Publié le 28 Novembre 2016

Allez, soyons fou, soyons fou, ne résistons à aucune incongruité pour alimenter ce blog: invitons un journaliste sportif du PARISIEN à parler de Murat! ... Quoi "quoi?"? Non, je ne suis pas devenu dingue!    DOMINIQUE SEVERAC a beau être  membre de la joyeuse bande des chroniqueurs de "l'équipe du Soir" (sur l'équipe 21) qui, sans se lasser, discutent de Lass, Benzema, de Knysna ou autre Bielsa durant des heures, il n'en ait pas moins un grand admirateur de Murat et fan de bonne musique en particulier... Non! même pas de Sardou! Il a même interviewé Murat pour le journal "l'Humanité"! Oui, l'Huma!  Et on pourra même en profiter pour  revenir une fois de plus sur quelques propos de Murat autour du football, un sujet sur lequel il était régulièrement sondé (allant jusqu'à se faire chroniqueur pour Libération). Certains de ses mots sont même repris encore actuellement dans le monde entier (à propos de Zidane).

Dominique a sorti un livre avant l'euro "la face cachée des bleus", édition Mazarine-Fayard, avec quelques anecdotes croustillantes sur les coulisses de l'EDF... mais avec toujours un regard bienveillant et humaniste (de gauche?), qui est souvent sa marque de commentateur. 

(Dans les inter-ViOUS et MURAT, la catégorie "journalistes" était déjà bien représentée (avec Olivier NUC, Philippe BARBOT), pas sûr par contre qu'on recroise un jour un spécialiste du PSG).

 

- Pour commencer, j’aimerais en savoir un peu plus sur votre parcours personnel (contexte familiale, étude) si cela ne vous ennuie pas. En effet, on ne trouve pas d’éléments biographiques sur le net vous concernant, je ne sais pas si c’est quelque chose sur laquelle vous veillez. J’ai vu que vous aviez fait des études à Lyon 3, on s’est peut-être croisé sur les quais 

D. Sévérac: Je ne sais pas si c’est très intéressant en fait. Et si on ne trouve rien, c’est parce que je ne suis pas connu et que ça n’intéresse personne. J’ai fait une licence d’histoire à Lyon III de 91 à 94. Une école de journalisme (ESJ Paris) de 94 à 97.

- Comment êtes-vous rentré en « journalisme » ?

D. Sévérac: Bernard Lenief, journaliste au courrier de Saône et Loire, animait un après-midi un atelier journalisme au collège. J’avais 11 ans (c’était en 1984) et il m’a donné envie de faire ce métier. Je ne l’ai jamais revu en dehors de ce jour-là.

- Et la musique ? Votre facebook déborde de photos du Velvet, et d’un peu de Murat, parfois du Cohen, du Manset, du Bashung et très peu de football… Comment la musique est venue à vous ? (vos parents ? la radio ?....). Quelle place occupe-t-elle dans votre vie ?

D. Sévérac: Une curiosité personnelle. Beaucoup d’écoute de radio et un jour Bernard Lenoir. En 86 sur Europe 1 puis sur France Inter jusqu’à la fin. 25 ans à l’écouter tous les jours ou presque.

- Quels sont vos grands souvenirs musicaux (album, concert…) ?

Tout Murat, tout Manset, Tout le Velvet, tout Lou Reed, les Beatles, Neil Young, Iggy Pop, Bowie, Cash, Kills, Strokes, Ferré, Brassens, Bashung, Gainsbourg et tant d’autres. J’ai 2000 disques je pense, peut-être plus, peut-être moins, je ne compte pas. Leonard Cohen plus grand concert en 2008 à l’Olympia. Les Pixies à Belfort dans les 80’s. Le Velvet en 93 à l’Olympia. Lou Reed en 92 à Lyon. Dylan à Belfort. J’ai vu tous ceux que je voulais voir sauf Iggy Pop.

- Alors, je me rappelais vous avoir vu en photo avec un fan de Murat à la suite d’un concert parisien de celui-ci et je suis tombé sur une vieille interview parue dans l’humanité en septembre 99. Est-ce le début de votre histoire avec Murat ? Comment le journaliste sportif se retrouve à interviewer Murat ? (il y a effectivement quelques questions sur le sport).

D. Sévérac: Murat, je le découvre à la sortie de Cheyenne Autumn, sur Inter et dans Lunettes noires pour nuits blanches chez Ardisson. Coup de foudre immédiat. Un ami rencontré à l’école de journalisme m’a permis de réaliser cette interview. Il travaillait alors à France Soir et il a demandé à JLM si je pouvais venir. Il a accepté. On a passé deux ou trois heures ensemble rue des Tourelles chez son label de l’époque. C’était génial. Ses réponses sont fantastiques. Ma seule itw de lui. Je ne l’ai jamais rencontré depuis.

- Entretenez-vous des relations avec lui ?

D. Sévérac: Aucune

Questions rituelles :

-Votre album préféré de Murat ? et pourquoi

D. Sévérac: Peut-être Mustango. Peut-être parce qu’il synthétise tout ce que j’aime de lui, dans les textes, les mélodies, les recherches, les expérimentations, les duos. Un album symbole de ce qu’il incarne : le génie musical, la poésie chantée

- 3 chansons de lui ?

D. Severac:

1) New Yorker. Le train bleu. Ma demeure c’est le feu.

2) Noyade au Chambon. Entre Tuilière et Sanadoire. Tomber sous le charme.

3) La liberté. Au pays de Giscard. Le corridor humide.

- Un souvenir particulier d’un concert ? des impressions de Murat en live ?

D. Sévérac:   Les concerts à la Cigale entre 2000 et 2010. Tous bons, tous drôles.

Concert de Murat à l’opéra Bastille, organisé par la FNAC Bastille qui n’existe plus. Je ne me suis jamais ennuyé à un concert de JLM. Ils ont tous une saveur particulière, leur originalité. C’est chaque fois un moment fantastique.

Dominique à la sortie d'un concert de Murat (au trianon) avec Martial - t'es le plus fort Jean-Louis- de Destination Murat (fb)

Dominique à la sortie d'un concert de Murat (au trianon) avec Martial - t'es le plus fort Jean-Louis- de Destination Murat (fb)

- Est-ce que dans le milieu du sport, vous avez trouvé des gens qui partageaient votre goût pour la musique de qualité ? chez les journalistes ou des sportifs ?

D. Sévérac:  Il y en a, oui. Christophe Larcher à L’equipe vient quasiment à tous les concerts de Murat, invité par Marie Audigier dont il était le voisin ! Il n’a pas de passion pour Murat mais il aime bien. Olivier Joly, qui vient de quitter le JDD, aime beaucoup aussi sans être fan. Jocelyn Gourvennec, l’entraîneur de Bordeaux, est connu pour ses goûts musicaux originaux (par rapport au milieu dans lequel il évolue où c’est Sardou et rap pour schématiser)

- La grande passion pour l’évènementiel sportif de la part de Murat qui disait « « A part le foot et lire l’équipe, les plaisirs y en n’a pas à la pelle » en 91, semble s’éteindre à partir des années 2000 (le 2e album des rancheros ne voit pas le jour en 2002, «Ça a été un tel fiasco que ça nous a coupé la chique ! On n'est pas des professionnels les Français n'assurent pas, on n'enregistre pas Impossible de faire semblant alors qu 'on était accablés... 2006, il déclare avoir regardé la finale avec le maillot italien, puis en 2008, qu’il n’aime plus le football.

En 2013au figaro, « Le foot, ça va, j’ai lâché l’affaire… Bon d’accord, il y a MESSI, le nouveau Bonaparte, un génie. Sinon, les autres, ils sont complètement idiots, vraiment trop bêtes. C’est impossible de s’investir sur des gros nazes pareils qui ne pensent qu’à s’acheter des grosses voitures et à tirer des gonzesses. Ils sont encore plus cons que les rappeurs ! Ils n’inculquent aucune valeur. La Coupe du Monde au Qatar, ça aussi, c’est une bonne fumisterie. Ils ont acheté tout le monde, Zidane a pris une fortune, et maintenant, ils veulent la faire jouer en Janvier. Qui regarde la coupe du Monde ? Les mômes. Qu’est-ce qu’on va leur dire à ces gamins qui ont école en janvier et qui ne pourront pas se lever à 4 h du mat pour suivre les matchs ? Mais c’est quoi ce travail ! » ou encore

« « L’équipe de France c’est onze adolescents qui cherchent leur maman. Ils vont peut-être devenir des hommes à 35 ans, mais en attendant, il faut se taper une espèce de petite tribu de nigauds »

Ces dernières citations, est-ce un résumé de « la face cachée des bleues » ?

D. Sévérac: Pas du tout. C’est très drôle de la part de JLM mais moi, j’ai juste exposé des faits, raconté 20 ans de off des Bleus, sans porter de jugement. C’est au lecteur de décider.

- Dans votre interview de 99, il était assez prophétique concernant Anelka :

- " Les footballeurs, ce n’est pas possible. Je pense qu’ils ont essentiellement un rôle éducatif. La ségrégation, par exemple, diminue beaucoup grâce au sport. Il faut avoir un peu de tenue. La façon de se charger de Virenque, c’est de la gnognotte en comparaison des déclarations d’Anelka. Le joueur donne cette idée que c’est un élu, que le don lui est tombé dessus et envoyez la monnaie, tout pour ma pomme et je vous emmerde. C’est un modèle tragique. Je n’aimerais pas avoir douze ans et porter un tee-shirt Anelka. S’il prend la monnaie, c’est bien parce qu’il y a des crétins comme nous qui ont été pendant quinze ans abonnés à l’Équipe, qui se sont pelés en février à Saint-Étienne, qui ont pris les abonnements Canal pour suivre les matchs, etc. Anelka ne va pas nous dire fuck quand même. Il nous dit : " Fuck ", on lui dit : " On t’emmerde ". On t’emmerde. Quand on suivait l’équipe de Georges Boulogne, il était où lui ? Moi, j’étais à fond derrière. Avec les petits résultats de Georges Boulogne, on a peut-être construit un petit bout de parpaing à Clairefontaine où lui a été logé, nourri pour apprendre le job. Il ne va pas venir me dire fuck à moi maintenant. Je ne peux plus supporter cette mentalité ". Est-ce qu’Anelka mérite au bout du compte cette image ?

D. Sévérac:  Evidemment, c’est du Jean-Louis, c’est drôle, provocateur, subtil, génial, poétique. Il ne faut pas se focaliser sur Anelka en particulier. Il dit vrai sur beaucoup de joueurs. Après, il faut les connaître, leur parler pour bien analyser leur vie. C’est plus complexe que ce que dit JLM même s’il y a une part de vrai.

- Dans toutes ses déclarations, transpire l’enfant, ses rêves devant les exploits, et les déceptions de l’adulte… Entendre PLATINI dire : « Pardon où sont les toilettes », ça me dégoûterait (rires) … C’est la déception permanente .Ce sont des rêves d’enfance. J’ai tellement fantasmé sur tous les trucs de sport sans voir ce que c’était vraiment. C’est une façon d’aller au plus près de sa passion. Mais j’en retire comme à chaque fois de la déception.

On peut retrouver le même de genre de citations quand il parle de ses héros musicaux (rolling stones). Est-ce que pour être journaliste sportif, il faut être un grand enfant ?

D. Sévérac: Ce n’est que ça. Le foot, c’est l’enfance. La part de rêve et d’éternité. Le reste, ce sont des foutaises.

- Vous avez écrit : « Le problème des footballeurs, c’est qu’ils sont seuls, toujours dans le doute, avec une soif de reconnaissance qui ne peut pas être comblée par leurs millions ou leur vie de famille ». Le footballeur est-il un artiste comme un autre ?

D. Sévérac:Il y a des similitudes. Mais tous ne sont pas artistes dans leur expression. Il y a des Calogero ou des Garou aussi chez les footballeurs. Mais leur vie se compare même si l’un crée de l’art et l’autre ne donne que des émotions, ce qui est déjà pas mal.

- Vous êtes très élogieux sur DESCHAMPS dans le premier chapitre du livre : Deschamps, c’est un héros français. Ce n’est pas une légende comme Platini, Zidane ou Noah, mais c’est le capitaine de l’équipe de France championne du monde et championne d’Europe, le type qui a réussi partout où il est passé ». Même si Murat le tacle gentiment dans So foot, dans la chanson « la loi du sport », il dit : Elle m'a r'pris de l'aspirine Puis un ouvrage pour cinéphile Quelqu'longueurs en toile de jute Mon effigie d'Didier Deschamps ». Je vois son indulgence pour Deschamps pour le côté extrêmement populaire que l’entraineur a gardé (populaire pour Murat, donc un « fan de Michel Sardou »). Qu’en pensez-vous?

D. Sévérac:  Deschamps est très populaire en effet. Je suis élogieux sur l’entraîneur, l’homme je ne le connais pas et ses goûts musicaux m’importent peu. Deschamps ne connaît sans doute pas JLM et ça ne me dérange pas. Ce n’est pas ce qu’on lui demande.

- Sur le cyclisme.. Les déclarations de Jean-Louis ont souvent portés sur le dopage… et défendre Lance ou Virenque. « Je suis complètement étanche à ça. Pour moi le dopage n’existe pas. C’est comme la drogue, cela tue les cons ! Les gens qui n’aiment pas le sport n’arrêtent pas de parler du dopage. C’est le cas notamment du journal L’Equipe. ZIDANE ou NOAH chargés comme des mules, ça ne les a jamais dérangés ». Une petite réaction ?

D. Sévérac: Jean-Louis Murat  en rajoute, comme souvent. JLM, fait du Zlatan et j’adore ça. Tant que c’est drôle… Avec Jean-Louis, c’est toujours drôle. Le fond mériterait des heures de débat. Avec JLM, je ne sais jamais s’il pense à 100% ce qu’il dit ou s’il veut créer le débat. 

- Quand Murat critique, ça passe souvent par la critique des médias et des journalistes : en 99 , il vous disait : « Les sportifs peuvent toujours compter sur les médias pour abrutir le peuple et passer leurs petites combines ». En tant que journaliste sportif qui revendiquez une vraie position de journaliste, avec une déontologie, et pas refuser d’être considéré comme « un supporter », est-ce que les attaques de Murat contre les journalistes vous chagrinent ? (A la maroquinerie en mai dernier, il sabordait la fin de son concert dans un coup de gueule contre les journalistes) ?

D. Sévérac:  Je déteste plus que je n’aime les journalistes donc ça ne me dérange pas du tout. C’est un métier génial, que j’adore. Je m’éclate comme un fou mais force est de reconnaître qu’il est pratiqué par une ribambelle de connards et d’abrutis, qui ne savent pas écrier, cherchent le buzz et répètent ce qu’ils ont lu ou entendu sans esprit critique. Ils ne pensent quasiment jamais par eux-mêmes. En sport, c’est flagrant. Des moutons et des cons.

- Dernière question foot: quel est votre principale source d'excitation à propos de "l'année football" à venir?

D. Sévérac: Le PSG d’Unai Emery évidemment. Ben Arfa, un génie . Les Bleus et les qualifs pour le Mondial. Dembélé à Dortmund. Carlo au Bayern, le meilleur entraîneur du monde. Benzema, éternellement.

 

 

Interview réalisée par mails en septembre 2016

 

LE LIEN EN PLUS : MURAT ET LE FOOT (repères non exhaustifs)

 

1990   Chroniques dans Libé pour le  mondial 90

1991 (Les Inrocks)   « A part le foot et lire l’équipe, les plaisirs y en n’a pas à la pelle ».  

1994  Dans l'équipe,  « Toutes ces affaires dans le foot … C’est la vieille bourgeoisie contre les bougnoules »

1998  Achille à Mexico (Chanson sur Platini)

2000   Les Rancheros (foot, bières et autres, et musique) pendant l'euro 2000

2002  Coupe de monde en Corée.  disque avorté des Rancheros. Commentaire de Murat. «Ça a été un tel fiasco que ça nous a coupé la chique ! On n'est pas des professionnels les Français n'assurent pas, on n'enregistre pas Impossible de faire semblant alors qu 'on était accablés...

2004  Ode à Thierry Henry

2005 Interview dans So Foot (photo avec le maillot du barca)

2006 "Je me sens de moins en moins français, j'ai regardé la finale de la Coupe du monde de foot avec le maillot italien

2008  "je n’aime plus le football" (interviews vidéos de Magic)  "l'engouement pour le foot est un truc de vieux de con"

2009  Chanson "la loi du sport" (Elle m'a r'pris de l'aspirine Puis un ouvrage pour cinéphile Quelqu'longueurs en toile de jute    Mon effigie d'Didier Deschamps

2010 Dans La Montagne : Le décès de Fignon, ça m'a beaucoup touché ; que l'ASM soit enfin championne de France, c'est bien. Quand au football, je ne sais même plus ce que ça veut dire. Aucun intérêt.

2011  Le champion espagnol

2013  Dans le Figaro,  "Le foot, ça va, j’ai lâché l’affaire… Bon d’accord, il y a MESSI, le nouveau Bonaparte, un génie.  Sinon, les autres, ils sont complètement idiots, vraiment trop bêtes. C’est impossible de s’investir sur des gros nazes pareils qui ne pensent qu’à s’acheter des grosses voitures et à tirer des gonzesses. Ils sont encore plus cons que les rappeurs ! Ils n’inculquent aucune valeur. La Coupe du Monde au Qatar, ça aussi, c’est une bonne fumisterie. Ils ont acheté tout le monde, Zidane a pris une fortune, et maintenant, ils veulent la faire jouer en Janvier. Qui regarde la coupe du Monde ? Les mômes. Qu’est-ce qu’on va leur dire à ces gamins qui ont école en janvier et qui ne pourront pas se lever à 4 h du mat pour suivre les matchs ? Mais c’est quoi ce travail !"

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #inter-ViOUS et MURAT

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Publié le 11 Novembre 2016

Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)

On entendait parler il n'y a pas si longtemps du manque qui pouvait exister sur Clermont en matière de "tourneur". Qu'à cela ne tienne,    Matt Low a pris la galère par les cornes (ou un truc dans ce genre), et a réussi à se concocter une jolie série de dates, en s'associant à Garciaphone (Oliviez Perez qui joue aussi de la batterie pour Matt), et à Dragon Rapide, autre formation auvergnate. Une occasion de passer une bonne soirée avec 3 ambiances bien différentes, même si la guitare est bien-sûr à l'honneur.  A ne pas rater d'autant que le prix d'entrée est symbolique.

 

Dans les affiches édition Chambéry, Matt était interrogé sur sa collaboration avec Murat:

Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)

On retrouvera les 3 groupes donc:

Ce soir à Lauzanne (la Datcha)

samedi 12/11 Lyon (Bar les clameurs)      1/12 Amiens (La taverne Electrik)

2/12 Bruges (B52)                                            3/12 Lille (Lokarria)

4/12 Corni (l'antre de Manu)                          10/12 Tours (les colette's)

3/03 Tarbes (le Celtic)                                       4/03 Cassagnabère (la Pistouflerie)

la set-liste de Garciaphone

la set-liste de Garciaphone

Devant une assistance hélas clairsemée (la météo n'incitait pas à sortir hier soir),   Garciaphone en solo a ouvert la soirée, avec son folk acoustique (à l'image du prochain album en préparation, avec lequel il a travaillé avec Matt et  Zak (ex Laughed - de son vrai nom Zacharie Boisseau - dont on avait perdu la trace).  C'est intime et doux.  Après deux ou titres, Olivier commence à jouer un peu de la pédale de "sample", et sans être dans la démonstration, le set prend un virage plus rythmé... même si certains titres restent pour le moins "pointu"... (pas un hasard qu'on le retrouve à côté  "Pain noir" -ex St-Augustine- : Matt Low et lui l'accompagnent sur scène). 

Rappelons ce que Murat a dit en avril d'Olivier dans ce magazine musical fameux ("Point de vue-Images du Monde):  ils "m'épatent. Ils chantent souvent des ballades. Et même si elles sont essentiellement écrites en anglais, je les trouve d'un extrême bon goût".

Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)

Très joli final avec des boucles de guitare, et Garciaphone qui chante dans la caisse de sa guitare:

Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)

 

- Les Dragon Rapide, trio, s'emparent ensuite de la scène... avec de l'électricité. Anglais toujours de vigueur, mais pour de la brit'pop énergique, c'est plutôt logique.. C'est accrocheur et dynamique, surtout par l'utilisation des deux voix toujours très réussie  

Le groupe travaille actuellement sur un premier album et espère le sortir dans les mois qui viennent. Leurs titres sont en écoute sur leur site: https://dragonrapideblog.wordpress.com/

 

Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
(Je repars de la soirée avec un CD gravé de démos du groupe, et une belle affiche. merci).
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(Je repars de la soirée avec un CD gravé de démos du groupe, et une belle affiche. merci).

 - Et pour finir la soirée, celui qui est signé chez Pias, et qui vient aussi d'être sélectionné pour  une compil de la souterraine (en écoute), Matt Low.

On retrouve les titres jouées en première partie de Murat comme Banzaï, Mitsy, comment fais-tu ça?, Blow... et des nouveaux  qui figurent en partie sur le nouvel EP "hangar bleu" à sortir le 18/11... et qui sera soutenu par le très joli refrain de  "l'aventure".  Petite surprise pour moi: c'est Clément Chevrier, le bassiste, qui a écrit le texte..et quelques autres, et  ils ne sont donc pas tous signés par Jean-Louis Bergheaud (Matt Low m'a dit lesquels, mais je ne me rappelle plus!).  Je pense là encore un excellent moment: Matt est vraiment un excellent guitariste, et il est peut-être en passe de se construire un univers musical assez proche de celui de Bertrand Belin.  Une connaissance que j'ai la surprise de rencontrer a lui aussi beaucoup aimé.

 

Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)
Matt Low, Garciaphone et Dragon Rapide en tournée (Chambéry, 10 novembre 2016)

On parlera encore de Matt Low avec la sortie de son EP prochain, la sortie d'un clip...et une promo (Matt semble vraiment content de sa collaboration avec Pias).

Clément Chevrier,ex The Delano orchestra, et qui signe donc les textes avec JLM pour Matt Low

Clément Chevrier,ex The Delano orchestra, et qui signe donc les textes avec JLM pour Matt Low

Et pour finir, un petit solo d'une minute:

LA MUSIQUE EN PLUS

Leonard Cohen... On se contentera pour ce jour d'une reprise par le " French Leonard Cohen" (Mojo) du maitre poétique. La paix en son âme lui était déjà acquise.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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