'abandon:

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 Dans ton joli pré carré d'abandon
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Ocre jaune est la poussière où le soir descend
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 l'horizon le foin les genets ô gué mon aimée
 
SAM 9811
 
 PLEINS LES YEUX dans la descente... belle boulaie, herbe verte et ces genêts brulants.... Sublime, et j'oublie totalement qu'il me faudra une nouvelle excursion pour découvrir réellement les sommets du Sancy, que je n'ai qu'à peine vu.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 2 Juillet 2013

 

Certains ont beaucoup aimé le petit clip de l'an dernier, me poussant de nouveau à emporter ma caméra avec moi... Voilà donc un petit clip... "la petite idée derrière la tête" 

 

 

 



version "détremblementisée" par youtube (rallenti)



version brute:

   


L'an dernier,  je m'ennuyais à Clermont, je ne faisais pas de film....:

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #vieilleries -archives-disques

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