Publié le 22 Septembre 2016

Mesdames, Messieurs, bonjour... J'ai l'impression de faire ma rentrée... mais dans un pays où tout le monde serait en vacances. Ce que je veux dire, c'est que c'est le grand calme.

Alors qu'en catimini, il semble que "interroge la jument" fasse l'objet d'un single et de quelques diffusions radios (mais c'est à confirmer), je n'ai absolument rien à vous dire depuis un bail. Est-ce que Murat baille aux corneilles? Mystère.

Alors à défaut de vendre des grives, voyons du côté des merles:

1) Matt low alias Matthieu Lopez pour qui JL Bergheaud est auteur sera en tournée cet automne.

Dans le calme plat, rien que des liens en plus!

Matt sera accompagné comme précédemment d' Olivier Perez et Clément Chevrier.
Ils seront souvent accompagné de leurs amis Dragon Rapide. Olivier jouera aussi des chansons de Garciaphone (dont Murat avait parlé dans "Images du monde"!

Eryk e., lui aussi interprète de textes inédits de Murat, et qui est en résidence au Tremplin ces jours-ci, sera en concert au caveau de la Michodière le 18 octobre (à Clermont).

2) On avait vu il y a un moment que Jean-Louis Murat pouvait servir de support dans les cours d'histoire dans l'article "avis aux élèves de première". Depuis, il a chanté la guerre de 14 mais ce n'est pas de cela dont il est question sur le site "webpédagogique"... mais de l'exode rurale dans le cadre d'un cours pour 3e.

GÉO 3ème I.2 – Les espaces de faibles densité et leurs atouts

La première partie du cours t’a montré que les hommes et les activités se concentrent dans les aires urbaines, les vallées fluviales, les espaces frontaliers et sur les littoraux.

À l’inverse, il existe des espaces naturels et agricoles qui comptent moins de 30 hab/km2. C’est en étudiant deux chansons de l’Auvergnat Jean-Louis Murat puis en découvrant tous les aspects du Parc Naturel Régional du Pilat que tu vas voir les dynamiques et les atouts de ces espaces de faible densité.

Les deux chansons sont "j'ai fréquenté la beauté" et "chacun vendrait des grives"... et non pas "il faut vendre les près" ou encore "tous mourrus"...

http://lewebpedagogique.com/lapasserelle/tag/jean-louis-murat/

-bon je vous avais prévenu que je n'avais rien à dire....

3) Allez, on va se consoler en se disant que Murat est dans les inrocks... cité par Julien Doré. Alors que Manset disait que le repli de Murat est problématique (sic), pour Doré, au contraire, c'est une aspiration...

Dans le calme plat, rien que des liens en plus!

4) Quelques brèves touristiques récoltées tout l'été:

- Ah, les touristes: http://www.lamontagne.fr/economie/secteurs/tourisme/2016/08/26/jesus-est-enterre-a-volvic-et-autres-questions-insolites-des-offices-de-tourisme_12046725.html

- Un petit article sur les bars du Sancy:

http://www.lamontagne.fr/gf/LM_bars_sancy/index.html

Oui, je sais c'est passionnant.

5) allez, on finit par quelques évocations de Murat à droite à gauche:

- le musicien Her aime beaucoup Murat: "J’aime aussi beaucoup Jean-Louis Murat. Ça ne ressemble pas vraiment à ce qu’on fait, ce n’est pas le même son, mais j’ai aussi écouté beaucoup de jazz, on écoute du rock en tous genres depuis qu’on est adolescents".

http://www.deezer-blog.com/fr/five-minutes-kendrick-lamar-et-la-motown-on-a-parle-avec-her/

- Olvier Salaün aussi: http://www.benzinemag.net/2016/06/19/55-olivier-salaun/

Jean-Louis Murat : Babel – 2014
Je n’apprécie pas beaucoup la chanson française, mais j’ai un faible pour Jean-Louis ! J’adore sa voix, sa diction, le côté recherché, voire un peu précieux, parfois suranné, de ses textes, qui sont toujours suffisamment travaillés pour avoir du mystère et de la profondeur, et sur ce disque, le son et les arrangements sont particulièrement réussis. Depuis Mustango, Murat fait du rock et ça lui va très bien. Et puis, j’ai beaucoup d’estime pour sa démarche et son caractère : on le dit parfois insupportable mais il est drôle et intelligent, et il creuse son sillon en toute indépendance d’espr
it.

- 3e album pour un Cocoon sans Morgane. http://www.sudouest.fr/2016/09/04/nouvel-envol-pour-cocoon-2488025-2780.php "Un proche de Jean-Louis Murat m'a ouvert les portes de..."

- Une interview d'un historien de la chanson où est évoqué Murat/Béranger: http://www.lemonde.fr/les-geants-de-la-chanson/article/2016/08/25/serge-hureau-la-chanson-francaise-est-un-patrimoine-a-faire-vivre-et-a-transmettre_4987920_4986262.html

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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Publié le 14 Septembre 2016

Belle atmosphère, non?

Belle atmosphère, non?

Allez, avant publication de DEUX Interviews inédites et de repartir sur l'actualité de Jean-Louis Murat (au bout de deux mois, on pourra peut-être arriver à faire un article de micro-informations d'ici quelques jours), voici le dernier compte-rendu sur le dernier festival de l'été... Les Belles Journées à Bourgoin-Jallieu.

Après Mlle Drand, et Harold Martinez, voici celui que j'attendais avec impatience, car il est bien sûr le plus proche de la pop française que j'apprécie: Arman Méliès... J'attendais une occasion de me raccrocher au wagon... et elle est arrivée ce samedi.

Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back

J'ai vraiment beaucoup apprécié l'ambiance et les orchestrations parfois un peu atmosphériques, notamment par l'intervention d'un saxo (j'adore le saxo, j'imagine que vous commencez à le savoir). Je retiens le titre "constamment je brûle" et un nerveux instrumental pour finir. Devant la scène, je m'interrogeais un peu sur la voix, un peu commune peut-être, assez "variété"... mais en écoutant le disque, je me dis qu'elle est assez convaincante. Et le jeu de scène est vraiment bien. Arman bouge et vibre, sans aller nous chercher agressivement. C'est véritablement le seul set des deux jours où je me suis dis "merde, c'est fini, déjà!".

Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back

Si j'en crois ce que je vois sur facebook et ce que j'ai vu samedi, Arman Méliès profite un peu, après l'écho Bashung, de l'effet Doré (Arman l'accompagne depuis deux tournées et écrit pour lui). Les fans de celui-ci le soutiennent, comme les fans de Murat se sont accrochés à The Delano, Elysian Fields, Calexico, Matt Low etc... Ces mêmes fans vont-il par extension se mettre à écouter le saxo/clavier d'Arman?

Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken BackBelles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken BackBelles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back

J'ai découvert par hasard sur mon mur d'actualité que ce grand brun vient de signer chez TOT OU TARD:Adrien Soleiman Son premier album "brille" sort le 23 septembre et il est semble-t-il salué par la critique. C'est la seule personne à laquelle j'aurai osé adresser la parole au cours du festival pour lui dire comme j'avais apprécié le saxo (j'aurais pu voir Arman, Grand Blanc ou encore Pauline Drand... mais cette année, j'ai manqué d'entrain et de préparation).

- L'ambiance famille qui régnait samedi soir:

Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
De l'espace VIP...

De l'espace VIP...

- Et voilà celle que la petite foule attendait : La Grande Sophie. Enfin! Enfin! De la musique pop gentille et pas prise de tête, avec quelqu'un au micro qui ne fait pas la gueule!! Autant vous dire que ça trépignait sur la pelouse... même les VIP sont sortis de leurs canapés fourrés et moelleux. Quant au Maire, il semblait soulagé en se mettant les mains derrière la tête:

Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back

... Un petit succès au prix d'une entorse?... C'est une artiste Polydor, pas vraiment "indé", même si je ne vais pas relancer le débat sur ce terme entamé l'année dernière avec le programmateur Laurent Toquet et La Féline. Elle est pop en tout cas et livre un set semble-t-il millimétré dans une "mise en scène " assez rock, avec une voix très intelligible et en avant.

Je ne sais pas vraiment pourquoi je me suis à flâner en cours de set. La faim qui m'a orienté vers le food truck pour un temps déserté? Le snobisme? Non... La grande Sophie est très honorable et c'est une Françoise! La fatigue et le rhume? Des a priori s'appuyant sur quelques bruits de couloirs? Sans doute. J'en suis même arrivé à penser son show un peu démagogique et populiste (dans ses interventions auprès du public).. mais j'étais limite fiévreux. Je déraillais sans doute. Le plus important est qu'il y avait une belle ambiance et les gens semblaient ravis de la prestation.

La set-liste:

Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back

Vous ne verrez pas en cliché La Grande Sophie car j'ai signé un document, avec l'accréditation, m'obligeant à faire valider toute photo d'elle avant publication. Malgré les deux spots sur pied posés de chaque côté d'elle pour un belle éclairage blanc anti-rides, je ne juge pas essentiel de passer devant le jury avec mes photos... Par contre, j'ai essayé de photographier Edouard Marie, le bassiste déjà vu avec Florent Marchet et Julien Doré:

Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Je ne sais pas qui est en blanc sur cette photo

Je ne sais pas qui est en blanc sur cette photo

L'ambiance :

Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back

Dernière grosse tête d'affiche du festival totalement inconnu au bataillon pour moi : Broken Back... Bon, je n'étais pas mentalement très disponible et je n'ai pas accroché à ce truc simili world avec une guitare acoustique, sur des textes en anglais, livré en chemise boutonné, ce n'est pas mon truc... J'ai retenu la jolie multi-instrumentiste (basse clavier, guitare...) qui faisait sa première date avec ce groupe, et le joli laser.

- Mince, sa page facebook compte déjà le double de like que celle de Murat...

Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back
Belles journées, Samedi 10 septembre: Arman Méliès, La Grande Sophie, Broken Back

Voilà, c'est fini pour les Belles journées 2016... On espère une programmation toujours aussi pointue l'année prochaine, avec peut-être une tête d'affiche qui permette d'attirer un peu plus les lyonnais et grenoblois, sur le modèle de cette année.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 12 Septembre 2016

C'est le Jour 2, celui qu'on retient, celui qui s'effac... mais houla, non, je ne peux pas convoquer Louane pour vous raconter le deuxième jour du festival des Belles journées... Quoi que... cela a commencé par une jeune fille sage à guitare sèche ayant participé à un radio crochet! C'est à peu près leur seul point commun sans doute. Et Pauline Drand, elle, était "une bête de concours" pour Didier Varrod sur Inter, et est en passe de devenir une égérie folk des Inrocks et de la presse spécialisée. Elle est tellement in qu'elle a participé à deux "livre unplugged" de l'ami Pierre Krause, dont tout récemment pour avoir mise en musique des poèmes inédits de Karen Dalton (en écoute ici).

Le soleil frappait encore fort à 18 heures 30, et nous n'avons donc pas vu voir ses yeux, mais son élégance bourgeoise, en noir et blanc, très Fanny Ardant, faisait son petit effet. Enfin vous, je ne sais pas, mais à moi oui.

Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez

La voix est belle, et m'évoque beaucoup Raphaële Lannadère "en moins Barbara" néanmoins. Pauline joue de la guitare sèche, accompagné parfois d'une guitare électrique discrète qui il me semble assurée par son producteur Lo Brifo (qui travaille avec Armelle Pioline).

Joli moment... avec une majorité de textes en français.

Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez

- On avait enfin un peu plus de monde sur la pelouse en ce samedi (J'en profite du coup pour indiquer que je n'ai pas changé d'avis sur les Food Trucks en festival... enfin: LE Food Truck, qui n'avait plus d'hamburger au milieu de la soirée et m'a vendu un hotdog en disant que j'allais voir ce que j'allais voir, sous prétexte que je pouvais y fourrer des oignons frits sortis d'un sachet... #vivelamerguez. Du côté du stand de crêpes, c'était la pénurie aussi en fin de soirée).

- Après ce set tout en douceur, il nous a fallu traverser des plaines plus arides, le désert américain aux virevoltants (tumbleweed) cinématographiques (le custom de la grosse caisse ne trompe pas). Virevoltantes, le terme pourrait aussi convenir aux jambes d'HAROLD MARTINEZ, ex-aecquo en la matière avec Arman Méliès. La musique est âpre, livré brut et sans clin d'oeil, mais livrée avec une énergie incroyable.

« …un aperçu saisissant et très original : mélange de country plaintive, folk
déjanté et blues obsessionnel… une réussite frappadingue portée par une
voix habitée et une scansion incantatoire… » – Rock’n'folk

Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez

De Belles guitares:

Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold MartinezFestival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez

Si le festival l'année dernière m'avait semblé marqué les bassistes, cette année, j'ai surtout été frappé (dans tous les sens du terme) par les batteurs.... Fabien Tolosa (Harold Martinez est en fait un véritable groupe), également le batteur de Dominic Sonic.

A noter également : ce samedi, pour la première fois, je remarque vraiment les lights show (comme ci-dessous) très réussis sur Harold Martinez et Arman Méliès. Broken Back et la Grande Sophie eux seront sur scène avec leur propre mise en lumière (un joli laser pour les premiers, et des projections assez réussies pour la Grande Sophie... mais je vous raconterai peut-être ça demain... parce qu'il est tard... et que j'ai la tête comme une coucourde...).

Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez
Festival Belles journées, Samedi 10 septembre: Pauline Drand et Harold Martinez

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 11 Septembre 2016

Dans l'article précédent, je vous avais rapidement raconté le début de cette première journée du Festival des Belles journées avec Ubikar, Mensch et Grand Blanc.

Une captation vidéo de Grand Blanc que j'ai mise en ligne depuis:

La tête d'affiche de la soirée était donc ROVER.

Quel personnage et surtout quel voix... Notre véritable Elvis (même s'il a surtout des airs de Dutronc bouffi, avec les lunettes). Je l'ai trouvé excellent, et sympa (parlant un peu, ôtant ses lunettes sur la 2e partie).

Voici 9 minutes du concert (Après les Cure, Joy Division des Mensch, et avant les Stooges et MC5 de Dominic Sonic, Rover lui délivre une musique qui m'évoque Bowie):

Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
le multi-instrumentiste Sébastien Collinet à ses côtés (on l'avait découvert avec Florent Marchet (Courchevel)

le multi-instrumentiste Sébastien Collinet à ses côtés (on l'avait découvert avec Florent Marchet (Courchevel)

Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)

- La soirée s'est terminée par Dominique Sonic, le rescapé (une bonne interview qui revient sur son parcours).. Du bon rock à l'ancienne (avec une reprise de T Rex - 20th Century boy), mais avec beaucoup d'humour et de joie sur scène.

Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)

En:vidéo, la seule chanson à la guitare sèche et en français qui a offert une petite respiration dans le set très rock  (Bashung lui aurait demandé des textes à une époque: Barclay insistait sur le fait qu’il voulait vraiment me rencontrer. On a finalement fait un festival ensemble dans le Massif Central, on a pris le train ensemble. On a commencé à parler tous les deux et il y avait une espèce d’évidence absolue. Il m’a invité le soir même à le rejoindre sur scène. On est ensuite restés en contact et il s’est mis à m’appeler tous les jours. Un jour il m’a demandé des textes. Malheureusement, cela n’était pas ma priorité à ce moment là. J’avais de gros soucis personnels. Il insistait tellement que, au final, je lui ai envoyé de la merde, des trucs faits vite fait. C’est un de mes plus grands regrets…Quand il a sorti « Osez Joséphine », j’y ai retrouvé une phrase de moi. Je lui avais envoyé la phrase : « des moments durent plus que des moments doux » qu’il a changé en « et que ne durent que les moments doux »! 

Son set aux Vieilles Charrues est visible sur CULTUREBOX.

Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Quand une paire de baguette ne suffit pas...

Quand une paire de baguette ne suffit pas...

Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)
Belles journées, Rover et Dominique Sonic (9 septembre)

Une première soirée des Belles journées qui a donc été très rock et lorgnant un peu vers le passé, mise à part Grand Blanc qui tente ou revendique d'explorer des territoires nouveaux. Un paradoxe pour un festival indé peut-être... même si on a pu entendre une belle diversité, et qui a démontré qu'on pouvait être aussi fort que les ricains (Rover, Dominique Sonic)... Le fait est malgré tout, que la "pop française" m'a un peu manqué par rapport à la première soirée de l'an dernier.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 10 Septembre 2016

Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc

Le Festival les Belles Journées à Bourgoin-Jallieu vit donc sa 2e édition ce week-end. La ville a l'ambition d'implanter ce rendez-vous durablement et ne choisit pas la facilité en l'axant sur "la musique indé française"... et l'affluence était une nouvelle fois décevante. Pour ce samedi, avec la météo favorable (il avait plu l'an dernier), on peut tout de même espérer un meilleur score... d'autant plus que la Grande Sophie (au programme ce jour) lorgne vers un public plus large.

Ce vendredi, Laurent Toquet avait contacté une programmation qui m'est apparue plus rock que l'an dernier (Robi, autour de lucie, 49 Swimming pools, Aline)...

- A 18h30, les Lyonnais d'UBIKAR, qui sortent de la couveuse des Abattoirs - qu'ils ont remercié chaleureusement- ont joué devant une maigre assistance, mais se sont fait plaisir. Le trio livre un rock instrumental, marqué par la techno, presque parfois dub.

"Trio de rock électro originaire de Lyon, Ubikar propose un son à la fois organique et électronique. Leurs influences puisent autant dans le rock que dans la bass music. Un projet hybride donc, donnant lieu à plusieurs collaborations donc Ben Sharpa sur le dernier album « altitude.Zero » sorti en mars 2016.
Ubikar est engagé. Engagé à saisir la peine et à la ramener au sol. Puis marcher dessus d’un pas pesé. L’altitude se mesure au point zero. De là naît la lumière. Du bruit des pas qui foulent le sol. Du sol qui gro
nde".

Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc

Guitariste qui rejoint parfois son clavier, comme le bassiste. Sur quelques titres, un sample de voix intervient, ci-dessous... sur un seul titre, deux phrases criées:

Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand BlancFestival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc

Ce n'est pas trop mon truc...

- Deuxième groupe: Mensch, toujours des lyonnais... en l’occurrence des lyonnaises. Un duo guitare/basse avec boite à rythme, qui livre un rock puissant et eighties. "le duo mélange rock, kraut, pop, afrobeat et new wave et crée le son de Mensch… quelque part entre Lcd Soundsystem et Blondie… let’s dance and die !" . Du post punk quoi, Cure première période. Dire que c'est dansant un peu exagéré à mon avis, à moins d'être enfermé dans une cave bien sombre du côté de la Croix Rousse... mais il y a une belle énergie, malgré un côté un peu froid tant dans la musique que la présentation (certes, on ne peut pas faire du joy division en faisant tourner les serviettes). En tout cas, La presse a salué leur disque et j'ai apprécié le petit voyage dans le temps.

Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand BlancFestival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc

Grand Blanc apprécie (si, si... ça ne se voit pas sur cette photo, mais je vous l'assure).

Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc

- Grand Blanc semble avoir attiré quelques personnes. Les Inrocks les adorent... et je suis troublé par leur jeunesse... leur jeunesse qui les fait contester une éventuelle étiquette rock, et qui a assimilé et apprécié la techno et le rap. Sous des allures d'ado et les cheveux oxygénés, une musique simple, ils cachent des années de conservatoire ou des hautes études littéraires... Et qui plus est, ils ne sont pas si jeunes: autour de 25 ans! Ils connaissent même Jean-Louis Murat:

 

Est-ce que c'est ce décor qui vous inspire des idées noires, comme dans votre single sombre Samedi la nuit ?

Non, pas forcément. Notre chanson Samedi la nuit ne raconte pas seulement la débauche mais aussi le paradoxe de la jeunesse, qui éprouve une grande pulsion de vie en voulant se défouler et en même temps une grande pulsion de mort en prenant plaisir à se mettre en danger. Mais nous aurions pu avoir ces idées ailleurs. Jean-Louis Murat, qui vit depuis trente-cinq ans dans un village en Auvergne, a par exemple un problème avec la mort. Ce n'est donc pas un bout de gazon qui protège de la mélancolie. Ce qui est difficile dans une tentative artistique, c'est de trouver les moyens de l'exprimer. On peut la transmettre de manière très pure ou abstraite avec de la poésie. Mais il faut être un orfèvre. Comme nous n'avons pas vraiment ce talent et que ce n'est pas notre culture, nous préférons le faire avec ce que nous ramassons au passage, dans la ville et les environs.

Dans un texte descriptif pour introduire le groupe, vous mentionnez Alain Bashung. Vous inspire-t-il beaucoup pour vos écrits?

Je suis passé par plein de phases pour l'écriture, depuis mes 15 ans. Au départ je pastichais Beaudelaire puis j'ai parodié La Rue Kétanou. Ensuite je suis allé en prépa littéraire et j'ai mis beaucoup de temps à oublier qu'on n'a pas forcément besoin de traditions pour écrire. Les autres membres du groupe m'ont beaucoup aidé à perdre ces réflexes. Bashung quant à lui représente pour nous une période faste de la variété française. Nous ne souhaitons pas l'imiter mais nous aimerions que le climat de cette époque revienne. Nous avons d'ailleurs l'impression qu'il est un peu de retour avec des groupes comme Moodoïd, La Femme, Blind Digital Citizen, Granville… Ce sont des groupes que nous aimons bien, ils font une musique très instrumentale avec des textes marquants. Chacun à sa manière, ils font de la pop, dans un style énervé, tout en chantant en français. Nous avons donc des points communs. interview le Figaro

Propos repris ensuite:

Vous aviez dit quelque chose de très intéressant au sujet de Jean-Louis Murat dans une interview : « Ça fait 35 ans qu’il vit dans son village d’Auvergne, il a un problème avec la mort. Ce n’est donc pas un bout de gazon qui protège de la mélancolie. » Qu’est-ce que vous entendez par-là ?

Benoît : Je l’ai découvert il n’y a pas si longtemps, du coup j’ai lu des trucs sur lui. Je suis notamment tombé sur un blog qui parlait du rapport qu’avait Murat avec la mort. C’est quand même un thème assez présent. Il y a de la violence, il y a de la mort chez Murat et pourtant…

Vincent [il coupe] : Je crois que ce qu’on a voulu dire c’est que Jean-Louis Murat parle autant de mort que nous alors qu’il vit à la campagne. Ce n’est pas parce qu’il y a des usines autour de nous qu’on parle plus de la mort. C’est juste que ça travaille un peu tout le monde.  Interview sur Buggin

Dans une 3e interview, Murat est même cité comme un souhait ou un rêve de collaboration... après Christophe, Christine and the Queen:

Benoît : Non mais Christophe, Murat, en tout cas dans le côté texte, ça peut être pas mal. Les premiers morceaux de Murat, je les ai réécoutés récemment, ça faisait longtemps, j’avais oublié qu’il avait eu une période avec des prod’ élitistes, trop bizarres avec des saxos complètement foireux… (rires)   Interview addict Culture

le Grand blanc:

Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand BlancFestival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand BlancFestival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand BlancFestival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
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J'oublie de lâcher mon appareil photo durant le set et j'ai du coup l'impression d'avoir été survolé par la prestation, de ne retenir que l'énergie et l'électricité. Dommage car c'était le seul groupe du soir à chanter en français (un titre pour Mensch, et un titre pour Dominique Sonic).

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(vous aurez une petite vidéo demain en plus)

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Festival les Belles Journées, Jour 1 (première partie): Grand Blanc
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On termine demain avec le reste du programme de la soirée: Rover et Dominique Sonic.

Et pour les autres, on se voit ce soir: avec Armand Mélies, la Grande Sophie, Broken Back... En attendant, je vais me coucher... parce qu'être en festival, avec une petite angine, ce n'est pas top...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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