Publié le 28 Octobre 2015

La question qui me taraude était : aurait-il mieux fallu faire plusieurs articles plutôt que de concentrer les hommages? Dans ce menu à la française, j'ai choisi le plateau d'hommages pour ces grands affineurs de chefs-d’œuvre... au risque de rendre indigeste le tout.

1) MANSET

Il sort un disque le 30/10... mais c'est hélas un "impossible à compt-ième" best of qu'on nous sert! Quid de ce nouvel album, signé chez Warner depuis un bail? Au programme de ce "best of 2015", des titres des derniers albums de Gégé, et un inédit, et deux versions alternatives... Et dans la série recyclage: en novembre, c'est un disque Raphaël revisite Manset qui sera dans les bacs (sa prestation aux franco en juillet dernier).

On boude son plaisir? Allez, non... et c'est l'occasion de vous mettre en ligne quelques trucs:

- Un article suisse d'époque:

De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin
De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin
De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin

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- Voici un extrait d'une émission de 91 où Murat parlait gentillement de Manset, le taulier:

De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin

- Et pour en finir avec MANSET: voici un dessin de Berberian qui figure dans "La Française POP"(édition Helium), l'ouvrage qui reprend des chroniques de Christophe Conte agrémentées de dessins du dit Berbérian. La maison d'édition parle d'ouvrage de référence, mais c'est un grand mot pour un recueil d'articles déjà publiés. Dommage... et Manset n'y ait qu'en dessin! Christophe Conte pour s'expliquer m'a indiqué sur fb qu'il a failli "faire" une fois Manset mais "il demandait tellement de trucs que j'ai laissé tomber. Mec imbuvable". (Quant à Murat, le livre reprend une interview époque Mustango. On en reparle bientôt).

De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin
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2) SHELLER

Le plus discret des grands bavards sort un nouvel album (Stylus)... et il est fidèle à Murat.

- « Quel est, pour vous, le meilleur espoir de la chanson française ? »
- « Jean-Louis Murat. Tout ce qu’il a en réserve est très prometteur… (1990)

- « Pensez-vous qu’il existe une relève en chanson française ? » -

- « Oui, mais disons que c’est beaucoup plus dur, aujourd’hui, de devenir une pointure qu’il y a vingt ans quand j’ai commencé. Il y a tellement de choses qu’on n’arrive pas à faire le tri. Dans les années 60, on faisait des vedettes en dix jours. Aujourd’hui, il faut plus de temps. Les maisons de disques sont passées au stade de l’industrie et, face à elles, il faut pouvoir se défendre. Et puis, il y a la chance qui joue. Je pense que Jean-Louis Murat est quelqu’un qui fera quelque chose de bien. Dans ce métier, on existe à partir du moment où on attire du monde dans les salles. » (1993)

- « Quel regard portez-vous sur la chanson française ? »
- « C’est la foule ! La quasi-totalité des artistes en promotion sont annoncés comme l’album de l’année dès le mois de janvier. C’est très fabriqué et formaté pour les passages radio. Mais il y a des choses intéressantes. Je pense à Christophe Maé et Stromae a particulièrement retenu mon attention. Je dis toujours "Allez au-delà l’aspect globalement techno, écoutez ce qui se passe dans la profondeur, les notes, les sons, écoutez dans les coins". La chanson Papaoutai est basée sur de superbes harmonies au piano. C’est un grand. Damien Saez a une forte personnalité, de même que Jean-Louis Murat. Mais ils n’ont plus rien à prouver depuis longtemps. » (2013)

Après son interview dans le livre de Bataille, il en rajoute une couche dans l'OBS:

http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20151022.OBS8147/interview-william-sheller-ecrire-des-textes-n-est-pas-mon-metier.html

(article repris sur PUREpeople)

"Depuis quelques années, vous semblez assez seul dans le métier. On vous voit rarement à la télévision. Est-ce volontaire?

- On ne voit guère plus Christophe ou Jean-Louis Murat. A l’époque des Carpentier, par exemple, il y avait de l’imagination. On jouait des sketchs qui n’étaient pas écrits par Sacha Guitry, certes, mais c’était sympa. Et même si on chantait en play-back, on s’amusait.

On se fréquentait hors des émissions, et dans les maisons de disques il y avait des salons pour que les artistes passent un moment ensemble s’ils en avaient envie. Cela n’existe plus. A un moment, c’est devenu un tel fourbi que nous n’avions plus le temps de nous voir. A présent, si je reste en retrait, c’est que je me suis retrouvé dans des émissions où je n’avais rien à faire.

Vous avez découvert et soutenu quelques artistes, comme Jean-Louis Murat ou Damien Saez.

- Jean-Louis était venu me donner une cassette du temps où, inconnu, il jouait avec son groupe, Clara. Il avait de ces textes! Damien a fait la même démarche, nous avons beaucoup discuté, et j’ai aimé ses chansons. Je n’ai pas fait le forcing pour qu’il signe chez Universal, mais j’ai beaucoup parlé de lui.

Cependant, on ne peut pas dire que je l’aie lancé comme Edith Piaf a lancé Montand, par exemple. Je ne l’ai pas imposé sur scène, ce que nous faisons est incompatible. Ces artistes m’intéressent toujours, mais pour entendre leurs chansons, il faut le vouloir! Ils sont sous-exposés. Quand je les écoute, l’un comme l’autre, je les trouve admirables et, souvent, je me dis que j’aurais aimé écrire ça".

Merci M pour les citations.

E

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3) HIGELIN

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Dans l'interview ci-dessus, Sheller parle de sa collaboration avec Barbara. Claude Dejacques qui s'est occupé de Murat chez PATHE (et qui lui a permis de faire Passions privées, article à relire ici) a aussi travaillé avec Barbara durant quelques grandes années... mais c'est ses mots sur Jacques HIGELIN que je souhaitais vous communiquer, afin de rendre hommage au chanteur qui fête ses 50 ans de carrière. Voici donc quelques pages du livre  "piégée, la chanson...?".

 

 

De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin
De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin
De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin
De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin
De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin

6 pages encore:

De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin
De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin
De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin
De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin
De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin
De la vieille garde: Manset,  Sheller et Higelin

D'autres vidéos originales filmées lors d'un concert à Bourgoin ici.

E

LE LIEN EN PLUS "et les jeunes?"

On vous a déjà parlé de PAIN NOIR, alias St-Augustin ici. Il sort son véritable premier album ces jours-ci.   Celui qui était cité avec Murat dans "les lisières" d'Olivier Adam, a lui aussi fait le passage de l'anglais au français... mais pas question pour lui qu'on lui cause très longtemps de la figure "Murat":

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/pain-noir-premier-album-d-un-istituteur-entre-les-classes-et-la-scene-23-10-2015-5212737.php

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 27 Octobre 2015

Archives! A la télé belge...

Histoire de faire se faire pâmer les ex-jeunes filles en fleur... parce que la voix qui fait jouir c'est bien joli... mais avec les images... Voici donc une interview de 1991 dans l'émission FELIX sur la RTBF pour débuter.

Ce soir, ça met beaucoup de temps pour que ça se lance... mais ça a fini par démarrer:

http://www.sonuma.be/archive/jean-louis-murat-le-tortur%C3%A9

La phrase finale de Jean-Louis Bergheaud "Murat est un sorte de Bruel" et inversement... est pour le moins cocasse, de la part de celui qui souhaite se démarquer des autres...

Archives! A la télé belge...

E

- Le deuxième document est assez formidable:daté de 88 (émission cargo de nuit), on l'entend chanter "si je devais manquer de toi" à la guitare , puis évoquer Bayon, son stock de chansons : "500 émotions qui ont produit 500 chansons et c'est peu", et Marchès (dont on avait parlé ici)....  

http://www.sonuma.be/archive/jean-louis-murat-nostalgique-et-romantique

 

 

 

Archives! A la télé belge...
Archives! A la télé belge...
Archives! A la télé belge...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #vieilleries -archives-disques

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Publié le 25 Octobre 2015

ah, voilà un article que j'aime : juste à copier/coller... Un titre racoleur, une bafouille vite pondue... et voilà... Impeccable pendant ses vacances au soleil... qui plus est pour annoncer des  concerts dans le froid et l'hiver, le gris :  le ch'nord!  De quoi profiter encore plus des jours présents.

voici donc une interview de MURAT parue dans LA VOIX DU NORD. A lire avec le lien ci-dessous:
Quelques propos banaux, d'autres moins bateaux:  Passions tristes qui auraient été écrite pour une femme !
"Jean-Louis Murat en concert à Armentières: «L’intention de ma voix c’est charmer, faire jouir même»

Vous êtes sur scène avec trois nouveaux musiciens, c’est bien différent du Delano Orchestra et ses cuivres sur l’album…

« J’ai pris deux musiciens de jazz, un Américain de Saint-Louis, bassiste-contrebassiste (Chris Thomas) et un pianiste, plus dans l’improvisation (Gael Rakotondrake). C’est totalement inattendu. J’aime bien l’inattendu, l’incongru ! Les musiciens de jazz sont plus intéressants que les musiciens de rock. Je vais harmoniser les choses. (Le troisième homme est Stéphane Reynaud, un fidèle, à la batterie). »

Votre voix est toujours juvénile, comment faites-vous ?

« J’aime parler à l’oreille des filles. Depuis l’adolescence j’ai toujours privilégié ça. Une voix chargée de testostérone. L’intention de ma voix c’est charmer, faire jouir même. Il y a tellement de voix dénuées de toute sensualité, à l’androgynie asexuée. Beaucoup de radios me disent que ma voix est dérangeante, trop hétéro, que c’est clivant pour leur public… Je fais ce que je peux. Je suis le dernier mâle qui cherche la dernière femelle… »

Quelle est la couleur de « Babel » ? Pas noire comme le paysage de la pochette en tout cas…

« Non, c’est pas noir. Mais pas très coloré, une sorte de nuancier de couleurs pas très très vives. Comme le printemps dans la montagne chez nous, il reste un peu de neige, les premières fleurs… Je suis sensible à la saison pendant laquelle j’enregistre, c’était en mai, la nature est en attente… Primevères, narcisses, jonquilles, perce-neige au bois joli. »

« Le pays où tout me tient » (dans « Le jour se lève sur Chamablanc », poème accompagné au violoncelle) : vous êtes un office de tourisme de l’Auvergne à vous tout seul dans vos chansons…

« En Italie – je pense aux Calabrais – les chanteurs savent d’où ils viennent, ils chantent en italien. Chez nous il n’y a plus que des chanteurs parisiens. Avec des voix inexpressives. Pour moi, c’est galère dans ce métier d’habiter l’Auvergne. Vive la région ! Mais ça c’est une idée, je devrais demander une ristourne au tourisme… »

Avec un zeste d’humour dans « Camping à la ferme » ?

« Oui, c’est les crétins du camping ! Je déteste le tourisme et les touristes. Je leur lâche les chiens, je leur ferme les clôtures, je leur barre les routes ! »

Avec la tentation du voyage (dans « Long John » : « Il est temps fuyons… Quittons cet exil que me font mes chansons ») ? Vers l’ouest ?

« Je bouge beaucoup ! Au bout de deux-trois mois, j’en ai ras le bol de l’Auvergne ; je ne suis pas sous perfusion de l’Auvergne douze mois par an, je suis plutôt globe-trotter, j’aime beaucoup l’étranger, l’étrangeté. On me colle cette image de l’Auvergnat… Si je vais visiter un village au fin fond de la Chine je ne mets pas un SMS ! Je ne regarde pas passer les nuages en mangeant de la truffade ! Il y a des gens qui me demandent comment faire le saucisson ! L’ouest ? La civilisation américaine me dégoûte de plus en plus… À l’est, la Turquie, la Syrie, c’est pas facile. L’Afrique, c’est galère. Reste plus que la Russie (sourire)… « Cet exil » : on devient prisonnier de ce qu’on fait, moi comme chanteur aussi. Le poète a voulu dire ça (sourire). »

On entend souvent des voix d’enfants sur vos chansons. L’enfance est très présente chez vous ?

« On chante beaucoup à la maison ; il y a toujours beaucoup d’enfants (Jean-Louis Murat, 63 ans, est aussi grand-père), je suis suréquipé en mioches. L’univers des grands est tellement craignos, avec les enfants on voit ce que pourrait être la vie sur terre. Quand on est grand on se demande pourquoi la norme c’est l’enfer. Les enfants, ça maintient l’esprit vif. »

Après ce double album (20 titres), vous avez déjà fini d’écrire le prochain. Vous êtes très inspiré ces temps-ci ?

« Je travaille ! Le monde irait mieux si les gens bossaient. C’est l’honneur de vivre, faire bien ce qu’on a à faire. »

Beaucoup de travail donc ?

« Beaucoup de plaisir ! Si je ne bosse pas je deviens infernal, suis dans le noir, je me pendrais ! Chanter, c’est mon bonheur de vivre. Être maçon c’est beaucoup plus difficile que de faire chanteur. Je suis le seul artiste français qui travaille. Je les connais, les chanteurs français, ils sont feignants avant d’être artistes ; je connais des chanteurs anglais, des Américains qui turbinent comme moi. »

« J’ai fréquenté la beauté… je n’ai rien gardé », une jolie ballade à siffloter…

« Ah vous aimez cette chanson, je ne comprendrai jamais le goût du public… En fait, quand vous avez des coups de moins bien, vous vous dites Ginette elle était pas si mal, elle était jolie, pourquoi je l’ai plaquée au bout de deux jours pour Simone ? C’est assez pragmatique… »

L’album se termine sur « Passions Tristes », « Je n’aime pas… ». Une longue litanie. Finalement, ce que vous n’aimez vraiment pas, c’est quoi ?

(Sourire) « Je voulais que ce soit une chanteuse qui la chante, je me suis mis à la place des nanas qui n’aiment rien. Je n’aime pas les gens qui attendent le déluge dans une sorte de torpeur psychologique, pétrifiés comme des lapins dans les phares d’une voiture, et les gens qui n’ont pas de parole. »

Mercredi 4 novembre; à 20h, au Vivat, place Saint-Vaast à Armentières. 21/14/7€. Tél. 03 20 77 18 77. www.levivat.net.

 

 

LE LIEN EN MOINS

 

Retrouvez le LIEN EN PLUS dans nos prochaines éditions. Il est actuellement sur la côte à regarder des méduses, des poulpes et des murènes avec son masque et son tuba.

 

 

Et mince... la photo pour accompagner l'article, j'ai oublié... voyons voir... "voix qui fait jouir"?  Un peu trop olé, olé... La chasse aux touristes dans le Sancy? Pas de résultat...  Le nord?  Oui... ça ira bien pour un dimanche!

 

 

La voix juvénile qui fait jouir dans la Voix du Nord

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 21 Octobre 2015

Retours sur... Montmorillon, Namur, Nancy

J'ai effacé par deux fois cette semaine, ce qui ne m'arrive jamais, un article presque terminé. Le dernier n'était pas mal, avec ces jeux de mots autour de la chaise et du tabouret... puisque Murat qui nous avait fait "les chansons qui puent la chaise" m'avait inspiré le concept de concert qui pue le tabouret... mais c'était pour déconner un peu... Quoique, vous verrez dans le compte-rendu ci-dessous....

 

- le concert de Montmorillon par Patrice (déjà commentateur du concert de Limoges en 2013).

 

Bon je te préviens mon compte rendu est très critique ...et après 4 jours il n'a pas changé...

Je viens de lire sur ton blog un CR très convenu du concert sur un quotidien régional , sacré décalage avec le mien.

D'abord je dois dire que Babel ne m'avait guère enthousiasmé et avait commencé à prendre la poussière. Ayant vu la setlist, je l'ai ressorti: oui, il y a quelques bons morceaux mais cette collaboration ne m'a pas convaincu et il y a du remplissage, du coup j'ai hésité à aller au concert car seulement Babel et 4 ou 5 nouvelles chansons... mais en me souvenant de ses parties de guitare je me suis dit j' y vais quand même.

Donc concert à Montmorillon.

Environ 250 à 300 personnes assises ( ça ne m'a pas gêné cette fois) dont il est toujours difficile de savoir si ce sont des fans ou des curieux.

Ah qu'il est dur de vieillir...

Bon, ça commence mal: il arrive et s'assoit sur un tabouret et y restera tout le concert tournant les pages d'un livret sur un pupitre pour l'ordre des chansons, pour les partitions? Il a peut-être des problèmes de dos provoqués par le fendage de bois et des problèmes de mémoire?

Il a une guitare 12 cordes et je ne vois pas de guitare électrique sur la scène, pas bon.

Donc, il se contentera de jouer avec cet instrument que l'on entendra guère couvert par la batterie et la basse , mais de toute façon, le peu que j'en ai entendu n'avait rien de transcendant.

La setlist a été la même je pense que celle de Mouans -Sartoux ou du Thor

Après 4 ou 5 chansons , il nous signale qu'il va faire Babel et des nouvelles: "les spécialistes suivront sinon c'est pas grave"

Les nouvelles chansons inaudibles car une diction catastrophique et je ne saurais vraiment pas quoi en dire, il a beau nous dire que Les chiens de Californie est une chanson humoristique: difficile d'en apprécier l'humour de ce fait.

Ses interventions "je vais faire des reprises de Pierre Perret"

En gros ," vous avez un beau pays" , "demain on est à Marseille " (pas sur la liste des concerts?) avec un sous-entendu peu aimable m'a-t-il semblé.

L'ensemble m'a donné l'impression d'une unité de ton sans rien qui émerge, rien qui décolle,même Le blues du cygne qu'il fait en rappel est poussif, il fut un temps où il nous aurait fait de bonnes interventions de guitare debout et en transe , là rien.

Le bassiste chaloupe et tente de nous faire taper dans les mains de temps en temps, mais sur quoi? Le batteur, que j'apprécie par ailleurs, tape trop fort pour des chansons qui ne le justifient pas

Le rappel n'a pas été très insistant, le public à l'image du concert n'étant pas très chaud,et la lumière s'est vite rallumée.

Je me suis ennuyé durant tout ce concert, idem pour la personne qui était avec moi et aime JLM. Quelle déception!

La promo de Babel est déjà faite, alors faire 4 ou 5 titres OK,+ des nouvelles pourquoi pas?, mais pas un seul titre ancien , pas une reprise...avec tous les bons titres excitants en live de sa discographie, quel dommage...pour les spécialistes....

Je n'ai même pas été à la dédicace cette fois, car je ne sais comment il aurait pris le fait que je critique sa prestation.

C'est la sixième fois que j'assiste à un de ses concerts cela risque bien d'être la dernière.

Vivement le concert de Bertrand Belin en décembre à Poitiers, je l'ai vu il y a deux ans et c'était excellent, et je pense, j'espère qu'il en sera de même encore cette année.

E

Et bien! Après qu'on ait navigué dans l'unanimisme en cette tournée qui prenait la forme d'une longue Dordogne tranquille, le retour de Patrice est un peu étonnant... Voilà de quoi rajouter peut-être un paragraphe dans la monographie des muratiens, l'un des rares articles de fond qui soit paru ici., autour de l'analyse des muratiens anti-babeliens allergiques au tabouret.

 

- La libre Belgique a livré également un article peu convainquant sur le concert de NAMUR:

http://www.lalibre.be/culture/musique/a-namur-murat-en-musique-plus-qu-en-paroles-5622134e35700fb92fc802f9

"A NAMUR, MURAT en musique plus qu'en paroles

Annoncé par la maison de la culture de Namur comme accompagné par The Delano Orchestra, Jean-Louis Murat s'est pourtant présenté vendredi 16 octobre en formation réduite, comme en février dernier, au Botanique de Bruxelles. La formation et le chanteur ont entamé leur collaboration en 2013 à l’occasion des cinquante ans de France Inter, laquelle s’est poursuivie sur « Babel », double album paru il y a tout juste un an, désormais en tournée. Sur scène, Murat est épaulé par un trio de musiciens de base: basse, percussions et claviers. On était pourtant impatient d’écouter les cuivres de Julien Quinet qui donnent à « Babel » une couleur intéressante.

 

De « J’ai fréquenté la beauté » à « Tout m’attire », Jean-Louis Murat aura égrené quatorze titres (tirés du dernier album mais aussi inédits) entre nostalgie et fausse nonchalance. L’harmonie musicale entre le chanteur et le groupe est indéniable, et leur complicité naturelle. Le résultat est plus engagé et énergique que dans la version studio. Mais, même en tendant l’oreille et en se concentrant à l’extrême, les paroles prononcées par le chanteur ne sont que rarement compréhensibles. En résulte un salmigondis que seuls ceux qui connaissent les chansons par cœur auront pu décrypter. Sur scène, l’ambiance est chaleureuse malgré un jeu de lumière peu convaincant. Quant au public, trop sage, il ne répondra pas à l’invitation du bassiste de taper dans les mains sur un titre jazzy inédit (qui pourrait s’intituler « Quel malheur pour des parents »). Mutique, Murat ne fait rien pour communiquer avec la salle : il faudra attendre le titre de rappel pour qu’il lance une pirouette à propos des exploits de nos Diables Rouges. Après une bonne heure de prestation où la bonne musique a supplanté les mots, la soirée s’achève sur un goût d’inachevé".

 

Ce commentaire, je l'ai entendu à Villefranche également. Et à moi d'expliquer que c'est ce qui rattachait Murat au rock et pas à la chanson française, mais la frustation peut exister... surtout avec les inédits... dont la première phrase nous surprend et interpelle ("j'ai le cafard").

 

- Dernier avis de grincheux... le correspondant local... le dernier d'une longue série qui se plaint de ne pas pouvoir faire son devoir d'information sous prétexte de ne pas pouvoir faire autant de photos qu'il souhaite pour sa collection : http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2015/10/14/njp-a-nancy-monsieur-murat-j-ai-frequente-la-beaute

 

- Sur Nancy, voici un message que j'ai reçu de la part de Stéphane... Je ne sais pas si on peut se fier à son jugement vu les très aimables commentaires qu'il en a profité pour faire sur le blog... mais ça fait quand même plaisir! Il nous raconte un moment un peu inédit en fin de concert:

 

Voici donc mes impressions du concert de Jean-Louis Murat, le 13 Octobre dernier, dans cette noble Salle Poirel, dans le cadre du festival NJP (Nancy Jazz Pulsations).

Après une première partie un peu faiblarde, il est déjà tard quand Jean-Louis Murat entre sur scène, suivi de ses musiciens. Dès les premiers accords, le plaisir envahit toute la salle. Le public est concentré et vite conquis. La qualité du son est excellente, le rideau en fond de scène, mis en relief par les éclairages, est du plus bel effet.

Je vois Jean-Louis Murat pour la première fois (bien que fan depuis 10 ans…prenons pour excuse que j’habite à l’étranger, dans des pays où il ne tourne pas souvent !), et tout le long du concert je suis comblé par sa présence. Quel charisme. Je le trouve plus mince que prévu, et assez pâle. Il enlève son écharpe au bout de 20 minutes, et sa voix devient vraiment belle. Au début je me demandais si sa voix allait tenir le coup, à froid, limite cassée, et lui visiblement un peu grippé. Il sirote son thé. Il n’est pas bavard, ses textes parlent pour lui. Tout y est. Une communion s’installe avec le public, connaisseur.

Les musiciens sont absolument excellents, et forment un très bel ensemble pour ces interprétations de Babel de toute beauté. Jamais on n'est en manque de la trompette, du violoncelle, etc…. En fait c’est un vrai beau groupe de Blues. La basse est suave au possible, la batterie jazz, les orgues très harmonieux (à la fois discrets et démultipliés !). La maitrise des variations de tempo en cours de morceau est impressionnante. L’ensemble flotte, et porte les chansons.

Je trouve Jean-Louis Murat très zen. Taiseux et cool. Concentré et soigneux. Zen et soin.

Il devient un peu plus bavard en fin de concert et semble apprécier la « communion » avec le public le remercie pour sa « ferveur ».

Une femme lui lance « On t’aime Jean-Louis, arrête de faire ton….. » Elle cherche ses mots, il lui répond « ton mal aimé, tu veux dire » et se lance dans une improvisation insolite « Je suis le plus grand des mal aimés ».

 

Les titres joués sont (Babel + nouveaux morceaux) :

- J’ai fréquenté la beauté

- Chercher la femme

- Les ronces

- Vallée des merveilles

- Chagrin violette

- Vivier de l’amour

- Neige et Pluie au Sancy

- Col de Diane

- (Quel Malheur pour tes Pparents) Le chien de Californie

- Frelons d’Asie

- Long John, avec un beau duo Piano / sifflements de Murat

- Le cafard

- Qu’est-ce qu’au fond du cœur

 

Rappel :

- une chanson douce (courte impro)

- Tout m’Attire

 

Il est bientôt minuit, donc un seul titre en rappel. Il est même trop tard pour les dédicaces (« il est déjà parti », soi disant) mais c’est pas grave, c’est sur scène que la star nous comble. Je demande de lui faire transmettre nos petits cadeaux d’Allemagne (une carte postale d’Ulm, des tisanes pour la gorge, des plaquettes de chocolat pour les musiciens) et nous partons fêter ce concert en ville avec une bonne bouteille de Bordeaux, à la santé du poète.

 

Merci à Patrice et S.

N'hésitez pas à faire comme eux et nous livrer vos impressions ! D'ailleurs, je vais de suite faire un noeud à mon kleenex afin de ne pas oublier mon compte-rendu du concert de Villefranche... même si je suis à Saint-Tropez... D'ailleurs, c'est pour le travail: le travail du blog... enfin un peu.

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 13 Octobre 2015

 

En attendant que je rédige mon compte-rendu du concert de Villefranche, voici un retour sur le concert de MONTROUGE pour étoffer votre soif de connaissance, votre curiosité qui pourrait il est vrai être sans doute plus utile à l'humanité, si elle se portait sur un autre sujet, comme l'écologie, la lutte contre le cancer... mais ma foi, nous en discuterons une prochaine fois... ouah, sexy la nouvelle miss météo de France 2. hein? euh, oui.

 

Retour sur Montrouge.

 

- Avec Martial, l'animateur de Destination JL Murat sur fb:

CR du concert de Murat au Beffroi à Montrouge.Le 10/10/15
Pourquoi aller voir un concert de Murat à Montrouge à 300 bornes de la maison alors qu'on pourra le voir le 03/11 à Grande-Synthe à 15km de chez nous et le lendemain à Armentières à 60 km ? Et bien tout simplement parce que quand on aime, on ne compte pas ! Et puis,les concerts en région Parisiennes nous permettent de voir ou revoir les membres du groupe Destination JL- Murat et de partager ainsi avec eux ces merveilleux moments que sont les concerts de Jean-Louis. Arrivés assez tôt sur place devant cette imposante structure du Beffroi, on s'installe en terrasse car le soleil est de la partie et c'est assez rare pour être signalé pour les dates de JL-Murat en région Parisienne . Un petit coucou à Antonin Lasseur qui nous avait livré une très belle 1ère partie sur la date à Creil et c'est au tour des membres du groupe de nous rejoindre [...] On évoquera Jean-Louis et ses inédits en tournées. Pourquoi ne rejoue t-il pas d'anciens titres sur scène? Ou trop rarement à notre gout ..... Quelques tables plus loin, les musiciens de Jean-Louis, Cris, Steph, Gael,ainsi que Matt Low, ses musiciens et les techniciens profitent également de ce beau soleil d'automne. 19H30, ouverture des portes du Beffroi, salle récemment rénové avec un grand hall d'entrée, de très grands escaliers pour accéder à la salle de concert. La déco est moderne et de très bon goût, il ne manque qu'un bar pour rendre l’endroit plus accueillant et plus convivial. La salle est superbe est sera bien remplie pour le concert. Le balcon qui devait être fermé,sera finalement ouvert avec les achats de places de dernières minutes. La salle se remplit doucement et d'autres fidèles de Murat nous rejoignent comme Virginie, ce couple de Blois que nous croisons souvent et Pierre Krause qui avait organisé la belle soirée Livre Unplugged consacré à JL Murat à La Bellevilloise, l'hiver dernier. 20h30,Matt Low entre en scène accompagné d'un bassiste,d'un batteur et plus tard d' un violoncelliste qui les rejoindra pour 2-3 titres. Matt Low interprétera 3 titres de son EP sorti récemment," Blow " très efficace des les 1ers accords et ce riff de guitare qui fonctionne très, très bien. Ce titre a tout d'un single que l'on pourrait entendre sur France Inter. "BanzaÏ" et "Misty" au tempo plus lent mais avec une guitare bien présente et le violoncelle en plus fonctionne très, très bien également. La voix de Matt Low me fera penser à celle de Bertrand Belin, à Biolay et Pierre- Emmanuel me dira :"ou Delerm". En fait un mix des trois, une voix grave bien présente pour une première partie qui m'aura vraiment convaincu. Un artiste à suivre de près pour une carrière solo qui s'annonce prometteuse. Pour tout vous dire, Matt Low m'a "attrapé" de suite, là ou Alexandre Rochon m'avait laissé de côté à Koloko. Question de goût certainement !

Après le travail des techniciens pour régler les instruments,la lumière s'éteint et c'est au tour de Jean-Louis accompagné de ses musiciens d'entrer sur scène sous des applaudissements nourris. Pas de guitare 12 cordes ce soir, elle était réservée au concert " équitable " de Mouans-Sartoux. Jean-Louis effectuera tout le set avec sa fidèle Fender Telecaster sauf pour "Heureuse la brute" qu'il jouera avec une Baldwin que je n'avais encore jamais vu en concert. Le set commence par "J'ai fréquenté la beauté" (un peu expédié) qu'il ne devait jouer qu'une seule fois en concert nous avait-il dit à La Maroquinerie ! Dès le 2ème titre "Chercher la femme", 1er inédit de la soirée, on sent un Murat plus appliqué au chant pour une chanson qui fait mouche à la 1ère écoute. L'enchaînement avec "Les Ronces ", encore sublime samedi soir sera du plus bel effet avec les claviers de Gaël . "Vallée des merveilles" et "Chagrin violette" avec un tempo beaucoup plus lent seront très bien accueilli par le public également. Pour ceux qui étaient à Koloko, on reconnaîtra ensuite " Le grand vivier de l'amour" avec ce refrain très efficace " Dans le grand an an an vivier de l'amour" joué sur un tempo plus rapide qui fera se dodeliner sur leurs sièges les 1er rangs . Puis Cris saisit le tambourin pour une intro énergique, certains aux 1er rang chantonnent des ouh ouh ouh croyant reconnaître "Qu'est-ce qu'au fond du coeur", mais erreur c'est bien "Neige et pluie au Sancy" toujours aussi bon en live qui fera se lever la fille de Laetitia pour quelques pas de danse. Son petit voisin quelques sièges plus loin restera lui plongé dans un profond sommeil que JLM avait remarqué ! Jean-Louis nous amène ensuite au col de Diane avec des chœurs de CRIS du plus bel effet. Viendront ensuite 2 inédits " Heureuse la brute " et " Les chiens de Californie" au tempo plus rapide que pour "Chercher la femme" et "Le cafard ". A la première écoute,j'ai préféré ces deux dernières mais les premières impressions ne sont pas toujours les meilleures et je serais donc très attentif aux prochains concerts.
" Les frelons d'Asie" me fileront encore la chair de poule, quelle merveilleuse chanson tout de même ! Elle sera suivie par " Long John ", version plus courte me semble -t-il et par " Le Cafard ", le meilleur inédit de la soirée avec son refrain "On va tout savoir, face caméra,allez couper...." Un très bon titre avec un texte dont seul Murat a le secret . J'espère qu'il sera sur le prochain album mais après le concert Jean-Louis a laissé planer plus qu'un doute !
Une version lente de "Qu'est ce qu'au fond du coeur " clôturera le set à ma grande surprise puisque 19 titres étaient présents sur la Setlist. J'en ai profité pour lancer mon " T'es le meilleur Jean-Louis ! " et ce dernier en quittant la scène a acquiescé de la tête !
Pour le rappel Jean-Louis touchera le coeur des filles avec "Tout m'attire " et le concert prendra fin avec une belle version de " Mujade Ribe". Au final, 16 titres au lieu de 19 mais JLM était malade(exit "Blues du cygne", "Noyade au chambon" et "La chose après". Il nous dira qu'il a pris froid au pays des rats taupiers, que Cris et Gael étaient malade également et que Steph le serait demain ! Au final, un excellent concert dans une superbe salle avec une très bonne acoustique même si Marie Audigier nous dira que les artistes lui ont fait la remarque qu'ils n'entendaient pas beaucoup les réactions de la salle. Et pourtant chaque titre était accompagné d’applaudissements nourris ! La complicité entre Jean-Louis et ses musiciens fait plaisir à voir et cela devrait nous donner un superbe album qui sera enregistré fin novembre. A noter également les superbes lumières de "Gabin" que je féliciterais à la sortie des artistes car c'est la première fois que je vois un concert de Jean-Louis avec d'aussi belles lumières!
Pas de séance de dédicace donc pour Jean-Louis mais après l'achat du CD live à La Maroquinerie et de L'EP de Matt Low , j'en profiterai pour lui dire tout le bien que je pensais de sa prestation.
Marie-Laure ayant acheté des chocolats pour Jean-louis,on décida donc avec Marina de l'attendre à la sortie des artistes. On félicitera les 3 musiciens pour leur belle prestation,on échangera quelques mots avec Marie et Jean-Louis se présentera enfin chaudement vêtu ! On lui dira tout le bien qu'on a pensé du concert et des inédits . Je lui dis que " Le Cafard " est sublime et il me dit "oh lala elle ne sera pas sur l'album,aucun des inédits de ce soir n'y figurera ! C'est juste pour que Cris fasse I got the blues !" Mais qui croire ? Puisque les techniciens n'ont pas voulu me donner de Setlist parce qu'elles étaient soi-disant annoté pour le prochain album. Marie-Laure offrira ses chocolats, Marina fera dédicacer le Vinyle (live) avec du Gloss et recevra une peinture de guerre sur la joue !
On lui dira qu'on se revoit à Grande-Synthe et Armentières,il nous souhaitera bon retour "car vous avez encore de la route!" On lui dira qu'on dort sur Paris ,chez Marina ce soir ! Ah les belles amitiés Muratiennes.....
On le quittera là sur le trottoir et on a déjà hâte de le revoir sur scène début novembre pour reprendre notre "dose " de M
urat !

 

Merci Martial

 

- Le camarade Sy! a lui aussi fait son compte-rendu pour Froggy Delight. Apparemment, l'air extra-périf lui a fait du bien.

http://www.froggydelight.com/article-16680-Jean_Louis_Murat_Matt_Low.html

Court extrait :

"Le temps d'un changement de plateau et Jean-Louis Murat arrive, souriant, accompagné de Gael Rakotondrabe aux claviers, Chris Thomas à basse et du fidèle Stéphane Reynaud à la batterie. Débonnaire comme à son habitude, Jean-Louis lance un vague "bonsoir" et c’est parti…

Trois, quatre : "J’ai fréquenté la beauté", hop évacué, ça c’est fait, on n'en parle plus. Le public sait à quoi s’attendre alors que certains font des concerts best of, et que Murat pourrait très bien le faire, avec par exemple "L’Au-delà", "Le Lien Défait", "Fort Alamo", "Jim", "Le cri du papillon", "Tout est dit", "Les Jours du jaguar", etc. Mais non, le fan service de Murat, c’est de faire des chansons inédites, d’évacuer - parfois même saboter - les singles et de bousculer les autres chansons. Donc dès le deuxième morceau, un inédit : "Chercher la femme". Il y aura cinq inédits dans la soirée qui, comme le dirait Murat lui-même, seront peut-être ou pas dans le prochain album.

L’ambiance générale est plutôt douce, calme parfois planante, il est loin le temps du Murat rock à grosse guitare, désormais c’est plus jazzy (je sais, ça ne veut rien dire), porté par les volutes de piano de Gael et la basse ronde de Chris, le traitement des chansons est parfois minimaliste mais sans jamais manquer d’énergie, et d’inventivité. Il faut dire que la voix de Jean-Louis y est pour beaucoup, même s’il était grippé comme il nous l’avouera plus tard, la voix est toujours aussi juste, un parfait instrument qu’il maîtrise et dont il joue à la perfection sur "Les Ronces" notamment, nous convainquant que malheureusement, tout est mélancolie que l’on soit dans la "Vallée des merveilles" ou non. A de rares exemptions près, l’absence de cordes et de cuivres ne se fait pas sentir, quand on connaît les chansons évidemment parfois cela manque un peu, mais que ce soit "Neige et Pluie au Sancy" ou "Col de Diane", on découvre avec plaisir ces nouvelles versions, plus envolées presque plus fluides parfois.

C’est vraiment sur les inédits que le groupe donne à voir ce dont il est capable, ou peut-être parce que nos oreilles sont moins polluées par les versions précédentes, vu qu’il n’y en a pas. Si "Cherchez la femme" était toute douceur, "Le Grand Vivier de l’Amour" est plus pêchu, évidemment ce n’est pas forcément facile de comprendre les textes, et de saisir toutes les subtilités par exemple un moment j’ai compris "se souvient de Bernard Debré", mais je me demande bien ce qu’il ferait dans le grand vivier de l’amour. "Heureuse la brute", puis "Le Chien de Californie" viendront s’ajouter aux inédits du soir, ce chien ressemble presque à une chanson que Joe Dassin aurai pu écrire pour France Gall, c’est un compliment, "quel malheur pour des parents d’avoir mis dans leur lit ce chien de Californie", Chris et Stéphane rajouteront quelques chœurs, rendant le tout encore plus léger. Chris d’ailleurs donnera à plusieurs reprises de la voix, remplacer une petite blonde par un grand black il fallait oser, rajoutant de légers râles rendant les chansons encore plus planantes. Dernier inédit de la soirée "Face Camera" (ou j’ai le cafard peut-être, ce sont des inédits donc je peux choisir le titre que je préfère), parfaite chanson en forme de road movie, où JJ Cale n’est pas loin, dont il serait vraiment dommage qu’elle ne figure pas sur un album, comme un voyage entre la Haute Savoie et la Bretagne".  Le début et la suite  à lire : http://www.froggydelight.com/article-16680-Jean_Louis_Murat_Matt_Low.html

Retour sur le concert de Montrouge de Jean-Louis Murat

LE LIEN EN PELUCHE

 

Non, pas en peluche, il est bien vivant sur scène le petit chat d'Agnès... euh, de Morgane Imbeaud.

 

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/clermont-ferrand/2015/10/13/les-songes-de-leo-la-premiere-a-lopera-theatre-de-clermont-demain-a-20-h-30_11621435.html

 

Un autre article avec un reportage avec quelques images du spectacle (avec Julien Quinet):

http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/les-songes-de-leo-un-conte-musical-signe-morgane-imbeaud-murat-et-chaboute-229043

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 10 Octobre 2015

Deux chroniques du Live aux Pias NITES

Voici deux chroniques du "5 titres" Live aux Pias nites, cd et vinyle (attention, ne vous trompez pas: il existe également le live aux Pias nites des Radio Elvis... mais uniquement en téléchargement pour eux).

 

 

1) Sur le site xsilence.net: noté 17/20

Extrait:

Il parvient à magnifier ses chansons, à leur donner une seconde vie, une tournure différente, la meilleure preuve en est la paire Mustango & Muragostang, où des titres comme "Bang Bang", "Nu Dans La Crevasse" & "Belgrade" prenait une tout autre vie. il est comme ça notre Auvergnat, surtout quand il est bien entouré.
Avec le somptueux Babel sorti en octobre dernier, il y avait matière à utiliser la scène comme laboratoire, à prolonger la magie du studio pour sublimer ces titres.
Un mois avant la sortie de l'album, Jean Louis Murat & The Delano Orchestra donnaient un concert à la Maroquinerie dans le cadre des [PIAS] Nites, concert dont vous pouvez lire le report en nos pages d'ailleurs, et ils eurent la bonne idée de l'enregistrer, et d'en garder quelques titres pour un Ep, initialement sorti lors du Record Store Day 2015. Ce disque est désormais accessible à tous, alors profitons en.

Pourquoi n'avoir gardé que cinq titres sur la quinzaine jouée ce soir là, faudrait leur poser la question, toujours est il que cet Ep nous offre une version résumée du concert, avec l'introductif "Qu'est ce qu'au fond du coeur", on sent un Murat content d'être là avec ses nouveaux amis, qui est presque au meilleur de sa voix, laissant la part belle aux instruments du Delano Orchestra, une belle entrée en matière. Le public est forcément conquis, il découvre les nouveaux titres, un silence presque religieux durant "Les Ronces", où l'on remarquera une nouvelle fois que Jean Louis Murat n'est jamais meilleur que lorsqu'il est bien accompagné, lui qui pendant une période ne jurait que par le combo guitare/basse/batterie. Tout y est, le Delano Orchestra déploie ses nombreux instruments & servent à merveille à la voix de l'Auvergnat qui vit ses titres intensément.
Avance rapide, on passe au dernier titre avant le rappel, le "Blues du Cygne" dans lequel il présente un à un chacun des membres (& ils sont nombreux !), titre purement Murat, avec sa manière de chanter tellement singulière, titre à rallonge, on voudrait presque qu'il soit sans fin... Mais on ne sait pas encore ce qui nous attend, les deux derniers titres sont de purs momen
t de magie. la suite: http://www.xsilence.net/disque-9558.htm

2) Et sur le blog CHANSON des journalistes de SUD-OUEST... sur lequel on tombe souvent, avec la plume de Yannick Delneste:

http://chansonfrancaise.blogs.sudouest.fr/archive/2015/10/09/jean-louis-murat-cinq-titres-en-live-et-en-fusion-1042164.html

extrait : un cadeau aussi exceptionnel que fugace et que le public de Murat a réclamé à cors et à cris dans une diffusion plus large. D'où cette sortie nationale en CD, et vynil en cette rentrée. Même lyophilisé à cinq plages, ce live est un grand moment. La richesse des instruments Delano constitue un écrin magique pour Murat, très en forme côté voix et chant. "Les ronces" et son écoute attentive, "Le blues du cygne" savoureux, le délicat "Long John" puis le morceau de bravoure, climax cuivré et encordé où Murat escalade les octaves vers des sommets plus hauts que les volcans de son coin.

En se régalant de ces cinq extraits revisité, on redécouvre "Babel" et ses richesses qu'on explorera longtemps encore.Ce n'est pas le moindre des mérites de cette sortie. L'automne est là, l'hiver approche déjà. Vivement le prochain Murat.

LE LIEN EN PLUS PLEINS DE POILS DE CHAT

 

Une première interview de Morgane IMBEAUD à propos des SONGES DE LEO:

http://lacatch.blogspot.fr/2015/10/les-songes-de-leo-bientot-lopera-de.html

Elle y répond sur la collaboration avec Murat:

"On se connaissait déjà. On avait travaillé ensemble en 2007, sur un projet appelé "Charles et Léo". Rires. Finalement, j'ai participé à "Babel", son dernier album,  et vu qu'on  est parti en tournée et que j'étais moins timide avec lui, j'ai osé lui parler du projet. Je lui ai dit que j'avais des chansons écrites en anglais, mais qui font référence à un chapitre particulier ( il y a 10 chapitres mais 13 chansons car il y a un interlude). Je lui ai dit que cette chanson-là, j'aimerais bien la mettre en français; ce n'est pas que je ne veux pas l'écrire, car j'en ai écrit deux dans l'album, mais c'est juste que je la connais tellement en anglais, qu'au niveau des pieds, des sons, je n'arrive pas à m'y retrouver. C'est un exercice trop compliqué pour moi. Il l'a fait très bien et même encore mieux, vu qu'il me connait,  qu'il m'a très bien cernée -je pense-, il a réussi à me toucher et à presque me faire comprendre des choses auxquelles je n'avais pas forcément pensé au départ. Donc c'était super!
C'est à chaque fois très enrichissant de travailler avec lui."

 

Murat a semble-t-il comme avec Matt Low travaillé en s'appuyant sur de "l'existant", en anglais... 

Morgane Imbeaud a annoncé également cette semaine que le livre tiré de son scénario est d'ores et déjà en précommande: http://livre.fnac.com/a9086820/Morgane-Imbeaud-Les-songes-de-Leo#ficheResume

 

Léo est un petit garçon-félin gracieux qui ressemble à beaucoup d’autres enfants-félins. Les yeux pleins de curiosité pour le monde qui l’entoure et le nez à l’affût des odeurs autour de lui, il serait presque banal si ce n’était une particularité : Léo n’a qu’une oreille pour entendre les bruits de sa forêt natale. Cette marque distinctive lui cause cependant des problèmes en lui faisant cruellement ressentir le rejet dont il est victime de la part des autres, les « normaux ». Jusqu’au jour où il rencontre une petite boule de plume qui va l’entraîner dans un voyage aux multiples rebondissements. Cette recherche d’un monde meilleur peut parfois se transformer en peur de l’inconnu et révéler la force négative de la culpabilité et de la déception, face aux amis ou faux-amis. Mais, au terme de son périple, le jeune Léo prendra conscience de la nécessité de s’accepter tel qu’il est en dénonçant une normalité qui brutalise ceux qui sont différents des autres.
Un livre illustré enchanteur, parfois sombre mais totalement féerique, comme un rêve troublant traversé de cauchemars.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 10 Octobre 2015

Ah, vous savez ce que c'est, avec l'âge, on s'empâte un peu; le matin, c'est un peu plus difficile pour allumer son oeil (oui, j'ai bientôt 6 ans quand même)... et voilà qu'une semaine de concerts de Jean-Louis Murat vient de se dérouler sans un seul article dans ce blog!! Oh, my gosh! Bon, la vérité vraie, c'est que je n'ai pas trouvé grand chose à vous dire. Et le fait est que la tournée semble être une longue Dordogne tranquille : salle bien remplie, la set-liste identique avec les 4 titres inédits, le backing band comme une Chevrolet styleline de luxe, tout cela suivi par une session de dédicaces chaleureuses. Alors, bien sûr, il est question du nouvel album, et Murat l'annonce soit pour Mars, soit pour Avril. Voilà donc en quelques mots... En tout cas, moi, ça sera à Villefranche sur saône lundi, au théâtre, avec mon papa et ma môman...

Mais tout ceci dit: j'ai quand même ce matin, 3 ou 4 choses à vous dire...

1) ouhouhou Un nouveau titre ouhouhou du LIVE AUX PIAS ouhouhou NITES a été diffusé ouhouhou:

2) Le réalisateur du clip "J'ai fréquenté la beauté" nous informait que la vidéo a été sélectionnée pour le 30e Festival International du Film Francophone. Le réalisateur, c'est Alexandre ROCHON, Alexandre Delano qui s'est rendu sur place pour l'occasion (après son concert à Paris au divan du monde). Voici la photo qu'il a partagée: (sous titre : la Belgique aime toujours autant JLM).

 Semaine 41: live, article, concerts (Montmorillon, Bruz)...

3) On reste en Belgitude, avec un article de l'AVENIR. Il était réservé aux abonnés mais un appel sur facebook aux amis belges me permet de vous le soumettre. L'article fait passer le concert de Murat pour un happening de l'office de tourisme de la Bourboule (au vu du retour du concert de BRUZ ci-dessous -cf 5)-, on peut se dire que ce n'est pas faux, mais de là à parler d'une "œuvre totalement construite autour de la culture auvergnate", euh, comment dire? Passons). J'adore le "500 kilomètres, ça ne fait pas peur à Jean-Louis Murat"... Ah, pour sûr, avé les sabots , en charetou, ça fait une tirée.

Jean-Louis Murat, l’Auvergnat de cœur, à Namur le 16 octobre
Accueil Culture Musique - par - Bertrand LANI 8 octobre
"Le chanteur sera en concert le 16 octobre à la Maison de la culture de Namur. Il rendra hommage à l’Auvergne, la région où il réside.

Quand on évoque l’Auvergne en chansons, on pense immédiatement à Georges Brassens et sa Chanson pour l’Auvergnat. Un hymne de la chanson française mais pas un hommage à la région. Les références y étant inexistantes. Soixante ans plus tard, c’est à un artiste viscéralement attaché à ce coin de France que l’on doit une œuvre totalement construite autour de la culture auvergnate: Jean-Louis Murat. Plus provoc que le chanteur à moustache – ses coups de gueule lors de rares apparitions télévisuelles sont devenus cultes et tournent en boucle sur le web –, il prouve une nouvelle fois qu’il est surtout un artiste authentique. Pour son quinzième album studio, Babel, réalisé en terres auvergnates, Murat s’est entouré d’un groupe autochtone, The Delano Orchestra. Leur collaboration a démarré à la suite d’un concert organisé pour les cinquante ans de France Inter. Murat est littéralement tombé sous le charme des cinq musiciens parmi lesquels on retrouve Christophe Pie, vieux compagnon de route du chanteur.

Dans l’intimité le 16 octobre

De l’Auvergne à Namur, il n’y a que 500 bons kilomètres à vol d’oiseau. Une distance qui ne fait pas peur à Jean-Louis Murat puisque l’artiste aime se produire dans la capitale wallonne. On se souvient notamment de sa prestation lors du Verdur Rock de 2012. C’est cette fois dans l’intimité de la Maison de la culture de Namur que le chanteur viendra accompagné du Delano Orchestra, le vendredi 16 octobre. Escapa
de auvergnate garantie".

4) Retour sur Montmorillon!

- Dans la presse: Nouvelle République du centre ouest

http://www.centre-presse.fr/article-418324-jean-louis-murat-du-fond-du-coeur.html

Merci à Samuel Arlaud, dont on avait parlé ici, le Président de la MJC, qui m'a envoyé l'article et ajoute:

"Au sortir d’une semaine intense, marquée en lettres d’or par la venue de Jean-Louis Murat à Montmorillon, je prends le temps de vous faire passer l’article paru aujourd’hui dans la Nouvelle République du Centre-Ouest. C’est sobre et court mais relate bien la réalité.

Si je peux ajouter mon mot personnel, je dirais que nous avons assisté à un concert exceptionnel malgré la difficulté à affronter la sonorisation d’une salle en fin de vie qui va fermer pour un an de travaux.

Il est parti et on voudrait déjà qu’il revienne.

Près de 300 spectateurs un mercredi soir à Montmorillon, c’est un exploit qu’a réalisé Jean-Louis. Certains venaient de Limoges, d’Angoulême ou de Poitiers à plus d’une heure de route.

La set-liste était quasi-identique à celle du Thor. Pour moi qui avaient entendu auparavant certains morceaux avec le Delano, je n’ai pas été déçu de l'évolution: Stéphane, Chris et Gaël ont été très applaudis. Deux morceaux en quasi solo de Jean-Louis d’une émouvante beauté dont Vallée des à merveilles. Et de nouveaux morceaux que l’on a déjà envie de réentendre mille fois (cherchez la femme, le chien de Californie, J’ai le cafard…). Voilà, c’était simple et beau, avec beaucoup de travail derrière tout cela.

Son œuvre incite au dépassement de soi et des petites idées d’apparence du monde pour nous aider à comprendre ce qui est structurel, ce qui relie les espaces et les temps des sociétés. C’est en Auvergne, c’est en Poitou, c’est partout et tout le temps à la fois. Personne n’avait jamais écrit une telle géographie musicale…Il y a du plaisir pour longtemps".

Merci Arnaud, et on est tous content que le pari Murat pour votre structure ait été réussie! Bravo à votre MJC et tout le réseau des MJC d'ailleurs...

5) Un petit retour de BRUZ hier par Nicolas:

"Bonjour, j'étais au concert de Bruz hier soir. Même playlist qu'à à LE THOR (Vaucluse), mais pas forcément dans le même ordre. Avec en bonus une petite chanson impro sur les cures de la Bourboule. Après avoir bien loupé "J'ai fréquenté la beauté", Murat a donné un sublime concert. Très bon groupe, bonne nouvelle qu'ils enregistrent ensemble en novembre pour le nouvel opus prévu en mars prochain.
À bientô
t".

Un grand classique la vanne sur LA BOURBOULE... Un autre retour en images sur un Blog est à voir ici.

http://fromtheavenue.blogspot.fr/2015/10/jean-louis-murat-en-concert.html

http://fromtheavenue.blogspot.fr/2015/10/jean-louis-murat-en-concert.html

 

- Un sixième point? ou un article nouveau? J'hésite... Allez, ça mérite peut-être un article à part...

 

 

LE LIEN EN PLUS

Sera dans l'autre article du jour.

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 5 Octobre 2015

Différentes choses à partager ce soir... même si les comptes-rendus de concert se font rares cette saison. Je vous rappelle donc que vous devez impérativement nous faire part de vos impressions chers lecteurs après avoir bénéficié d'une prestation scénique de Jean-Louis Murat! C'est un ordre, vous l'avez compris. Je suis sympa, mais dans une certaine limite. Y'a pas de raison qu'il n'y en ait qu'un qui bosse!

 

1) Du côté du disque,

2 Chroniques :

- Chez A Découvrir Absolument: Gérald qui s'arrache les cheveux sur son tribute à Mustango a tout de même eu envie de nous parler de "LIVE AUX PIAS NITES".

Extrait : "Longtemps vache à lait de l’industrie du disque, le disque Live a pourtant une place à part dans la discographie de Murat. Muragostang est l’exemple même de la véritable création le temps d ‘un livre, comment emmener ses chansons ailleurs. Accompagné du Delano Orchestra, Murat confirme qu’il ne faut jamais oublier qu’il est là, et bien là. Si la surabondance de biens ne nuit pas, la foisonnante et impressionnante discographie de Jean Louis Murat finirait presque par nous faire passer à côté de perles, de chansons que nous aurions ratées comme un joueur de Clermont rate une pénalité en face des poteaux un soir de finale du Top 14. Pas un single dans ces cinq chansons gravées ici dans le vinyle, mais cinq monstres de poésie, volcans d’émotion, magnifiées qu’elles sont par la présence du groupe Delano Orchestra.

 

Ce disque prouve à ceux qui en douteraient, qu’un concert de Jean Louis Murat est une rencontre du réel. En face de nous un artisan nous présente son travail avec une abnégation et une force que beaucoup pensent absente chez un Murat souvent trop connu par le grand public via des prestations télévisuelles souvent borderline. Ici l’auteur de « Mustango » démontre que le taulier de la chanson d’ici à un chant à la sensualité faisant fondre plus que les cœurs tendre (les ronces), toujours les deux pieds plantés dans une terre nourricière (l’extraordinaire « Mujabe Ribe »). l'intégralité à lire ici.

 

- Chez Soul Kitchen... mais euh, c'est plutôt une brève. Le disque est qualifié "d'exceptionnel".

 

 

2) Du côté de la scène, (dans le désordre)

 

- une photo de la première partie de Matt Low (Aurillac) qui semble indiquer qu'il a trouvé un choriste bénévole pour remplacer sa soeur Julie présente sur le disque:

De la chronique, de la photo, de l'éco...

- Après lui, le déluge:

On n'avait eu aucun retour sur le show case de Grasse... Voilà au moins une trace un peu fadasse... Via un tweet du Maire, Jérôme Viaud, une photo!

"Ce soir show case privé de Jean-Louis Murat sur la scène de l'ECA 500".

"Ce soir show case privé de Jean-Louis Murat sur la scène de l'ECA 500".

- la set-liste du concert à LE THOR (Vaucluse): Merci Gilles

J'ai fréquenté la beauté
Les ronces
Chagrin violette
Long john
Frelons d asie
Tout m attire
Col de diane
Neige et pluie au Sancy
Vallee des merveilles
Qu est ce qu au fond...
Blues du cygne

News :
J ai le cafard
Cherchez la femme
Le chien de Californie
Le grand Vivier de l'Amour...
Heureuse la brute.

- et enfin, quelques photos de Mouans-Sartoux... avec quelques extraits vidéos. Guitare 12 cordes au programme, comme au Koloko.

http://rolandbussone.canalblog.com/archives/2015/10/05/32726861.html

photo : roland bussone

photo : roland bussone

E

 

 

 

LE LIEN "ECONOMIE" EN PLUS

 

Pias vient de faire une deuxième grosse opération (après la signature de Matt Low): le rachat de Harmonia Mundi, lui donnant accès à son catalogue jazz, musique du monde et classique. Le plus gros des indé devient encore plus gros, comme quoi être indé n'empêche pas de se plier aux régles de l'économie libérale. Harmonia ceci dit était en vente depuis deux ans. 

Plusieurs articles évoquent Murat en tête des artistes PIAS... (alors qu'il n'est que sous licence). LE MONDE lui ne se trompe pas en disant "les artistes distribués".  Plus d'infos:

http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/09/28/pias-joue-dans-la-cour-des-grands_4774778_3234.html

 

J'ai oublié d'indiquer, alors que je le voulais, je le voulais,  que Marie Audigier reste bien la directrice artistique de JL (vu sa présence à Mouans-Sartoux). J'avais émis une très vague hypothèse que la collaboration s'arrête vu que Marie avait pris la responsabilité de la maison NAIVE cet été. Il n'en est rien. A Naive, dans l'opération sauvetage, il semble qu'elle ait déjà fait signé plusieurs artistes au vu des photos publiées sur fb, notamment HEIN COOPER, le nouveau projet de Joey Starr ou le pop "Gary" (qui était déjà un artiste odjmusic)   http://www.facebook.com/naiverecords?fref=ts.  Notons aussi que Jeanne Added, une des révélations scène de cet été est chez NAIVE (comme Baden Baden... et Pierre Perret). 

 

Ca sera tout pour aujourd'hui, parce que. A demain, si Dieu veut.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 3 Octobre 2015

Interview sur le site Buzzles

Après le reportage dans l'article précédent, voici l'interview réalisée dans le cadre de l'IUT de journalisme... et publié sur le site tenu par les étudiants. Il est peu question de musique, mais de jeunesse surtout.

A lire en priorité en suivant le lien:

http://buzzles.org/2015/10/02/jean-louis-murat-je-suis-un-ouvrier-de-la-chanson/

Titre :"je suis un ouvrier de la chanson"

"Le chanteur a ouvert le Festival du livre Jeudi soir, sur la scène du parc du Château. Deux heures avant son concert à Mouans-Sartoux, Jean-Louis Murat nous a accordé un entretien, à la croisée des chemins entre culture, éducation et société. Tout en coups de gueule, bien sûr.

Quelle est la raison de votre présence au festival du livre ?

Jean-Louis Murat : Je ne sais pas, il faut demander aux organisateurs. Vous savez dans ce business, il y a un tourneur, il y a des gens qui organisent des manifestations comme celle-ci, et qui invitent des gens. Mais je ne pourrais pas vous en dire plus. Les gens pensent que nous, artistes, maîtrisons beaucoup de choses mais en réalité on ne maitrise pas grand chose.

Il y a quand même une bonne partie du festival qui est dédiée à la jeunesse par exemple. En tant que passeur de culture, ça ne vous stimule pas d’extirper ces jeunes lycéens de la téléréalité pour les ramener vers la musique, la poésie ?

JLM : Je peux vous faire une réponse à la con : si sur une centaine il y en a un qui… (il coupe). Hélas, je ne pense pas que ça ait une grande influence. Moi aussi j’ai des jeunes enfants et je vois comment ça se passe à l’école.

Ca se passe comment ?

JLM : Ils en ont plus rien à foutre des bouquins. Je pense plutôt au rôle des parents. S’il n’y a pas de bibliothèque à la maison, si personne ne lit à la maison, s’ils ne voient pas papa ou maman ou je ne sais pas qui lire à la maison, les enfants ne vont pas lire. A mon avis, c’est plutôt les parents qu’il faudrait rééduquer. C’est plutôt les parents qui donnent le mauvais exemple. On est toujours là en train de taper sur les nouvelles générations, on dit « lui il sait pas écrire en français ». Mais j’ai des enfants à l’école, ils ont des instituteurs et institutrices qui maitrisent pas le français, qui font des fautes. Ca remonte à loin cette affaire. On ne peut pas toujours taper sur les nouvelles générations en disant que ce sont des vrais crétins. Donc pour la lecture, ça revient au même. Je crois beaucoup aux vertus et aux valeurs d’exemple. C’est l’exemplarité surtout qui peut aider à former les gens. Parce que leur dire ceci ou cela, bon… L’espèce humaine est paresseuse. Si on lui donne des produits à la con pour lire un bouquin de 300 pages en 3 pages, elle le fera. C’est la société qui organise la paresse avec une extrême subtilité. D’ailleurs, elle vous fait payer des abonnements pour être paresseux. L’industrie du net est très forte pour ça, pour rendre payant ce qui avant était gratos.

La musique, c’est votre échappatoire dans une société ultra-normée ?

JLM : Oui. Arrivé à un certain âge, sur toutes les propositions que peut vous faire la société, il n’y a plus rien qui plait. Je comprend les gens qui me disent « moi y’a rien qui me branche ». Quand on me ramène à 12 ans ou à 15 ans et qu’on me demande ce qui me branche, je réponds « rien ». Dans toute cette merde, qu’est-ce qui peut te brancher ? Alors moi, j’ai résolu un peu le problème. Je me suis dis que je n’avais pas envie de travailler, pas envie d’avoir de chef, pas envie d’avoir d’horaires. En fait, je voulais être dépendant d’à peu près rien. Très longtemps, je n’étais pas à la sécurité sociale, je n’étais pas intermittent, j’avais rien, j’avais pas de carte d’électeur. Je vivais uniquement avec de l’argent liquide, totalement dans la marge, en faisant de la musique. Je m’y retrouvais, j’étais bien. Les parents qui disent « mon fils, il a quinze ans et il sait pas ce qu’il veut faire », il faut leur dire que c’est tout à fait normal vu toutes les propositions à la mords-moi le nœud. La seul proposition qui tienne, ou presque, c’est de se dire « je veux pas avoir de chef, pas avoir d’horaires, je ne veux pas avoir d’activité. En fait, je ne veux pas travailler ». Ce qui ne veut pas dire pour autant être un poids pour la société, ce n’est pas du tout ça. Mais plutôt faire les choses par passion, par plaisir. Je me met jamais dans une situation où il faut que je travaille, donc à chaque fois qu’on me propose quelque chose qui pourrait s’apparenter à une sorte de commande où il faudrait que je plie un tant soit peu les genoux devant quoi que ce soit, le pouvoir, l’argent, la réputation, la respectabilité ou je ne sais quoi, je ne plie absolument pas, je les emmerde.

« Ce que je reproche le plus à la société, c’est le fait que la marge n’existe plus »

Votre engagement, c’est aussi votre désengagement politique…

Je n’ai jamais voté de ma vie. J’adore la marge, voilà. C’est peut-être ce que je reproche le plus à la société, c’est le fait que la marge n’existe plus. On peut plus vivre en mode marginal. La société devrait laisser la possibilité aux gens de vivre convenablement et de la servir tout en étant dans la marge. Malgré mon grand âge, je ne change absolument de ligne de conduite. Je fais de la musique par instinct de survie mais c’est un instinct passionné de la survie.

Ca ne vous est jamais venu à l’esprit de retranscrire votre poésie à l’écrit ?

JLM : Je pense qu’il y a assez d’écrivains comme ça, je n’ai pas besoin de m’y mettre en plus. Régulièrement, les éditeurs me demandent si je ne veux pas faire ceci ou cela, mais en réalité l’écriture des chansons me va tout à fait. Et le reste de ce que je peux écrire, je le garde pour moi. Je ne recherche pas la notoriété. Je déteste les artistes qui pensent être assez talentueux pour jouer au théâtre, dans des films, écrire des bouquins ou dresser des éléphants. Faisons déjà une chose bien, on verra après.

Qu’est-ce que vous ressentez, à quoi vous pensez avant de monter sur scène ?

JLM : L’idéal, c’est de penser à rien. C’est comme tout. Si t’as rendez-vous avec une fille et que t’y penses toute la journée, ça va mal se passer. Avec les années, ça peut m’arriver de raconter des histoires ou de rigoler seulement vingt secondes avant de rentrer sur scène. C’est une fois rentré que je me concentre sur la dizaine de pas qui me sépare du micro. Je n’ai pas de sorte de rituel, je n’aime pas quand on en fait trop sur le métier d’artiste. Nous sommes des gens tout à fait normaux. Le mec qui fabrique une chaise, il va pas réfléchir toute la nuit sur comment il va faire le truc. Donc j’aime bien rester dans une vision strictement ouvrière, ou artisanale, de mon job. Voilà, c’est ça : un ouvrier de la chanson.

Antonin Deslandes"

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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Publié le 3 Octobre 2015

1) On commence par un petit reportage pour donner l'ambiance du concert de jeudi (compte-rendu dans l'article précédent)... et où l'on voit que les apprentis journalistes font tout pareil que les grands... mais exactement pareil... mais sans mentionner que c'est un concert annoncé il y a à peine un mois!!

news:  de l'écrit, de l'image et du son...

2) et voici donc l'interview du Dauphiné... à l'occasion du concert à LE THOR.

A lire dans son jus:

http://www.ledauphine.com/vaucluse/2015/10/02/jean-louis-murat-je-suis-un-impatient

VAUCLUSE Jean-Louis Murat :

« Je suis un impatient »

Il est le chanteur français le plus imprévisible de sa génération. Jean-Louis Murat ne mâche pas ses mots, mais c’est aussi un auteur-compositeur bourré de talent qui se renouvelle à chacun de ses disques. L’artiste auvergnat sera ce soir, à l’auditorium Jean-Moulin au Thor, le temps d’un concert. Il livre son intimité dans son dernier album “Babel” donnant une nouvelle dimension à sa créativité.

« Ce disque ne parle pas que de lui, il lui rend une forme d’hommage mais ce n’est pas le sujet principal. Je suis loin de tout ça maintenant j’ai déjà la tête dans mon prochain disque »

« L’isolement est une source d’inspiration, ne voir personne me convient parfaitement. Je vis en osmose avec la nature, celle qui m’a vu naître et qui m’accompagne chaque jour. C’est une désolation de voir l’homme se comporter comme si elle était une marchandise. Sans elle, il n’y a pas de création possible me concernant »

« Parce que ce monde qui apparaît depuis plusieurs années est pourri ! Je suis qualifié de rural mais c’est bien là qu’on voit le mal que font les politiques agricoles faites par des urbains. “Babel” est un hommage à mon village et le disque s’est fait entièrement en Auvergne, il y a une vie ailleurs que dans les métropoles et elle est tout aussi noble »

« La vie est courte, j’ai déjà passé la soixantaine je vais pas attendre des années pour me faire désirer. Je suis un impatient j’aime quand les choses vont vite, pas la peine de passer des heures sur une chanson si ça veut pas se terminer c’est que ça en vaut pas la peine autant passer à une autre ».

« Je sais pas, c’est le hasard des tournées. Pourtant j’aime bien le coin mais seulement quand il n’y a plus de touristes et ça dure pas longtemps par ici. ».

Ce soir, à 20h30 ; Rés. au 0490339680 article Celine ZUG

LE LIEN EN PLUS PUISQUE CA ME DIT

 

Pour se familiariser avec Matt Low que vous allez découvrir en première partie de Murat, on peut écouter sa session sur FIP,  et découvrir deux titres supplémentaires (qui ne sont pas sur le disque 4 titres en vente) notamment  le 1er titre où il est question de Lady, dans une ambiance delanoesque, avec le violoncelle de Bongiraud et une longue envolée  (très longue et jolie partie instrumentale finale), mais un texte minimaliste.

 

http://www.fipradio.fr/player/reecouter?play=19849#

Il y a une petite interview ensuite.

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actus Babel (de oct 2014...)

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