Publié le 14 Avril 2022

 

Je crois que je vais faire ça un peu rapidement... Parce que ça recommence demain à Bourgoin... 

Après un petit moment convivial avec Benjamin qui s'est tapé 2h30 de route comme moi, et Tristan Savoie, qui s'est tapé 50 mètres à pied, nous nous retrouvons dans la longue queue immense devant la coopé, un peu avant 20 heures... Yseult (Cécile) occupe la première place et ne la quittera plus. A la fin de la soirée et en retournant sur fb, je réalise que "Pierrot" devait avoir entre 30 et 40 "amis" fb dans la salle, mais c'est avec les vraies connaissances des Pierre que je passe du temps: Pierre K (mince, j'aurais dû lui apporter son lot gagné de haute lutte dans un concours ici-même), et Pierre Andrieu de concertandco... qui pour une fois ne me tannera pas pour faire un compte-rendu. Il s'en chargera (ci-dessous)!

On se retrouve dans une ambiance kolokesque, même s'il manque quelques voyageurs lointains pour faire le compte.  En tout cas, en indigènes, il y a du beau monde:   Matt Low, Garciaphone, Sylvain Déchet (membre de Dragon Rapide), Alexis Magand de Biscuit Production... et même le peu muratien,  Zacharie Boissau (ex Zac Laughed), cette jeune génération est peut-être plus venue pour Yann Clavaizolle. On retrouve aussi Eryk e, présent lui aussi sur "AURA AIME MURAT" (comme Dragon rapide).  Les proches de Jean-Louis sont là aussi:  deux anciennes manageuses (entre autres titres), un fiston devenu bien grand, 3 rancheros, Didier Veillot qui se montre.... avant son départ en septembre prochain, François Audigier... et même il semblerait: Christophe Pie ("oui, il est là" dira Jean-louis en coulisse avant de monter sur scène.   A ses côtés, sans aucun doute, l'amoureux des koloko   Matthieu). 

Last but not least:   la maman de Jean-Louis Murat. Ce n'est pas moi qui le dévoile mais ce dernier lui-même assez rapidement dans le concert, en disant qu'il devait être sage du fait de cette présence. Il lui fera un petit coucou mignon de la main, et l'avertira encore  d'un "morceau un peu fort", lui conseillant de se boucher un peu les oreilles.  C'est donc un Jean-Louis très concentré qui joue ce soir (et c'est habituellement le cas quand il joue à Clermont), et qui ne partira toujours pas dans du blabla entre les morceaux. Signe de cette concentration -comme je l'ai déjà écrit par le passé-: très peu de cris et d'onomatopées, il y en a eu mais de manière plutôt mesurée.  Et pour cette fois, ça me manque un peu...  

 A mon sens, c’est le seul en France qui arrive à faire un genre de Léonard Cohen en français. C’est-à-dire une forme de folk assez masculin, peut-être un peu à la limite de la misogynie parfois, à la limite de la mauvaise foi  – c'est pas désagréable dans le rock le mauvais esprit – sans être donneur de leçons. Y a un côté mauvaise langue au seuil de l'existence, c’est quelque chose que j’aime beaucoup chez Léonard Cohen : cette façon d’avoir une vision du monde à la fois très désabusée et un peu ironique, sexualisée aussi, mais presque métaphysique. Ce n’est pas du cynisme, c’est au fond très poétique tout en étant très près de choses concrètes qui peuvent être un peu sales, ou un peu sexuelles ou de relations humaines pas très nettes. En fait, j’aime beaucoup ce côté pas net chez JLM. Quand il dit « je vis dans la crasse, je suis dégueulasse et alors ? », sacrée punchline, non? (rires) Et je trouve que le français sonne de manière un peu inhabituelle, parce qu’il a cette élégance littéraire, en fait, c’est ça : ce n’est pas les Béruriers noirs, on sent cette culture littéraire et en même temps ce côté crasseux, et ça c’est rare.            La féline

Ainsi, Murat en bon fils, bon père, ce n'est peut-être pas son meilleur rôle... car ce n'est pas un enfant sage.  Est-ce que j'aurais pensé la même chose s'il n'y avait pas eu les remarques sur sa maman? Le fait est qu'il dit qu'il n'aime pas forcement jouer devant ses proches.  Ce côté sage, je l'ai aussi ressenti sur Taormina par exemple, où je n'ai pas ressenti de  climax rock atmosphérique, propre aux grandes chansons de fin de concert. Je me suis aussi perdu dans "le chemin des poneys". Je pense que Battlefield aurait vraiment plus convenu à l'ambiance chaude et chaleureuse de mardi. 

Voilà, c'était pour faire mon ronchonchon... aussi parce que l'unanimisme pour un concert de Murat, menfin, ce n'est pas concevable! Enfin, si...  il se pourrait bien, car je n'ai pas entendu de réserves hier. Julien Dodon, de la Montagne, parfois ronchon aussi, a adoré. Juste entendu et vu des remarques sur la durée du concert... mais ce n'est pas vraiment recevable. On a frôlé les 1h40, c'est la durée normale. A part ça, quelle joie de se retrouver debout, et avec un public de fans.  Il y avait de la chaleur dans cette soirée auvergnate pourtant un peu fraîche. Ainsi, sur la pharmacienne d'Yvetot, certaines  (Katia?Kuelan?..) reprennent sans appel du pied du chanteur, "pour chialer dans la cuisine", et  je trouve cela très beau.  Et je regrette d'autant plus de ne pas avoir entendu les 350 personnes faire "ou ou ou ouh oui!"... D'ailleurs, j'ai plutôt trouvé les choeurs des musiciens plus en retrait aujourd'hui. peut-être qu'une impression? ou simplement est-ce l'absence de battlefield? Mais j'ai aussi  beaucoup aimé la voix très légère de Yann sur un titre ou deux. C'était subtil, et vu la qualité et le volume du son sur cette tournée,  cette subtilité est parfaitement audible. L'ingé son après le concert qui recevait des félicitations aussi pour sa prestation parlait bien de cette volonté: "on n'est pas là pour... [matraquer? faire boum boum)].  De son côté, Yann lui exprimait toute la concentration qu'il faut avoir pour accompagner Murat... et clore le titre... ou pas... Hier, à plusieurs reprises, Jean-Louis leur a donné des indications verbales ("encore..."), mais sans que ça donne l'impression d'improvisation. J'ai eu confirmation qu'il a été décidé de faire appel à Fred après quelques dates. La présence du bassiste "muscle" le jeu du groupe tout en l'affinant: Denis et/ou Murat ne sont pas obligés de remplacer les 4 cordes, et peuvent accorder plus de temps aux "enluminures".        

Pour reprendre un peu le fil du concert: pas de surprise côté set-liste : 

- Début par Jean Bizarre (intro pas très longue et sage - pas de prise de risque, 4 minutes... "merci"

- Quand je dis que Murat ne fait pas de bruits ou de cris... on doit déjà en être à une dizaine à ce stade, notamment dans l'intro qui se prolonge dans un solo planant, et vibrant au son d'une guitare métallique, "ouuhhh"...  Plus de 3 minutes, et c'est "la Princess of the cool".  Je ne détecte pas de grosses différences avec mes concerts précédents (si je suis un peu moins enthousiaste que les autres, c'est sans doute car je n'ai pas la surprise de ce set)... mais le morceau n'a jamais été aussi long: plus de 9 minutes.

- Petite intro, toujours ralenti, Ciné vox. Parfois, en concerts,  je me disais "ouah, bon sang, mais quelle voix!", un peu quand on écoute "la fille du capitaine" sur Mockba. En 2022, je n'ai pas eu cette impression, est-ce un peu le poids de l'âge, le fait qu'il joue un peu dans les aiguës... En tout cas ce soir, il s'amuse moins avec "qui ne peut feindre", mais joue un peu avec la voix néanmoins (un peu hors-micro). 6, 30

- Ma babe:  Un demi-point en moins pour la prononciation. "drrrrrrrrrrriii" à plusieurs reprises... mouais. Le rythme de la chanson ne me plaît toujours que moyennement.   C'est vraiment plus sage. Petite mise en sourdine, voir même en pause totale, pour inviter le public à reprendre "z'auriez pas vu ma babe" (je ne crois pas qu'il avait fait ça à Caluire et à Cluses), et ça marche gentillement, avec des claps... avant que ça reparte de plus belle sur un nouveau "ddrrrriii". 5,5 minutes. Ça applaudit chaleureusement.

Jean-Louis doit enlever à ce moment-là son pull, et il y a un petit jeu avec Yann parce qu'il doit le jeter au dessus de la tête chevelue pour l'envoyer en coulisse... alors que le morceau a débuté.  Rappelons que Jean-Louis a toujours connu Yann, dont les cris de bébé figure dans Cheyenne autumn. Ce soir, la complicité se ressent.

Denis qui joue depuis quelques instants l'intro de HELLO YOU ; alors que Jean-Louis s'est rapproché... un "bien, Denis, bien!" suscitant les applaudissements du public... puis c'est là que Murat indique :"il faut que je me tienne à carreau, il y a ma mère dans la salle".  De nouveau des applaudissements.... Là-dessus, sur la partie douce du titre, la voix est très jolie... et il y a un beau silence dans la salle... Si bien que Jean-Louis fait une belle pause avant de lancer la 2e partie dynamique du morceau. C'est bien vu, car le "switch" abrupt n'apporte pas grand chose. "allez, les chœurs, maintenant", et c'est les "là là là là" de compét...  "allez les gars, allez"...  Murat a un peu la voix de 1981-1984.  5 min 50 (pas de folies...).

 

Marylin et Marianne: On est presque dans la Dance musique eighties... la petite note de synthé pourrait annoncer "another one bite the Dust".  "ah ah ah ah ah" et Jean-Louis dit "encore une fois" en chantant... Puis part livrer un court solo de guitare.   On est bien debout... mais je ne vois personne danser franchement, pourtant, cela s'y prête. Jean-Louis semble se lâcher. Petite pause comme à Caluire, avec un peu de guitare... puis un moment de voix doux "avant barry white, avant Kim wilde"... et Murat de donner la consigne aux musiciens de freiner encore, et Murat de psalmodier le refrain ad libitum. Aux musiciens, "on reste là-dessus"...et Murat accélère... "encore!!!" en se déchaînant sur la guitare sur une fin qui arrive vite. 6 minutes et qq. On a eu la version longue ce soir et c'est tant mieux.

- Présentation des musiciens pendant les applaudissements. avec un "Denniiiiiiiisss!!" rigolo (on peut penser à Coluche qui crie dans un sketch "Mère Dennniiiiss!!").

- Montboudif,  toujours des petites variations avec les concerts précédents (par exemple, pas d'incitations du public à frapper dans ses mains), mais le côté sage de la soirée, je le trouve notamment sur ce titre, même si c'est propre et que Jean-Louis se lâche.  Tiens d'ailleurs, le titre fait à peine 6 minutes ce soir, alors qu'à Cluses et Caluire, on était sur 8 minutes. Jean-Louis ne voulait pas en rajouter sur "mon- boudif" devant sa maman?   Longs applaudissements.

- La pharmacienne d'Yvetot accompagnée par Denis. Cette fois, pas de perturbation de l'intro par Jean-Louis et on rentre donc bien dans le morceau. Et pour le coup, pas de réserve. Parfaite interprétation. Même si le bar qui reste ouvert fait un peu de bruit sur le côté... Jean-Louis l'entend mais reste "connecté". Moment de grâce quand le public reprend "de chialer dans le public".  Vraiment un grand moment. Le temps que Fred et Yann revient, on a le temps d'applaudir et de se remettre un peu de nos émotions (Murat qui enchaîne trop vite entre les chansons, on connaît).

- Mais on reste sur du doux... Frankie, avec une guitare qui se réveille...  Intro assez courte. Encore un joli moment, avec les chœurs. Je ne sais pas quoi vous dire de plus, mais c'est toujours un grand moment du concert. Murat profite des chœurs pour se déchaîner un peu sur les refrains. 9 minutes en suspension.

  Après avoir chanté ce qui pourrait peut-être être la France dans "La Pharmacienne d'Yvetot" ("c'est la France" a-t-il dit), encore une chanson sur le français et l'identité ("« Que n’aurais-je pas fait pour Frankie, c’est que n’aurais-je pas fait pour le pays qui m’a fait, pour la langue Française … Etant un pur produit de la langue Française, qu’est-ce que je ne ferai pas pour protéger ma langue ? »). Avant, c'était  "marylin et Marianne" qui questionne déjà son identité... qui suivait "ma babe" ("c'est une chanson sur la république").... On peut dire qu'on n'est pas loin du concert concept!

-  "chacun sa façon"...  Le public applaudit sur la longue intro plutôt mené par Denis et les choeurs. Murat intervient légèrement en voix... et ça applaudit encore... on lâche rien... Encore un peu de prononciation limite limite, mais soit... 4 min 40, c'est un peu rapide, manque un gros gros solo de guitare, mais avec la chaleur du public, c'était un bon moment. "merci beaucoup"!

- Là, encore, petite pause (Mais Murat n'a jamais cherché les paroles dans son livret ce soir)... mais en fait, c'est le bar qui fait du bruit, et quelques personnes qui discutent... et Murat ne peut pas se lancer dans "si je m'attendais" en solo. Il  prolonge un peu l'intro, commence et s'arrête de chanter, puis redémarre sans signe d'énervement... quelques instants et un beau silence s'installe.  Peut-être la plus belle version de mes 3 concerts. Ca se termine par un beau "bonjour, toi... bonjour" tout doux.

"celle-ci, elle est un forte comme chanson, alors, maman, je te conseille de te boucher un peu les oreilles, parce que ça va être fort". C'est "le chemin des poneys".  L'intro est très réussie. Murat imite le son de sa guitare, le synthé fait aussi merveille. C'est assez psychédélique. 3 minutes 50... et Murat chante "Peine d'amour Au premier jour  En peine de coeur  Peine d'amour  Peine toujours  Peine dans mon coeur"... "Encore! " et Murat bis, cette partie qui est normalement le 4e couplet. Après 4,40, on part sur le texte... et la transition est très réussie.  Le son de la guitare est parfaite, pas trop résonnante... Par rapport à Cluses, je me retrouve moins plongé dans cette ambiance brumeuse et inquiétante. A 9 minutes, Denis apporte un joli son de clavier... mais pour conclure, Jean-Louis apporte des sons étranges en tapotant des doigts les cordes sur son manche de sa guitare. (comme il l'avait fait à Cluses mais ce soir, il s'en arrête là, au bout de 10 minutes). 

Applaudissements... et c'est le rappel. Ça applaudit fort.

Ah, tiens, du piano... Quelqu'un l'interpelle "t'es pas loin!"... (réponse pas compris) puis "en tout cas merci!"... auquel Murat répond: "bein, non, c'est moi"... et c'est "l'arc en ciel" la reprise de Celentano, et c'est donc une première pour moi... et la 2e chanson, piano voix de la soirée. Là, encore, c'est parfait.  "mon chant le plus beau, le più denso", ouch, c'est beau.

Et on termine par un  "Taormina" de 10 minutes largement applaudi au démarrage. Les connaisseurs du soir ont reconnu.  Petite intro. Je ne sais pas trop pourquoi, fatigue, mais je décroche un peu. Un peu comme les chemins de poneys, on ne va pas dans le rock, mais plutôt dans une ambiance un peu étrange, psyché. 

La soirée se termine dans la bonne humeur, tout le monde est ravi...et la petite coopé nous laisse profiter de la soirée et de son bar jusqu'à minuit...

A VENDREDI! A BOURGOIN, aux abattoirs!

LE LIEN PETITES BETISES EN PLUS

Pour les bien heureux qui n'ont pas cédé aux réseaux sociaux,  sachez qu'en plus de vous avoir privé, en quelques jours,  de 458 injonctions de vote, 454  chats mignons, 104 photos de chèques de zéro euros à Valérie, 326 photos de Marine... vous échappez à quelques bêtises que je publie.  ET bien, il n'y a pas de raison! 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 12 Avril 2022

Jean-Louis n'a pas accepté les interviews pour le concert de ce soir à Clermont... mais pour Bourgoin-Jallieu, vendredi, voici une interview!

[Stan Mathis, d'AURA AIME MURAT, sera également interviewé jeudi sur la radio locale COULEURS FM]

 

https://c.ledauphine.com/culture-loisirs/2022/04/11/isere-bourgoin-jallieu-les-abattoirs-jean-louis-murat-c-est-d-abord-chanter-qui-me-plait

(à voir des photos lors d'un dernier passage aux Abattoirs)

Jean-Louis Murat : « C’est d’abord chanter qui me plaît »

Jean-Louis Murat revient avec plaisir aux Abattoirs de Bourgoin-Jallieu, ce vendredi 15 avril, avec son dernier album écrit pendant le confinement : “ La vraie vie de Buck John”.

Par Le Dauphiné Libéré - Hier à 17:02 | mis à jour hier à 18:03 - Temps de lecture : 3 min
 
Une chanson, c’est trois fois rien une chanson… comme le dit la chanson. Pour vous, inlassable artisan, qu’est-ce vraiment ? Y’a-t-il un paradoxe ?

«  Oui, une chanson c’est trois fois rien. C’est plutôt la chaîne qui fonctionne, pour moi ça marche comme ça. J’écris beaucoup de chansons, je fabrique une chaîne, chaque maillon n’est pas très important mais ce qui compte, c’est l’ensemble, je crois.  »

Vous annoncez d’ailleurs assez volontiers que vous avez encore des chansons pour la postérité : est-ce une façon de taquiner et de dire qu’il nous faudra attendre et que la chaîne continuera ?

«  Ah oui, j’écris beaucoup de chansons, j’ai été… fabriqué pour ça, et ça me convient tout à fait. Elles ne sont pas toutes consommables ou présentables. Ça me paraît très naturel, ce n’est pas difficile, c’est un grand plaisir. Je peux en écrire tout le temps, presque. Voilà, c’est peut-être un défaut. Je ne me pose pas la question. J’ai toujours envie d’écrire de nouvelles chansons.  »

“ Pas consommables” mais elles le seront plus tard ?

«  On est dans une période où tout fait polémique donc j’ai mis de côté toutes ces chansons. Je ne vais pas m’embêter avec ça.  »

 
Vous revenez aux Abattoirs, vous vous y sentez bien ?

«  J’aime beaucoup aller là-bas, j’avais une grande fidélité avec le patron qui a changé (José Molina, NDLR) on est devenus amis. Là je suis content de rencontrer le nouveau (Thomas Prian NDLR) ».

Vous venez avec “ La vraie vie de Buck John” un énième album, les comptez-vous d’ailleurs car chacun annonce son numéro… ?

«  Ce doit bien être le 25e quand même. Ça fait déjà cinq ou six albums qu’on me dit que c’est le 20e  » (rires).

Il porte le nom d’un héros de BD de votre enfance, vous parlez de “ Jean Bizarre”, de “ vraie vie”, de “ moi baladin”, cet album du confinement, est-ce un moment aussi pour davantage d’introspection ?

«  Oui c’est vraiment un spécial confinement, né avec toutes les contraintes connues, subies par chacun, moi y compris. J’ai essayé de les contourner à ma façon, avec des chansons simples. Travailler à la maison, pas avec les gens habituels, sur des formats courts. Je ne savais pas du tout où j’allais. Donc c’est vraiment un disque de circonstance, mais moi j’aime bien la contrainte. J’en ai même rajouté. Je n’avais pas ma basse donc je n’ai presque pas joué de basse. Les contraintes ne me font pas peur.  »

L’auteur, le chanteur, le compositeur, le râleur, le rêveur, le sans-peur… Je vous laisse compléter avec au moins un mot, même s’il ne rime… à rien.

«  Disons que je suis… alors ma première fonction : le papa, je dirais. Je me sens père d’abord. Ensuite, je me sens créateur. »

Vous titillez souvent la langue française que vous traitez pourtant comme un poète. Auriez-vous pu faire, être autre chose ?

«  Oui, je suis un peu dans la tradition poétique française. Et j’aime jouer de la guitare, chanter. J’écris des chansons parce que j’aime chanter. Et je suis instrumentiste parce que c’est le meilleur moyen d’écrire des chansons. Mais au-dessus de tout, ce que j’aime, c’est chanter, oui.  »

Pensez-vous chaque album pour la scène ?

«  Pas obligatoirement. C’est vrai que j’enchaîne des disques que je peux défendre sur scène. Si je ne travaille que pour moi, je n’en vends pas. Il faut que je trouve un mélange subtil entre moi et les autres si je veux continuer à faire mon job.  » (rires)

Vous appréciez aussi la musique anglo-saxonne.

«  J’aime aussi avec mes musiciens chanter en anglais. C’est bien d’abord chanter qui me plaît. J’ai mis longtemps à le comprendre. Le seul fait de m’amuser avec mes cordes vocales, j’aime beaucoup. À la maison, mes enfants me disent que je chante tout le temps. Il y a toujours une mélodie dans ma tête. Je suis une sorte de roitelet, de rossignol.  »

Jean-Louis Murat aux Abattoirs à Bourgoin-Jallieu, vendredi  15 avril, à 20h30. En première partie : Slogan. Tarifs : 15 € en prévente, 20 € sur place. Billetterie sur www.lesabattoirs.fr ou 04 74 19 14 20.

Jean-Louis joue ce soir à Clermont, il reste de la place.... dans la petite Coopé. On espère y retrouver l'ambiance des KOLOKO! J'y serai!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat, #2021 BUCK JOHN

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Publié le 8 Avril 2022

Voilà après une semaine de retard mon retour sur les concerts du 30 et 31/03. La tournée a repris en région parisienne, avant la Belgique ce week-end. A Massy, mercredi, il a joué 1h45, a plaisanté avec le public. Et les retours sont enthousiastes.. notamment Gary, anglais qui écoute Murat depuis 30 ans et qui l'a vu pour la première fois ce soir-là. Ne le ratez! Ils restent des places partout.

Bon, on ne va pas insister sur le titre de l'article... mais  parler de la météo pour entamer la conversation, ça se fait! Surtout que j'ai honteusement laissé filer quelques jours avant de me mettre à ce compte-rendu. Passer des bons moments, être en vacances... on n'a pas envie de s'asseoir et de commencer avant l'heure ses devoirs de rentrée: "racontez vos vacances et votre dernier concert de Jean-Louis Murat". J'avoue que je cherchais aussi un angle d'attaque... On fera sans. Plongeons!

 

On est lundi 4 [NDLR: quand je commence à écrire ce CR]... Dimanche 3 ok je vois: promenade. Samedi 2: famille (j'ai réussi à la caser quelque part), Vendredi 1 : coaltar et neige, détox, Jeudi: Cluses, hôtel- laotien-karoké-, Mercredi... région lyonnaise... J'y suis, je me revois: Je suis à la salle du radiant, déjà fréquentée il y a peu... euh, déjà 2013... et le mauvais temps est déjà arrivé.  Je vois arriver d'autres camarades isérois, Gilbert,  Alain (cf compte-rendu de Valence oct 2019)... Ce dernier n'avait pas du "goûté" la musique ce soir-là, mais la fidélité  pousse aussi à faire des bêtises... et le voilà, toujours là! Et autant vous le dire tout de suite, cette fois, il a aimé insistant sur l'apport de Denis aux claviers, qui permet à Murat de broder un peu plus?!

Malgré la date du 15/04 à Bourgoin, je vois ensuite Isabelle P. de Voiron, et je lui présente les Dory4  qu'elle a découvert sur le blog et dont elle a adoré l'album. J'aperçois ensuite quelques autres visages mais moins que d'habitude. Stan Mathis, d'AURA AIME MURAT nous rejoint juste avant le concert, et nous offre son cd à paraître.

On se sépare pour s’asseoir à nos places et on se dit à toute à l'heure.

Quelques minutes après 20h30, c'est parti. La salle n'a pas vraiment fait le plein.

 

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Cluses...  Le manque de soleil et de sommeil ne m'ont pas guidé vers le ski. Après un petit tour -istique entre Annemasse et Cluses, je me dirige plutôt vers la chambre d'hôtel m'allonger.

Un peu après 19 heures,  je retrouve la suissesse Barbara, à peine aperçue hier dans le théâtre moderne au coeur de la ville. En 2007, Murat jouait juste devant, sur la place.   Elle a eu une fausse joie: on lui a dit que le chanteur était dans le même hôtel qu'elle... mais en fait il s'agissait d' Ellioth Murphy qui jouait à Sconzier avec l'équipe de Musique en Stock, le festival gratuit qui se relance cette année (j'y avais vu Eicher en 2005 ou 2006, puis Murat en 2007).  Peut-être qu'on est arrivé un peu tôt, la bière réclamera de l'évacuation pendant le concert...et ça entame un peu la capacité de concentration.

J'ai une place au premier rang. A gauche! toujours se mettre à gauche!  Deux admiratrices changent de place rapidement car avec le pupitre, elles ont dû mal à apercevoir Jean-Louis.  Une dame à côté est tout excité et son mari se fâche: "tu mets ton masque... ou je m'en vais"... Et Il s'en va sur le côté, bien dégarni de spectateurs... Sur la fin du concert, cette dame partage son enthousiasme en se mettant debout et dansant.... et son mari plus loin lui aussi a oublié ses appréhensions, et profite à fond.  En tout cas,  cette anecdote révèle que certains renoncent sans doute encore aux concerts par peur du covid... et c'est une raison parmi d'autres des affluences moyennes sur cette tournée (avant le concert, j'ai appris que celui de Lille était annulé, et apparemment, c'était également le cas de Jean-Louis).

 

Caluire:   Longue, longue intro cool... la guitare groove, on n'est pas sur le rock et du gros son... "ooooohh"... et ça repart sur un tour... Jean Bizarre.  Ça balance bien. La guitare se fait un peu plus nerveuse. Ce n'est pas ma chanson préférée mais j'apprécie les parties de guitare. Premier titre et déjà intervention des chœurs de Denis et Yann. Le son est doux, et on entend et comprend bien Jean-Louis Murat.  Si le but du disque était de faire des chansons de moins de 3 minutes, encore une fois en live Murat oublie les contraintes :  bienvenue à la basse qui remplit bien l'espace, et les morceaux s'étirent. 5 minutes 40.

Cluses : Je suis au premier rang, mais le son reste doux, et on entend et comprend bien Jean-Louis Murat.  Jean Bizarre toujours...  La guitare est différente d'hier, peut-être moins punchy, mais ça passe bien. Pas d'énorme variation non plus et on retrouve la même durée qu'hier.

Caluire:  Ça enchaîne. On part sur plus calme.  Longue intro avec juste un peu d'ornement de guitare sur le rythme et la légère nappe synthétique. Après 2 minutes 30, Jean-Louis entame la princess of the cool. Ça plane... Sans renoncer au cool, Murat rajoute quelques onomatopées à côté du micro (des ouh, des anh, et petits cris de tigrous)... avant les jolis chœurs :  là là là là...  Une réussite. 7 minutes. 

Murat a déjà chaud et il s'est levé pour retirer sa veste. Il commence à jouer debout... OUI!! OUI!! REste debout!!... Mais non, il se rassoit. 

Murat commence à jouer avec sa voix "han, han" à côté de son micro, avant de se lancer sur un solo planant sur une brume synthétique.  Ça dure près de 3 minutes. C'est la Princess of the cool.  C'est peut-être un peu ralenti par rapport au disque, mais c'est assez fidèle... mais là, encore Murat s'installe : long pont très cool... La voix est belle, et le volume sonore tout est en douceur. Encore un longue partie musicale sur la fin, avec une petite variation de chœurs: "là là là là là", avec un léger crescendo de guitare plus nerveuse. Bizarre, on est encore exactement sur la même durée qu'hier. Avec l'accompagnement du piano, Jean-Louis est moins dans la liberté d'improvisation (changement de rythme et de tempo de la chanson), même si les 3 musiciens surveillent le leader comme du lait sur le feu, pour le suivre et eux aussi sont amenés à s'adapter et improviser, notamment Denis. Et on voit que maintenant, dans ce côté free, c'est huilé... autant que faire se peu dans l'envie du moment du chanteur.

On reste sur du cool... un petit "bibibibiiii"...  sur une minute d'intro, avant ciné vox...  Après le premier couplet, Jean-Louis ne chante pas "ruine" et part en marmonnement chanté, est-ce qu'il râle contre quelque chose? Il termine sur un "eeehHHHH" comme pour se reprendre... et repartir... ohhhh. Joli deuxième couplet mais si ça accroche un peu sur "collée mon âme".  Encore quelques ouuh , ahhh.. avant que la guitare s'énerve un peu. Mais on entend clairement à ce moment-là un "envoie moi du son, bordel de merde"... qui ne figure pas dans le texte d'origine de la chanson (le cinévox en effet était très bien sonorisé, même s'il n'y avait pas de dolby surround à l'époque).  Murat a donc un petit problème pour s'entendre aux retours. Côté public, ça nous surprend, tout se passait bien. Son presque un peu bas... On est tout dans le tempo, mais pas dans la fièvre électrique.  Après un pont bien rythmé, le morceau s'arrête presque... et repart sur le 4e couplet. ooohh-yayayaaahhh (pour moi, ça n'est pas du remplissage, c'est du pur Murat live!)... et reprise du premier couplet,  avec ensuite une impro sur "qui ne peut feindre, qui ne peut feindre, qui ne peut feindre (presque ad liditum)... se séparer... repris plusieurs fois...  Il pousse la voix… Très chouette!  Et on repart encore une fois sur un couplet (le dernier).  Ah, quel dommage: dans l'envolée qu'on pense finale, Murat sort encore un gros mot en hurlant... alors que c'était une version de dingue. Ceci dit ça passe presque... Le morceau s'étire encore quelques instants sans chant au son d'une guitare plus lourde.  7 minutes. Je le redis, c'était parfait, mais on est un peu désarçonné par la tension qu'a exprimée Jean-Louis... qui n'a pas encore parlé non plus.

Cluses: petit sifflement... Jean-Louis Murat joue avec un bottleneck pour débuter il me semble. Il occupe encore l'espace avec quelques cris. C'est plus sage qu'hier. Murat insiste toujours sur Qui ne peut feindre Se séparer mais très différemment d'hier et le morceau est très nettement raccourci (presque 3 minutes). C'est plus propre... et Jean-Louis apparaît détendu.  

 

A Caluire, ça enchaîne très vite… Le public applaudit un peu… il me semble à la demande de Murat. Pendant qu'il se livre à un quasi-scat : ouh ouh ben bein, brrrr, brrrr (original).  C'est un peu mollasson côté public... mais  sur scène, ça joue. Murat continue longuement avec un sort de yaourt un peu à côté du micro. Je trouve ça très réussi. On perçoit quelques bribes "nous sommes venus pour..." (répété de nombreuses fois, "pour le plaisir" peut-être?)... Cela dure longuement et moi, j'adore... L'intro dure au moins 4 minutes...  Marc, ex-Lien défait, dira du concert, qu'il a trouvé Murat en roue libre côté interprétation, ou plutôt "en pilotage automatique"...  Je n'ai pas eu cette impression à ce moment-là, beaucoup de cris, mais je trouve cela maîtrisé et au service de la musique live, et pour moi, cela transmet quand même une envie de donner et de partager avec le public, aucune impression de feintes...même si on regrettera le manque d'échange direct entre les chansons. C'est "ma babe" du dernier album.  Ça secoue... et c'est vraiment agaçant d'être assis. Murat part encore en impro vocale... avant de reprendre sur la 2e partie du texte... avec une prononciation pas terrible terrible certes... mais le morceau finit sur un long "n'auriez-pas vuuuu, ma babbbeeeee eeee"...  Ouuh, ça déménage. Plus de 6 minutes. 

 

Cluses:   Merci... et ça enchaîne... C'est "ma babe" comme hier. Murat laisse les musiciens jouer une petite minute avant de se glisser dans le rythme plus sagement qu'hier.  Quelques han han... et puis finalement, quelques variations de cris, mais pas de yaourt comme hier. IL part plutôt sur le texte : "n'auriez pas vu..., n'auriez pas vu..."... Quelques notes nouvelles de guitare... et ça démarre au bout de 3 minutes. Murat continue de s'amuser avec "z'auriez pas vu passer"... les Musiciens font les chœurs. Petit pont musical différent d'hier... La prononciation est plus maîtrisée. Ça se déchaîne bien...  même si au bout du compte je trouve le rythme de la chanson un peu lassant.  La fin est totalement différente de Caluire. Cela se fait dans un decrescendo... Murat joue l'essoufflement (le clavier aussi)... et termine dans un bref et aigu: "z'auriez pas vu ma babe". 8 minutes. 

 

Et bein, mes aïeux, on regrette vraiment d'être assis. Denis joue quelques notes de piano. Murat entame la voix "mais où est-il"... C'est l'inédit de cette tournée. "hello you".  C'est doux, c'est joli... et un bourdonnement de guitare survient, avant le changement de rythme brutal de la chanson... je trouve que la compo manque un peu d'originalité et il semble que ce soit encore une chanson de rupture ("tu n'es plus mon amour"... mais Jean-Louis lance: "allez, les choeurs!" et les 3 musiciens chantent un joli "lalalalala"... et on est accroché. "plus de ça entre nous". On comprend assez bien le texte.  "Encore"... et les musiciens repartent pour un petite série de la.  Sympa et une belle énergie, vraiment bien quand Jean-Louis lance les chœurs. 5minutes.  Le "lalalalala" est tubesque.  

Cluses : encore un "merci", un petit échange rapide avec quelqu'un... "merci d'être venu, vous me gênez un peu". Murat règle  sa guitare... et Denis débute en même temps. On continue sur la même set liste qu'à Caluire. Hello you donc. Ce début de chanson est vraiment belle... "des chasseurs me l'auront tué". Le petit larsen en moins, et le passage à la 2e partie est plus réussie. Murat nous invite à chanter les "lalala"...  Dommage que le public ne s'enflamme pas plus que ça... mais le chanteur dit encore un merci. 

On reste sur du dynamique... "ah, ah, ah" font les chœurs sur " Marilyn et Marianne"...  On reste dans quelque chose d'assez fidèle au disque mais ça s'accélère, Murat continue de donner du rythme pour lancer les chœurs (plus souvent juste Denis et Yann, et parfois Fred pour encore plus de puissance), ça sonne plus rock, avec la section rythmique qui se déchaîne. Petit moment plus calme... avant une ressortie de virage avec une guitare très rock fm.  Un peu moins de 6 minutes.  Toujours excellent.

Cluses:  Marylin et Marianne.  C'est bien accéléré... bon sang, j'ai la tête qui se balance(merde mon arthrose)... ça fait vraiment râler d'être assis (je l'ai déjà dit je sais). Pas d'énorme différence avec hier (même si la guitare ne fait pas les mêmes variations), c'est rock... Denis assure derrière aux claviers... sans que ça prédomine. C'est un peu plus court qu'hier. 5 minutes  

Je retrouve dans mes notes: "On est des débutants, comme the Voice"(pas certains qu'il l'ait dit là, mais je pose ça là).

Son synthétiseur.... Montboudif... "montboudif lui dit plus trop"... et Murat part en variation là dessus (sa dernière grande trouvaille géographique le mérite).  Je tente de lancer des claps mais arrête tu mélanges tout: c'était à cluses ça! ...Mais pas du tout! Enfin... je ne sais plus.  Mais dans mon souvenir, on me suit un peu... mais  c'est mollasson... pourtant, l'intro dure  pendant 2 minutes sans guitare. Je n'aime pas trop le côté lancinant de la compo (façon yes sir)... mais il y a ces petites accélérations au milieu des couplets qui font merveille (Tu peux dire Poupou je t'aime). La guitare arrive un peu sur la fin, avant encore une petite séquence où Murat s'amuse avec "Montboudif lui dit plus trop"...  En fin, un dernier et long et saccadé psaume: Mont-bou-dif-lui- dit- pluuusss- trooooop ooh ohhh. Murat assure et s'amuse. 8 minutes  

A Cluses, les applaudissements partent directement, je pense que Murat les demande "si vous voulez"... et cette fois, il se lance à la guitare, plutôt blues, avec un peu de vocalise pour débuter... Très chouette. Murat joue moins de l'incantation de la phrase refrain, et insiste plus sur "Montboudif" et les cordes de sa guitare. Un ou deux "cris de tigre" avant le dernier couplet. Les applaudissements reprennent... Ce soir aussi, on est prêt des 8 minutes.

Du côté de Caluire,  Murat glisse quand même un petit merci des bouts des lèvres. Fred et Yann sont partis. Le piano de Denis sonne seul pendant quelques instants.... avant la belle entrée de Murat... juste interprète:

C'est quoi
Cette Corée du Nord
Ce Bangladesh

Ces Açores  C'est LA PHARMACIENNE D'YVETOT de morituri.  Ouhh, c'est beau. Murat crooner... et il joue le jeu... Il lève un peu les bras, façon je me rends... IL a un geste brutal et violent de se frapper sur le poignet (à trois reprises dans la chanson). C'est peut-être mal compris dans cette chanson apparaissant consolante, mais c'est bien de l'interprétation et de la musique... et signifiante si la chanson est bien inspirée d'Annie Ernaux.  5 minutes 20 magnifiques.  

 

Cluses: merci...  piano... et Fred et yann n'ont pas eu le temps de lever le camp, Murat "ça y est, ils se barrent, fini le barouf"... et Murat de chercher (comme souvent) son texte dans son livret (mais pourquoi n'est-ce pas dans l'ordre de la set-liste qui semble maintenant immuable?)...  "J'aime les textes comme ça, j'ai l'impression d'être à l'école... C'est vrai : ça me plaît beaucoup"... et Denis a recommencé à jouer... "mmmm... Denis au clavier!" ... applaudissements...et difficile de dire quand le morceau a vraiment commencé... d'ailleurs, Denis s'arrête presque... et c'est Jean-Louis qui relance (pharmacienne d'yvetot)... Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise?  C'est toujours aussi beau.  Ce soir, pas de claques sur la main, et de bras en l'air, mais Jean-Louis se met un peu la main à l'oreille.  "je me casse sous périclès"...  et on ne va pas se faire voir chez les grecs pour autant [est-ce que je ne fais cette remarque systématiquement? Oui, peut-être...].  pffuh...  ouah ouh (Murat m'inspire dans les onomatopées): dieu que c'est beau.    Vraiment chouette d'avoir ce morceau piano au milieu du concert, qui offre  vraiment une jolie respiration.

Côté Caluire, le moment plus long d'effeuillage de livret pour Murat, se déroule maintenant dans un grand silence... ponctué de "bou bou bou bou" de JLM.  Un "tu les connais par coeur!!" sort du public, puis un "on est là!"... Murat répond par quelque chose de peu amène... Le public réagit par le rire, mais c'est un peu dommage.  Il dit encore un truc mais je ne comprends pas, j'entends ce que ça suscite quelques rires. 

 Piano, basse, fouets sur la batterie... durant une petite minute et présentation des musiciens: denis (Clavaizolle), Fred (Jimenez) à la basse, Yann (Clavaizolle) à la batterie... puis il se lance à la guitare. 3 minutes d'intro et c'est Frankie.  Ça reste très doux... vraiment sur un volume réduit (Murat ne pousse pas la saturation), mais on retrouve malgré tout les ambiances musicales que j'aime,  un peu de fièvre, de gravité et de tension.  Il me semble qu'au milieu, JL se plaint encore du retour... mais c'est distillé en passant.  Toujours de la tension, un "yah yah yah" plus nerveux montre que Jean-Louis se lâche... et ça sera le cas sur tous les refrains, avec des couplets très calmes...  avant un final tout en douceur cette fois. Top niveau.  Le public réagit!

CLuses:  "Fred joue de la basse,   Denis.... puis nomme quelques techniciens... Comme c'est notre dernier concert, on a essayé de... " (je ne capte pas tout). Le coup du dernier concert, il le fait régulièrement... mais peut-être a-t-il ce soir en tête l'annulation du concert de Lille qu'il a appris avant.  Bon, aux musiciens: "bon, allez-y les gars... moi, je regarde dans mon truc d'école

Murat fait un petit sifflement, et chantonne un peu... avant de monter le son de la guitare. On retrouve un peu le son saturé... Pas sûr que Yann utilise ce soir les fouets,  L'intro est moins longue et moins en guitare qu'hier.  "que n'aurais-je pas fait" est repris en chœur pendant que Murat brode en yeah et en oooh. Je me dis que c'est un titre qui finalement a presque le potentiel de Taormina ou du Voodoo pour conclure un concert. Petit loupé au démarrage d'une première phrase de couplet me semble-t-il, mais rien de grave. A la fin, mon voisin émet un beau "puutaainnn!!!" de satisfaction et d'émerveillement!  

 

Ca enchaîne à Caluire, avec "chacun sa façon" que les musiciens chantent pour démarrer... alors que Murat se lance dans un petit solo de guitare... mais l'intro ne s'éternise pas. Ma chanson préférée du dernier disque.  Bon, ça sent peu à la chaise... que Murat ne quitte pas. Dommage, ce n'est pas endiablé, mais ça n'empêche pas que ça balance bien.  Murat y va encore d'un joli solo. On a envie de pousser le volume et de se mettre debout... Bon, j'adore malgré tout.  Le morceau s'étire dans un long pont, et Murat fait la présentation des musiciens: merci d'être venus, Denis au clavier... et se lance dans une impro chantée qu'il utilise parfois : "on remercie bien fort Denis" (bis), on remercie bien fort Fred, Fred!, Fred! Fred Fred à la basse... et Yann, à la batterie, on le remercie aussi... ou ou ou ah ah", Ça fait toujours son petit effet et c'est sympa... et  ça repart à la guitare sous les applaudissements pour une petite minute. "merci!!!!". On en est à 1h12 de concert... et j'ai un petit frisson d'anxiété, mais Jean-Louis revient vite. Quelqu'un dans la salle au fond : "je suis venu de la Bourboule!!!"... Mais Murat répond un peu hors-micro :"je ne sais pas si on doit vous féliciter"... Décidément, pas envie de causer... Vraiment la seule fausse note du concert, avec ses énervements sur le retour. 

Cluses:  Les chœurs, et Murat chante aussi quelques "oui, chacun sa façon"... un peu de guitare... mais là encore, petite intro. Peut-être un peu plus rythmé qu'hier? Oui! Petite partie de guitare qui déchire... et c'est mené à tombeaux ouverts... Le titre le plus rock de la soirée... Ouh! C'est bouclé en 5 minutes, les bouquetins ont dévalé  la pente comme une avalanche... 

Un peu de réglage de guitare... "Alors, un peu d'amour alors"? Murat est seul sur scène, et chante "si je m'attendais" doucement, avec un peu de guitare. "Vous, si je m'attendais...". C'est charmant. On pense un peu aux versions nues de "je me souviens". Je comprends un peu ce que veut dire Marc quand il regrette que ça ne met pas en lumière l'une des plus belles mélodies récentes signées par Bergheaud... mais moi, j'apprécie que Jean-Louis accepte de se livrer comme ça, sans artifice... je le prends avec le plaisir de découvrir un cover,  et je ne comprends pas comment on peut dire qu'il n'a pas donné au public.  Voix belle, acceptant le silence... Ce n'est pas parfait certes (le "bonjour, toi" pourrait être mieux interprété...), mais c'est joli et encore une fois c'est bien d'offrir un autre moment particulier dans le set après "la pharmacienne d'Yvetot".   

Allo, la terre, ici, ça bouge!! A Cluses, ça enchaîne sans  rappel:.. Murat débute "si je m'attendais", en faisant un "han" ou plutôt un "ouin", qui passe sur la scène comme une voiture lancée à bonne vitesse(effet stéréo de gauche à droite). Un peu hors-sujet?   Puis,  démarrage un peu raté... il recommence... et ça continue sans fausse note. C'est peut-être plus droit qu'hier. Murat porte un peu plus la voix. Bon, j'imagine les filles en extase. 6 minutes un peu à nu, il faut le faire. Mon voisin de toute à l'heure crie : "ouah ouah ouah ouah!!!", presque estomaqué!

Murat chantonne et dit encore quelque chose qui fait rigoler les premiers rangs... et Denis lance Battlefield. Murat se lance dans un joli solo blues rock; après deux minutes: chant. On retrouve pour le coup bien l'ambiance de la version disque, les chœurs sont réussis... mais là, il y a une grosse basse et  des solos de guitare prolongent les refrains... petite pause : ouh ouh ouh [ouh] oui [il me manquait  un ouh.. mais ils vont bien par 4]... et Murat en fait plusieurs sans que le public ne réagisse... "SI vous voulez nous aider, vous gênez pas". Ça restera un peu timide, avec des gens assis... mais ça prend un peu. Jean-Louis nous dira ensuite qu'il n'a pas trop entendu le public, mais on lui indique pourtant que ça a marché. "encore"...  "encore".  Le public applaudit en rythme (plus ou moins). "merci bonsoir" dans la chanson... et JL continue encore un peu. Ouah, ça déménage! "bonsoir!!"Plus de 8 minutes, c'est mieux que 2!      

 

Cluses: Quelques notes de guitare en attendant que les musiciens reviennent... Synthé... Murat fait résonner sa guitare. Ah, c'est les CHEMIN DES PONEYS qu'on prend du côté de CLUSES après  3 minutes d'intro. Le chemin, il est  dans le brouillard matinal, ça vibre, riffs zébrants, là encore de la tension... "Je voulais vous dire pour ce qui s'est passé"... un Drame? une séparation? ... On retrouve des échos de Mustangotour. "peine d'amour... ouh...chie... yeeaaahhhhh"... et la guitare se fait violente... La voix se fait plus fort... Puis Murat émet des bruits étranges, industriels, avec sa guitare avant un nouveau départ et un "oooouuuhhhh" rageur.  Murat est un peu dans les aigus, mais ça passe. Les sons de guitare sont toujours très spéciaux, inquiétants... puis c'est une envolée rock, avec Murat jouant de la voix avec divers petits cris. Ça semble s'arrêter... et puis, ça repart encore.  A l'instant t, je n'avais pas accroché plus que cela,  mais c'était quand même une version dantesque. 11 minutes. "bonsoir, bonsoir, bonsoir" et Jean-Louis fait encore applaudir les musiciens pendant les applaudissements...Et ils quittent la scène.

Murat dans les applaudissements lance déjà quelques notes vrombissantes... ZZTOP is here. La basse enveloppe l’atmosphère. Ambiance lourde... C'est TAORMINA, un classique de fin de concert. Jean-Philippe dira à la fin du concert: " oui, en plus, on finit sur une note gaie".  Sûr que c'est inquiétant, grave, ambiance de fin du monde sous l'embrasement de l'Etna. Jean-Louis part encore sur une impro avec des voix, comme si on entendait des samples... On est monté très haut, ça redevient plus calme sur  "je suis trompé de mort... la mort est dégueulasse"... Cette fois, Murat s'exprime seulement avec sa guitare, avant de nouveau une pause... où il dit d'une voix d'outre-tombe "bonsoirrrrr,  bonneeee nuit..."... ON va faire des cauchemars avec un tel marchand de sable.. D'autant que ça continue toujours dans une ambiance apocalyptique durant quelques instants... Ouh, quelle claque!  10 minutes. 

Et ils reviennent vite (Murat ne cherche pas à se faire applaudir des heures, dans des rappels... Il estime que l'important, c'est ce qu'il a donné avant) , pas besoin de se tuer les mains. "merci!". quelqu'un demande "si je devais manquer de toi"... ET Murat de répondre "je vais demander mais ça m'étonnerait". ah, ah, "il est incroyable" dit quelqu'un derrière moi.  On part sur Battlefield. C'est plus Denis qui est à l'honneur dans l'intro, pas de gros solo de guitare comme hier. "Chantez avec nous si vous voulez"...  et Murat invite encore le public à chanter... et ce soir, les musiciens mettent la sourdine  pour qu'on puisse s'entendre... moment sympa et ça repart... et après un démarrage groovy, là, on part vraiment dans le rock... Encore une fois, une bonne claque.  Ca se termine sur les  "ou ou ouh ouh oui!" et la batterie qui martèle... avant un nouveau round... puis à nouveau, la présentation des musiciens sur un solo original... "et Denis...merci Denis"... et ça se prolonge encore brièvement.  OUchie!!  Là, le voisin y va d'un "ouaih! ouaih! ouaih"... et moi-même, je me surprends à crier un encore. On a presque atteint les 10 minutes sur le dernier titre... et on s'en arrête à 1h36 de concert. Très bien.

 

Ça applaudit chaleureusement, mais la lumière s'allume vite... et on s'en arrête là. On a largement dépassé les 1h30 (1h38).

Tout ceux que je croise ont aimé.. On peut regretter un peu le manque d'échanges directs, on est un peu dans l'incompréhension des signes d'énervements de Murat... mais il n'a pas lâché. Murat a bien joué de la guitare, de la voix, sans que  tous ses cris, ses impros, ne m'indiquent qu'il n'a pas envie de chanter et qu'il balance.  J'ai vraiment passé un super moment. Sur le coup, et on m'en fait la remarque aussi, je trouve  que la prononciation n'était pas géniale... mais je n'ai pas eu ce sentiment en faisant le compte-rendu. En tout cas, les chœurs que Jean-Louis apprécient (notamment sur Grand lièvre) apportent vraiment beaucoup.

Difficile de dire si j'ai préféré ce soir ou hier. Peut-être plus  hier, malgré les petits pépins... peut-être parce que je découvrais le set et cette formation, peut-être à cause de Taormina versus Chemin des poneys... et malgré la meilleure ambiance :  ce soir, certains ont osé se lever, danser...

Côté after: Barbara et moi nous présentons à Alexia Aubert que j'ai reconnue et qui a fait la route depuis la côte d'azur. Jean-Louis accepte de venir nous voir rapidement, et Alexia a droit à sa photo, et nous passons une belle soirée amicale... dont je ne dirai pas plus... mais on ne me reprendra pas à chanter "libertine"...  

Côté Caluire, on retrouve les amis d'"AURA AIME MURAT" devant l'entrée des loges. On est censé remettre en mains propres le disque hommage à Jean-Louis. Mais Guillaume Depagne accompagné d'Alan Gac, le caïd de Cinq7 (co-founder/director), manager de Philippe Katerine ont priorité... Ainsi que le fiston et family... si bien qu'on commence à se dire qu'on va rester à la porte. Jocelyne qui a déjà plié boutique revient nous chercher... Deux fans s'invitent avec nous. On se retrouve à 7 dans la loge où Fred et Jean-Louis divisent calmement en buvant une bière.  Jean-Louis accueillent avec plaisir et curiosité des mains de Xavier de Stardust le présent. "fallait pas" (je réponds qu'il ne fallait pas qu'il fasse lui-même autant de tribute [Manset, Dassin, Cohen]... Il commente les choix des chansons :  "ah, petite luge"... à Fred: "je t'ai filé mon meilleur texte".  "Ah, tiens, Marlène",  ou de raconter qu'il a improvisé "Gengis" sur le piano qui était dans le studio.  Murat fait son show: il m'interpelle: "et vous, qui suivez l'actualité des chanteurs auvergnats"....  et de nous raconter qu'il ne sait jamais combien de temps il a chanté, et qu'à St-Etienne du Rouvray, c'est le souvenir du Père Hamel qui l'a conduit à écourter, il ne pouvait plus faire sa musique...et qu'il est allé jusqu'à annuler une tournée suite au drame de Sohane [le nom ne me disait rien mais j'ai retrouvé l'article, je pense que c'était ça, deux jours après Murat annulait CINQ casinos de Paris, tournée d'automne du moujik... Dans ce propos, on retrouve là la sensibilité de Murat sur les drames terroristes et sauvageons... qui ne datent pas de Morituri, on a entendu ce soir Frankie, Marilyn et Marianne...].  On le remercie pour le concert, on parle un peu du rôle des chœurs, et Fred se rappelle de "sol val vi fon" du Grand Lièvre, on évoque Montboudif... Une fan lui fait signer un "buck John", et je suis témoin d'une belle accolade avec Fifi, le fidèle technicien qui a pris sa retraite, qui est là. Le régisseur sonne la fin de la récréation.... et on se sauve ravis de cette belle rencontre...

 

Quelques jours plus tard, je recevais ceci:

Et bien, nous non plus, on ne s'attendait pas à ça.... Quelle émotion.... et ça a touché énormément les participants du disque "AURA aime Murat!"

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Jean-Louis Murat en tournée:  (tiens, je vois une nouvelle date à St-Egrève à l'automne! yeah)... et moi, je me suis décidé à aller à Clermont mardi! Venez!

 

09/04/22 Bruxelles Le Botanique BE
Heure: 20:00. – Réserver mes places…
12/04/22 Clermont-Ferrand La Coopérative de Mai FR
Heure: 20:30. – Réserver mes places…
15/04/22 Bourgoin-Jallieu Les Abattoirs FR
Heure: 20:00. – Réserver mes places…
16/04/22 Rosny-sous-Bois Théâtre et Cinéma Georges-Simenon BE
Heure: 20:30. – Réserver mes places…
19/04/22 Paris Le Trianon FR
Heure: 19:30. – Réserver mes places…
03/05/22 Allonnes Salle Jean Carmet FR
Heure: 20:00.
04/05/22 Cholet Jardin de Verre FR
Heure: 20:00.
05/05/22 Ancenis-Saint-Géréon Théâtre Quartier Libre FR
Heure: 20:00.
06/05/22 Saint-Brieuc La Passerelle FR
Heure: 20:00. – Réserver mes places…
28/07/22 Notre-Dame-de-Monts Festival Ultrasong FR
Heure: 20:00.
22/09/22 Montpellier Théâtre Jean-Claude Carrière / Festival Les Internationales de la Guitare FR
Heure: 20:00. – Réserver mes places…
30/09/22 Yssingeaux Festival Le Chant des Sucs FR
Heure: 20:00.
06/10/22 Nancy Nancy Jazz Pulsation FR
Heure: 20:00.
07/10/22 Auxerre Le Silex FR
Heure: 20:00. – Réserver mes places…
14/10/22 Oignies Le Métaphone FR
Heure: 20:00.
18/10/22 Lillebonne Théâtre Juliobona FR
Heure: 20:00.
27/10/22 Dijon La Vapeur FR
Heure: 20:30. – Réserver mes places…
25/11/22 Mouscron Centre Culturel Mouscron BE
Heure: 20:00.
02/12/22 Saint-Egrève La Vence Scène FR
Heure: 20:00.
03/12/22 Montluçon Le 109 FR
Heure: 20:00.

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN, #2021 Aura aime Murat

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Publié le 4 Avril 2022

Surjeanlouismurat.com  avec la salle des musiques actuelles les Abattoirs à Bourgoin-Jallieu est heureux de vous proposer un petit concours pour gagner:

DEUX PLACES pour le CONCERT DE JEAN-LOUIS MURAT à Bourgoin-Jallieu. le 15/04

 

Les précédents concours du blog s'adressaient aux lecteurs fidèles et avaient avant tout pour but de leur faire s'arracher les cheveux... Les billets étant presque déjà donnés (16 euros),  je ne vais pas faire difficile...

photo: L.Herbinia

 

Vous avez jusqu'à dimanche 18 heures pour m'envoyer la première chanson jouée par Jean-Louis Murat lors de son concert aux abattoirs de mars 2012,  l'une de ses nombreuses venues dans la ville.   Vous pouvez participer en vous abonnant sur la page facebook:   https://www.facebook.com/Sur-jeanlouismurat-blog-non-officiel-sur-Jean-Louis-Murat-127146720701675  et en me contactant sur messenger. +  ou via   "contact" en bas de page, en me donnant votre nom et prénom et lieu d'habitation.  Les réponses positives seront départagées par tirage au sort.

Et pour les curieux, je vous fais  l'article:

Jean-Louis Murat en concert en 2022, c'est un show gentillement électrique et groovy, avec 3 excellents musiciens qui l'accompagnent : le fidèle Fred Jimenez (As dragon, Johnny Hallyday),  Denis Clavaizolle (Daniel Darc, Bashung), et Yann C. (H Burns...). La voix de Jean-Louis Murat est intacte, et les nombreux choeurs proposés par les musiciens renforcent le côté pop du set... mais chaque concert de Jean-Louis Murat est différent: intro, tempo, interprétation, partie de guitare... Murat ne chante jamais une chanson de la même façon. Un artiste à part, qui a vu récemment 16 artistes de sa région produire un tribute en son honneur "AURA AIME MURAT", un slogan qui se ressent à chaque concert dans sa région!

 

#bourgoinjallieu  #smac  #musique #rock  #lyonmusique  #lyon #concours #gratuit

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 30 Mars 2022

On commence par une interview phoning et rapide sur France Bleu pays de Savoie. Un Jean-Louis Murat peu en verve... face à une animatrice toute dynamique et qui assure les auditeurs d'un JLM à la vitalité intacte...

 

-Qu'est-ce qui vous donne Envie de danser? Ca ne l'inspire pas... "la musique en général"

-Votre nouvel album? "une suite de chansons, de mec de notre époque, les gens comprennent ce qu'ils veulent"

-Auvergne?  Cela m'inspire, je suis né là

-Votre plus beau moment de la journée?   Quand je me suis réveillé... Je pense à mon petit déjeuner, et la musique vient après. Je suis un professionnel.

et de dire au revoir: sur un ton désarmant et sincère  'J'espère que je ne vous ai pas fait pas trop ramer... Je suis désolé..." 

 

Il reste des places au ALLOS alors n'hésitez pas. Viendez! Et en plus, il y aura de la neige sur les sommets, Murat va ses blagues sur les hauts-savoyards et tout ça.... saluer le régional de l'époque: le Suisse Fred... parler du pays du fromage: l'Auvergne... et il y aura même de la musique... et moi, et Barbara...

https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-spectacle-de-17h07/pays-de-savoie/jean-louis-murat-en-concert-le-jeudi-31-mars-a-20h-theatre-des-allos-a-cluses

- Mis à jour le

Jean-Louis Murat a l'énergie intacte, la rébellion a fleur de peau, et cette envie, toujours de jouer de chanter de danser. L'auteur, chanteur, guitariste joue en concert jeudi 31 mars à 20h Théâtre des Allos à Cluses. "Suicidez- vous le peuple est mort" ! 40 ans après ce mythique 45 tours, Jean-Louis Murat revient avec un nouvel album.Jean-Louis Murat est en concert. Jeudi 31 mars à 20h Théâtre des Allos à Cluses

C'est le retour de Murat à Cluses après son show devant 3 mille personnes de MUSIQUES EN STOCK, le 7/7/7, 2007.  Mes vidéos de l'époque :  http://www.surjeanlouismurat.com/article-evocation-de-concerts-cluses-et-bulle-78819607.html

 

Cluses en 2007 par JP Lesage

 

2)  Pour CALUIRE CE soir, deux articles:

- LYON CAPITALE, rapide:

Concert au Radiant-Bellevue : la vraie (en)vie de Murat

Jean-Louis Murat  revient l’année de ses 70 ans dans quelques-unes de ses salles préférées dont le Radiant fait partie depuis maintenant quelques années.

Ce n’est sûrement pas le confinement qui allait ralentir le rythme de stakhanoviste auquel se soumet Jean-Louis Murat depuis maintenant une trentaine d’années, alors qu’il produit un album par an au bas mot.

N’ayant guère eu l’occasion de défendre sur scène son précédent Baby Love (2020), le voilà déjà revenu en 2021 avec La vraie vie de Buck John – du nom d’un des héros des BD de son enfance – sur la pochette duquel on le voit habité par une envie certaine d’en découdre guitare à la main. Voilà donc une collection de ballades rock-blues-folk revenues à une certaine simplicité après quelques détours stylistiques – et Murat n’est jamais meilleur qu’en s’abreuvant à la source de ses dieux.

 

- Et LE PETIT BULLETIN, plus conséquent, avec la plume que j'aime retrouver de Stéphane Duchêne. Et il en profite pour parler de "AURA AIME MURAT"

https://www.petit-bulletin.fr/lyon/musique-soirees-article-71279-Aura+aime+Murat+qui+aime+Lyon.html

Aura aime Murat qui aime Lyon

Blues auvergnat | Alors qu'il remonte sur scène pour présenter son dernier objet d'artisanat, La Vraie vie de Buck John, Jean-Louis Murat est l'objet d'une belle rétrospective menée par l'agence musicale lyonnaise Stardust et une vingtaine d'artistes aurhalpins.

Stéphane Duchêne | Mardi 29 mars 2022

Les temps sont durs et les troubadours n'échappent pas à la crise. Si Jean-Louis Murat a fantasmé son dernier disque comme une aventure de son héros (BD) de jeunesse Buck John, il a été tenté de titrer la chose "l'année du blaireau", manière de qualifier l'année de sa gestation, passée « terrée dans un trou » comme il le confiait aux Inrocks. Un album que la crise frappe de plein fouet, sans clip et de l'aveu de l'intéressé, à peine mixé et publié par Cinq7, l'Auvergnat étant en rupture de Pias*.

Voilà qui explique sans doute la facture classique, folk-rock, des guitares, des chansons comme Murat en tricote par dizaines, là-haut sur la montagne, entre le bœuf et l'âne gris. Des chansons pour nourrir la bête — comprendre la scène— pour laquelle Murat, à l'entame de sa tournée, ignorait combien il allait être payé. Mais la scène c'est viscéral, il lui faut monter dessus quoi qu'il en coûte et quoi que ça rapporte. Alors, le voilà.

À Lyon, notamment, cette ville si particulière pour lui, où il appréhende toujours un peu de jouer devant ses petites-filles (et son fils professeur de droit) qui y vivent. Lyon d'où est partie une de ces initiatives qui vous enrichissent un homme au moins symboliquement, un de ces albums hommage comme l'industrie du disque en produit des wagons pour célébrer ses Goldman, Brassens, Renaud et surtout faire entrer un peu de caillasse dans les caisses, mais ici en mode artisanal et sans aucun impératif d'ordre comptable.

Tribute de crise

Une sorte de tribute de crise pour artiste libre comme l'air, à l'initiative de la maison Stardust (menée par le musicien lyonnais Stan Mathis). L'idée : réunir une vingtaine de musiciens aurhalpins pour aller piocher dans l'œuvre abyssale du sieur Murat quelques-unes de ses pépites connues ou pas (plutôt pas le plus souvent, ce qui n'empêche pas les choix judicieux et un beau balayage de sa discographie).

Avec comme locomotives de ce Aura aime Murat des figures de l'indie-rock à la française comme Silvain Vanot (que Murat soutint beaucoup) pour Rouge est mon sommeil ou Erik Arnaud (autre exemple de barde atrabilaire dans la veine muratienne) qui se fend d'un sublime Fort Alamo ou encore les frères drômois Gontard (Le troupeau) et Chevalrex (Dieu n'a pas trouvé mieux).

Dans le casting, on trouve évidemment quelques Lyonnais – Mathis, donc, Frédéric Bobin, Stéphane Pétrier, Dory4 ou le Whatevershebringswesing de Richard Robert (programmateur de l'Opéra Underground et anciennement des Nuits de Fourvière) – dont beaucoup seront sans doute dans le public du Radiant avec les petites filles de Murat, 70 ans et au moins riche de ses fans.

*"en rupture de Pias" me semble indiquer que Murat aurait pu se faire virer... Je ne crois pas que ce soit le cas. Cinq7 avec le tourneur intégré était tout simplement une maison plus intéressante pour lui (en restant sous licence).

PS:  Il paraîtrait que la remise officielle du disque "AURA AIME MURAT" à Jean-Louis est prévu ce soir... Je vais me tester sur le Covid...

 

LE LIEN EN PLUS COVER

Un groupe humoristique russe, assez connu, a repris TAIGA...  On ne va pas boycotter...  Le texte via google traduction ci-dessous:          pas mal du tout... et déjà 6000 vues...

 

TAÏGA

Là dans d'autres mondes
Neige et blizzard
bordé de neige
Notre taïga
Les prières sont montées
Des vallées de la terre,
Puissent-ils les entendre !

Démon Père Noël
passé tranquillement,
Melet nuit aube
Pour la poudre
La saga va grincer des dents
Dans un verset
Être entendu.

R :
Et nous demanderons
Pendant les jours de jeûne
Juments célestes
donner du lait,
Sveta par son nom
dissiper les ténèbres,
Puissent-ils nous entendre !
Les mers sont enchaînées De tous côtés par le Serpent du Monde,
 Et la terre craque, Et nous sommes peu nombreux, Pour être entendus.
 R2 : Troisième Ciel, Sainte Taïga, 
Souffle en nous la vie et le sang, Allume la neige, 
Chasse la Lumière au nom des Ténèbres, 
Puissent-ils nous entendre ! 
Et revêtez de la fourrure blanche sur mille pattes,
 Couvrant la tête de jeunes filles sans nom,
 Donnez à chacune un nom, Réchauffez-les toutes,
 Puissent-elles les entendre ! 
R2 : Troisième Ciel, Sainte Taïga, 
Souffle en nous la vie et le sang, 
Allume la neige, Chasse la Lumière au nom des Ténèbres,
 Puissent-ils nous entendre !

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat, #2021 BUCK JOHN

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Publié le 28 Mars 2022

Est-ce que Jean-Louis est ravi que toutes ses fans s'appellent FLORENCE? Pour un amoureux de l'Italie, certainement.... Après le compte-rendu de Florence L. (Aubergenville), voici celui de Florence D. pour St-Etienne du Rouvray.

Merci aux Florence... et à toutes les Ginette.

Il est beau et accueillant le théâtre Rive gauche de Saint Etienne du Rouvray, avec ses formes rondes… Jolie programmation (Murat succède par exemple à l’extraordinaire Electre des bas-fonds de Simon Abkarian ou à William Forsythe), essentiellement de spectacles de danse. Accueil chaleureux, portions généreuses et bières savoureuses au bar où se presse dès l’ouverture une petite foule disparate.

L’avantage avec une salle de théâtre, c’est que vient se mêler aux amateurs de Murat le public des abonnés pour qui c’est l’occasion de le découvrir. Ce vendredi 25 mars au soir, il semble qu’il y en ait quelques-uns et unes pour qui c’était la première fois. Parmi eux mes deux copines Laurence et Karine qui m’ont fait le cadeau de m’inviter pour le week-end.

L’inconvénient avec une salle de théâtre, c’est que tout le monde est sagement assis, alors que tout sur scène invite à onduler. Et ce soir, la salle était vraiment très très sage, pour cette heure 30 belle et dense.

(1 h 15 !! me souffle dans l’oreillette une voix furibonde ! Peut-être, je n’avais pas l’œil sur le chrono - je n’ai pas non plus pris de notes en cours de route, décidément tout cela n’a rien de très rigoureux - mais mon voisin a dit au début : « Ah, il est pile à l’heure », et il était 22 h quand nous avons quitté la salle)

Démarrage en douceur avec Jean Bizarre, Ciné Vox, et surtout Une princesse of the cool tout en sensualité. La voix est parfaite, la formation fonctionne à quatre fonctionne à merveille. Puis alternent les morceaux très enlevés (Ma babe, Montboudif, Maryline et Marianne, Chacun sa façon, le très bel inédit Hello You … : tous ces moments où le corps prisonnier de son fauteuil se révolte et où l’on surprend ses jambes, sa tête ou ses épaules à prendre leur indépendance et vivre au rythme de la scène) et des instants suspendus : une magnifique Pharmacienne d’Yvetot, simplement accompagnée par Denis, un Frankie aussi très réussi. Si je m’attendais est entrecoupé de commentaires goguenards, Le chemin des poneys renoue avec l’émotion.

Un Murat très concentré au début, puis qui peu à peu se lève et se promène, va contempler le travail de Denis au clavier avec l’allure d’un personnage burlesque, grommelle, farfouille dans ses textes, choisit de rire de la retenue de la salle («je sens qu’il y a une gêne entre vous et moi », « non, ne dites rien, de toute façon je n’écoute pas »), s’amuse de sa soif (« qu’est-ce qui m’arrive, j’ai la pépie ! ») tente l’explication de texte pour Si  je m’attendais mais se décourage aussitôt ( « Mes chansons sont souvent incompréhensibles, mais pour celles-là j’ai quelques clés… Vous connaissez les sources de la Loue ? Non ? Ah bon ben alors… on va faire abstraction »…), préférant pour les pas doués que nous sommes en souligner le découpage chronologique. Il nous applaudit et nous envoie un baiser avant de sortir de scène, définitivement.

Il n’y a donc pas eu de rappel. Et nous partons sur cette frustration – une vraie colère pour les moins bien disposés.

Oui, on peut considérer que les rappels, c’est une convention. Et que oui, passées la surprise et la déception, quand on revient sur ce qu’on a vu, force est de considérer que le travail a été fait, et joliment fait.

Mais tout de même, on est nombreux à y rester attachés, à cette convention (et puis à en vouloir encore et encore, quand c’est vraiment bien). Et à avoir l’impression déplaisante qu’il ne joue pas le jeu jusqu’au bout lorsqu’il nous laisse en plan comme cela. Quitte à mépriser conventions et rituel, je préférais la désinvolture affichée et complice au Printemps de Bourges en 2019 : « bon, on part, vous criez, on revient » avait souri Murat, en faisant juste mine de sortir de scène pour revenir une minute après.

Il est dommage pour tout le monde que la spectatrice devant moi, qui a décidé d’être indulgente, me prenne à témoin : « Ah pour ça, vraiment, on peut dire qu’il est atypique », et que le monsieur qui l’accompagne la corrige, furieux : « non, il n’a pas le respect du public ». Le monsieur a tort mais il va rester sur cette idée, confirmée dans le hall par ceux qui assènent des phrases définitives : « mais de toute façon il ne fait jamais de rappel », tandis que les fans se défendent en racontant les dédicaces et les bisous en fin de concert.

Il est dommage que l’on soit inévitablement amené à parler de ça, alors que si l’on évacue ces dernières minutes, qu’est-ce qui reste ? Elles en disent quoi les copines, de cette première fois ?

Elles sont impressionnées par la voix de Murat – envoûtante ! dit Laurence – même si je n’ai pas toujours compris toutes les paroles, ajoute Karine.

Elles parlent de sa présence sur scène, de son personnage.

Des musiciens, du rythme, des jambes qui frétillent.

Des répliques qui les ont fait rire.

  • Et au fait, tu connais toi les sources de la Loue ?

 

Pas si mal finalement, non ?

 

 

LE LIEN EN PLUS

 

On connaissait l'instituteur Basterra, on apprend ce jour qu'Erik Arnaud, le sale gosse qui détestait la chanson française... est directeur d'école... ce qui ne l'empêche pas d'aimer The Stooges et Black Sabbath... 

Sa participation a "aura aime Murat" est mentionnée en introduction. 

https://www.leberry.fr/bourges-18000/loisirs/raining-stones-i-the-smiths-basquiat-les-choix-culturels-d-erik-arnaud_14104745/

 

merci à celui qui a laissé cet avis sur AMAZON: 4 étoiles sur 5

Depuis quarante ans Jean-Louis Murat a publié sans relâche des albums de qualité emprunts d'émotion. Personnage attachant, intègre et authentique, il n'a pas la reconnaissance qu'il mérite.
Le moment était venu de lui rendre hommage.
Cet album de reprises permet de replonger dans son répertoire et apporte un regard nouveau et enrichissant: arrangements et interprétations choisis par des artistes Auvergnats ( comme chacun sait Murat est très attaché à sa terre) donnent une lecture fraiche des morceaux.
C'est très réussi, à déplorer cependant la qualité du disque qui passe mal sur certains lecteur Cd et saute facilement. Espérons qu'il puisse être réédité par le label de Jean-Louis Murat car il a toute sa place dans sa discographie.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN, #2021 Aura aime Murat

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Publié le 27 Mars 2022

Merci à Florence L., en attendant peut-être un mot de Florence D. sur ROUEN, d'avoir à chaud écrit un long compte-rendu sur le concert d'hier. 

 

COMPTE RENDU DE CONCERT AUBERGENVILLE 26 MARS 2022

Longtemps que je n’avais pas connu concert de Jean-Louis Murat aussi éclatant.
Parfaite harmonie des chants, des chœurs ( envoyés par Clavaizolle père et fils, quelquefois par le discret Fred Jimenez au fond de la scène ) , sur une musique parfaite et un son idoine, Jean-Louis ce soir , fut dans une forme éblouissante , rarement vue, jamais égalée. De bonne humeur, légèrement amaigri, la tignasse flamboyante, le verbe clair, la mémoire parfaite, il n’y eu aucun oubli, aucun atermoiement, aucun dérapage, la musique et le chant coulaient de source, la synchronisation fut idéale.
Le spectacle commença à 21h ( pas de première partie, ce qui me réjouit ) et se termina à 22h25, donc une belle durée pour notre Auvergnat [NDLR: un suiveur confirmé parle lui d'un concert d'1h44], avec deux rappels : le premier BATTLEFIELD , flamboyant, et le second ARC EN CIEL, inédit inclus dans BABY LOVE DC ( une reprise d’Adriano Celentano ), un poème de grande beauté qui m’évoqua le grand Charles ( pas de Gaulle, Baudelaire ).

En ouverture, un titre que je ne reconnus pas suivi de PRINCESSE OF THE COOL , sublime et romantique, portée par les claviers de Denis puis ce fut CINEVOX, vieux titre évocateur suivi par un long solo qui annonçait MA BABE … Autant les titres sur l’album me paraissaient assez fades , autant sur scène, ce fut une explosion de printemps, de bourgeons et de narcisses …
HELLO YOU s’ensuivit qui m’évoqua l’autre inédit, YES SIR dans sa puissance et son originalité. Puis MARYLIN ET MARIANNE, MONTBOUDIF qui fut l’occasion d’une longue digression sur l’époque pompidolienne et d’une série de sifflements et de tirades suraiguës qui visiblement enchantaient Jean-Louis.
Yann, ses cheveux, ainsi que Fred disparurent en coulisse pour ne laisser sur scène que Denis et Jean-Louis pour un morceau plus grave LA PHARMACIENNE D’YVETOT, la voix de Jean-Louis se fit plus claire et plus profonde pour nous égrener les noms lugubrement évocateurs de Corée du Nord, Bengladesh, Açores, Dardanelles, Mayerling, Sarajevo, et plus d’actualité, Arkhangelsk pour finir sur Périclès…
Plus question de rigoler, nous sommes dans le registre grave puisqu’apparaît FRANKIE ( in MORITURI ) et son registre tire-larmes et glaçant dans son évocation historique …
Que n'aurais-je pas fait
Pour Frankie,
An 827
Dans la rivière de Casta-Ushi (merci à Alain Fécourt)

Nous revenons à plus de légèreté avec CHACUN SA FACON et son drôle de gimmick entraînant, le public suit, on chante avec les doux chœurs de Clavaizolle père et fils et ça nous donne du baume au (cœur).

Jean-Louis revient seul sur scène, plaisante, monologue, parfaitement à l’aise, heureux d’être là, et il nous entonne SI JE M’ATTENDAIS dans une pureté de cathédrale… on retient son souffle.

Le rock revient avec le très ancien CHEMIN DES PONEYS ( in TAORMINA ) qui s’étire longuement. Cela fait du bien de réentendre de vieilles chansons et j’apprécie que Jean-Louis inclue désormais dans ses concerts des extraits de ses anciens albums, ce qu’il renâclait à faire jusqu’ici, malgré la demande du public…

Premier rappel BATTLEFIELD , que j’apprécie énormément pour ma part et qui est très entraînant, très joyeux et last but not least, le maître est généreux ce soir et ne se fait pas prier , un second arrive rapidement, ce fut ARC EN CIEL dont j’ai parlé plus haut.
Tellement de choses que je n’ai pas comprises qui passent comme étoiles filantes dans mon coeur **
(**heureusement j’avais des post-it, j’ai pris des notes)

Moralité ( comme on dit ) ou résumé , de façon plus adéquate :
Cela fait très longtemps que je n’ai pas assisté à un concert de Jean-Louis Murat aussi réussi, aussi flamboyant, aussi parfait au niveau technique et aussi bon enfant dans l’esprit.
J’ai eu l’impression que le maître avait acquis une nouvelle jeunesse et une certaine sagesse ( pourtant on dit que la sagesse vient avec l’âge, eh bien les 70 ans lui réussissent ) , loin des caprices ou mauvais jeux de mots ou blagues vaseuses auxquels nous avons pu assister parfois, loin des approximations ou des loupés, des rappels jamais faits ou d’une certaine mauvaise humeur.
Il a même quitté la scène en nous disant « Merci d’être venus ! « … j’ai failli en avaler mon ticket.

Merci à toi Jean-Louis car tu m’as réconciliée avec tes concerts et ça me donne envie de suivre de plus près la tournée BUCK JOHN.

MURAT n’est pas mort, il est toujours bien vivant.
J’avais boudé RN89 que je trouvais trop iconoclaste, BABY LOVE que je trouvais trop mainstream mais aujourd’hui, je suis réconciliée.

Et le trio avec les Clavaizolle est de toute beauté, parfaitement réussi, après les DELANO et leur apport musical indéniable, on pouvait se demander comment réussir une parfaite collaboration après eux… C’est chose faite à présent.
Je me demande juste ce que devient Stéphane Raynaud car le jeune Yann le remplace désormais à la batterie. J’espère qu’il va bien.
Amitiés aux clermontois sans oublier une pensée pour Matthieu.

 

Merci pour M., et merci pour ce beau compte-rendu de la part de Florence L. qui n'est pas toujours tendre avec JL Murat, ça veut donc dire quelque chose. On peut noter qu'ils ont eu de la chance hier... A Rouen, le concert a été plus court, et Murat n'a pas fait de rappel malgré une longue séquence d'applaudissements, ce qui a créé une frustration chez certains.  Pour autant, le concert avait été excellent...  Murat était peut-être pressé de lire tout ce qu'il avait acheté l'après midi à la librairie de ROUEN : Le Rêve de l'Escalier Librairie Vintage (il a dévalisé la boutique a-t-on appris, et a accepté le selfie).

 

 

 

LA MUSIQUE EN PLUS

Au Melville, dans le quartier St-Georges, les Dory4, une des révélations du disque "AURA aime Murat" était invité via l'agence Stardust (9/03).

Une partie du concert a été consacrée à Murat, avec des versions "voix + guitare"...

Encore une fois, dès que je dois capter quelque chose, j'arrive avec une carte SD non vidée... et je ne me suis retrouvé qu'avec mon téléphone pour filmer... 

 

Un petit extrait de Brûle-moi, suivi de la version disque:

ils ont également chanté leur chanson consacrée à JL. version studio et  Ici, en live:  

 

et pour finir cette partie Murat que le public a vraiment apprécié, Stan Mathis est venu chanter "comme un incendie"...  comme un incendie... en fidélité à ce que Murat peut aussi donner.

 

 

Nouvel album de Stan Mathis le 8/04 avec un casting 3 étoiles (Gassian, Poupaud, Kochmann et D. Blanc-Francard :  https://stan-mathis.com/StanMathis2022Disque.html?fbclid=IwAR0zsN1iKdKniJe4UTd0ueB1fUHJdKHpllwSV1Q_7SsaEYMN4IjxNyrdvkU

 

Pour finir, un autre hommage des Dory4: au Voyage de Noz:

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat, #2021 BUCK JOHN

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Publié le 25 Mars 2022

 

Et bien, sous prétexte que je n'écris rien, y a plus personne qui passe par ici (56 visiteurs uniques hier... dont sans doute beaucoup de machines spameuses -je reçois sans arrêt des messages in english, merci Overblog, merci-)! 

Enfin soit, oui, je n'ai rien écrit en pleine tournée mondiale de Murat... mais parce que personne ne m'a rien écrit non plus sur les derniers concerts. J'ai vu par contre que tout le monde semblait bien content, et le retour de  Fred à la basse est une réussite... si bien que je commence même à être un peu impatient en vue des concerts de Caluire et Cluses, et même que je ne fais pas le fier puisque le COVID s'est invité chez moi... FFP2 jusqu'à nouvel ordre, cocktail de gel. 

1) On commence par le petit événement sympa à ROSNY, et on devrait avoir un compte-rendu par ma camarade Florence, notre prof de littérature appliquée à Murat :

Avant de le voir monter sur la scène du Théâtre et Cinéma Georges Simenon, Jean-Louis Murat vous fera découvrir ses goûts au cours d’une déambulation entre les étagères de la médiathèque.

Places limitées, réservation obligatoire au 01 49 35 38 77

Jean-Louis Murat sera sur la scène du Théâtre et Cinéma Georges Simenon le samedi 16 avril, à 20h30

https://www.rosnysousbois.fr/evenements/la-mediatheque-imaginaire-de-jean-louis-murat/

 

2) Concerts: 

L'union du 17/03: 

photo du concert : https://abonne.lunion.fr/id353041/article/2022-03-20/jean-louis-murat-etait-lorange-bleue-de-vitry-le-francois#popin-newsletters-form

"Bords 2 Scènes avait le plaisir de proposer une belle soirée à la salle de l’Orange Bleue, vendredi soir, sur des tonalités blues rock avec l’infatigable Jean-Louis Murat. Ce dernier est venu avec trois autres musiciens pour présenter son dernier opus « La Vraie Vie de Buck John », sans oublier quelques grands titres qui ont jalonné sa longue carrière musicale et artistique. Et ce devant un auditoire d’une centaine de personnes bien réceptif."

 

- Concert du 19/03: VERDUN 

https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2022/03/20/jean-louis-murat-aime-etre-a-contre-courant

Grand VerdunJean-Louis Murat aime être à Contre-Courant

Depuis le mois dernier l’artiste Jean-Louis Murat a entamé une grande tournée française. Il s’est arrêté ce samedi à la salle de musique actuelle Contre-Courant MJC, un nom qui a dû faire écho à ce chanteur singulier, où il a offert une prestation à la fois duveteuse et rythmée.« Les gens commencent à ressortir, ça fait plaisir », se réjouissait Arnaud Di Virgilio, le coordinateur artistique de Contre-Courant MJC, ce samedi soir peu avant l’entrée en scène de Jean-Louis Murat. Assis sur les gradins de la grande salle de concert une centaine de personnes étaient venues découvrir les chansons du nouvel album de l’auteur-compositeur-interprète auvergnat intitulé « La vraie vie de Buck John ». Mais aussi celles d’albums précédents qui, crise sanitaire oblige, n’avaient pu vivre sur scène. Mais avant que le prolifique artiste ne délivre ses états âmes, le public a pu déguster le cocktail pop électro du messin Romain Muller. Élégant dandy qui offre ses intimes introspections « mélancolico-festives » sur du velours. Un velours planant qui peut tout autant recueillir les larmes, que les pieds nus de danseurs électrisés.

ET retour en photos: https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2022/03/20/jean-louis-murat-chante-a-contre-courant

Annonce du concert du 24/03 (1h20, deux rappels):

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-jean-louis-murat-en-concert-ce-jeudi-soir-il-reste-des-places-8007b768-ab5a-11ec-8e2c-8ec845dfd4e6

 

Cluses: 

https://www.fip.fr/evenements/jean-louis-murat-en-haute-savoie-et-partout-en-france

 

3) DATES D'AUTOMNE 

 

22.09.22 FESTIVAL LES INTERNATIONALES DE LA GUITARE - THEATRE JEAN-CLAUDE CARRIERE MONTPELLIER (34)
30.09.22 FESTIVAL LE CHANT DES SUCS YSSINGEAUX (43)
06.10.22 NANCY JAZZ PULSATION NANCY (54)
07.10.22 LE SILEX AUXERRE (89)
14.10.22 LE METAPHONE OIGNIES (62)
18.10.22 THEATRE JULIOBONA LILLEBONNE (76)
25.11.22 CENTRE CULTUREL MOUSCRON (Be)

 

LE LIEN EN PLUS 

Doillon speaking:

https://www.troiscouleurs.fr/article/jacques-doillon-retro-interview

Chanteurs

« J’ai aimé diriger des chanteurs, comme Jacques Higelin dans Un homme à la mer, Alain Souchon qui est remarquable dans Comédie !, ou Jean-Louis Murat, qui a remplacé à la dernière seconde Daniel Duval dans La Vengeance d’une femme. J’ai aussi fait des essais formidables avec Louis Bertignac, mais il partait en tournée. Un soir, alors que je dînais au restaurant avec ma mère, Johnny Hallyday s’est approché et m’a dit très gentiment : “Si vous pensez un jour que je peux vous aider à faire un film, j’accepterais volontiers.” C’était très élégant. Je trouve souvent les chanteurs plus élégants, plus charmants que les acteurs. »

 

LE LIEN BOUGIES EN PLUS 

20 ans de PARADIZE d'INDOCHINE, ce qui paye le beurre, les épinards, l'assiette et les couverts, la table... 

http://www.chartsinfrance.net/Indochine/news-120260.html

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 14 Mars 2022

1) "Mon disque est dans Télérama!!". Voilà enfin de quoi être pris au sérieux pour ma famille qui a toujours vécu avec ce journal...  Et l'article est signé par l'historique Hugo Cassavetti, notamment qui défendait Murat dans les Sonos tonnent devant Lehoux et Delassein!

"Aura aime Murat" obtient 3 fff! 

"élégant", "sensibilité", "font honneur"... et Hugo valide le fait que ce disque pourrait permettre à certains de découvrir l'oeuvre de JLMurat.

Promo "Aura aime Murat" (Télérama, mare aux grenouilles)

Concernant le casting,  le projet est effectivement artisanal et "INDé", c'était le deal avec le management de Murat.  Outre les noms "connus des initiés", Hugo met à l'honneur Adèle Coyo, Hiverpool et comme beaucoup, notre petit poucet "les Dory4", comme quoi il n'y a pas besoin d'être connu pour satisfaire l'auditeur!  Et j'ai été moi-même très satisfait mercredi dernier à Lyon où j'ai assisté à un concert de ces derniers... avec deux reprises de Murat (tout est dit et brûle en moi)... Je devrais pouvoir vous faire écouter ça rapidement. 

 

2) Je vous propose enfin 15 minutes en vidéo dans l'émission twitch (visible sur youtube) de Froggy Delight, "la mare aux grenouilles".  C'est dans la première partie et Silvain est presque dythérambique! 

LE LIEN EN PLUS

Article sur Cognac:  "Murat captive l'auditoire"...et convainc même les curieux!

https://www.sudouest.fr/culture/musique/cognac-jean-louis-murat-captive-l-auditoire-de-l-avant-scene-9511546.php#Echobox=1646402280

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat, #2021 BUCK JOHN

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Publié le 12 Mars 2022

Bonjour à tous,

J'ai dû interrompre pendant une semaine mes activités ici, désolé, il y a certaines étapes que tous doivent affronter dans la vie. Il y a eu pourtant beaucoup de musiques... Enfin soit,  séance rattrapage pour le blog donc,  mais en premier lieu, voici la breaking news de la soirée d'hier à Nevers: Fred Jimenez is back! La suite se fera à 4, et c'est quand même une bonne nouvelle!   Autre nouvelle: Boisseuil qui devait avoir lieu ce soir, a été reporté en janvier.

Merci à tous nos contributeurs!

 

-  Aurillac,  2 mars

https://www.concertandco.com/critique/concert-jean-louis-murat-festival-hibernarock-2022/theatre-d-aurillac/53992.htm

APrès le compte-rendu de Laetitia déjà diffusé, l'ami Pierre Andrieu accorde 4 étoiles sur 5 au concert.  Des photos originales de Daniel Aimé du concert accompagnent le compte-rendu, je vous conseille notamment une belle photo de JL Murat souriant à Denis.

Début de tournée réussi - et gentiment chaotique - de Jean-Louis Murat au théâtre d'Aurillac pour son retour sur scène après plus de deux ans d'arrêt forcé, et ce avec un nouveau groupe composé de Denis et Yann Clavaizolle, aux claviers et à la batterie. Pour la troisième date de cette série de concerts faisant également étape, entre autres, à La Coopé (Clermont-Fd) le 12 avril et au Trianon (Paris) une semaine plus tard, Murat se produit dans la préfecture du Cantal à l'occasion du festival Hibernarock. La soirée affiche complet, tout le monde est assis confortablement, il y a visiblement beaucoup de fans qui connaissent parfaitement l'homme à la pléthorique discographie, ça devrait donc bien se passer, d'autant qu'on est placé au premier rang avec une vue imprenable sur la scène...

On sait le songwriter auvergnat imprévisible et d'humeur changeante, il ne décevra pas ce soir avec pas mal de surprises dans la set list et assez peu de titres de son dernier album "La vraie vie de Buck John" (paru en 2021 et très bon), dont l'impeccable "Jean Bizarre" en ouverture de show. La tonalité est blues rock, JLM est en voix (de velours), il est concentré et content de jouer, Denis Clavaizolle place des parties de synthés mystérieuses et son fil Yann marque le rythme comme il faut. C'est parti pour 1h30 d'un concert assez flottant et aventureux, ce qui a des inconvénients (on ne sait pas trop à quoi s'attendre et il y a quelques tâtonnements) mais beaucoup d'avantages (on assiste à un truc assez unique et très singulier).

Ceux qui veulent du consensuel et du fédérateur peuvent passer leur chemin, Murat n'en fait qu'à sa tête et c'est pour ça qu'on l'aime. Il navigue à vue avec nonchalance entre ambiances R&B expérimentalo groovy ("La Princesse of the Cool", "Hold up", "Ciné vox", extraits de "Baby Love" et "Il Francese"), rock 'n roll ("Ma babe") ou chanson poétique rythmée ("Où Geronimo rêvait"). C'est parfois un peu hermétique si l'on ne connaît pas les chansons, mais carrément enthousiasmant si l'on a déjà jeté une oreille attentive aux récents disques de l'auteur compositeur interprète né dans le Sancy. Même s'il a l'air un peu stressé (il l'avouera d'ailleurs au micro) et s'il reste la plupart du temps assis sur un tabouret de bar, Murat donne le change : il fait participer les spectateurs, les gratifie de ses traditionnels petits cris d'oiseaux, siffle les intros de morceaux, se lance dans des solos jazz & blues et balance quelques bons mots.
Surtout, il n'oublie pas, comme à son habitude de balancer un excellent inédit immédiatement séduisant, "Hello You", un titre très bien foutu et à double détente, avec deux superbes parties très différentes. Après ce moment à part, le public a droit aux bouleversants et beaux à en chialer "Frankie" et "La pharmacienne d'Yvetot", deux perles qui figurent sur l'album "Morituri". Comme il le dit lui-même "Elles sont pas marrantes mes chansons, putain !", mais on s'en fout quand elles sont de cette qualité-là. Et si elles sont accompagnées de titres plus enlevés et tout aussi marquants, comme le puissant "Taormina" et le très funky "Battlefield", le meilleur titre de "La vraie vie de Buck John", sur lequel on pourrait aisément danser, voire se lancer dans des contacts plus rapprochés, "houhouhou, oui !"

Arrêtant fréquemment de jouer de la guitare électrique pour se focaliser sur son chant en se "reposant" sur ses deux solides musiciens, JLM fait bonne impression, et ce malgré le couac du titre rapidement avorté ("Si je m'attendais"), qui provoque une fin de concert un peu en queue de poisson. On croit un instant à une sortie définitive de scène puis tout le monde se ressaisit sur le suave "L'Arc en ciel" et l'unique rappel, à tomber à la renverse : "L'heure du berger". Sur ce morceau d'anthologie, Murat déploie tous ses charmes : texte langoureux, mélodie classieuse, arrangement folk blues 'n rock très convaincant. Point final d'un concert dont on se souviendra... Détendu, souriant et disponible, Murat passera ensuite une tête au stand de merchandising, pour échanger, dédicacer des disques et faire des selfies, dont un avec l'auteur de la magnifique affiche sérigraphiée du concert, élève au lycée de la communication Saint-Géraud.

Pierre vous invite à déposer les setlists des concerts sur le site : https://www.setlist.fm/setlists/jeanlouis-murat-43d6b73f.html

 

-  Concert Sainte Bazeille samedi 5 mars 1h 40

C'est de nouveau Laetitia G. qui nous livre un  compte-rendu, Yann Clavaizolle l'a même repris sur sa page facebook!

 

Autre concert, autre ambiance.
Et nous l’avons déjà mentionné sur cette page, c’est ce qui fait la force de Jean-Louis, c’est d’offrir du différent chaque soir. Après (pour moi, il y a eu d’autres dates entre les deux) le blues intimiste d’Aurillac, avec discussions entre auvergnats, voici le Lot-et-Garonne, salle des fêtes.
Deux lieux, deux ambiances complètement différentes.
L’association ouvre les portes, tampon à la main. Buvette et chaises alignées. Ça se prêtait bien à un concert debout cette affaire, m’enfin, nous prenons place. Les gens sont plutôt ceux de Sainte Bazeille qui ont l’habitude de suivre les concerts proposés par Staccato, même si j’entends du public qui connaît aussi très bien Murat. On a manifestement l’âme rockeuse dans la salle et Murat le constate immédiatement. Et même si le début de la setlist est le même qu’à Aurillac, rien n’est pareil : Il donne le tempo très soutenu toute la soirée et son premier solo de guitare est accueilli avec ferveur. Concert très rock en perspective donc, on y retrouve le talent incendiaire de Jean Louis qui enflamme la salle, le cours des choses n’a plus rien d’ordinaire !
Jean Bizarre d’entrée de jeu. Je suis peut-être mieux placée, moins excentrée mais je peux apprécier davantage les regards entre les Clavaizolle père et fils, et le plaisir manifeste à jouer ensemble, sourires complices, c’est très beau. Jean Louis impose de longs solos sur chaque chanson, toujours la même guitare, aucun changement prévu de toute façon. L’enthousiasme de la salle est immédiat, les applaudissements, les cris et les sifflets récompensent La princesse of the cool qui se transforme en rockeuse ombrageuse, avec un jeu de guitare planant de plusieurs minutes d’entrée de jeu, tout le monde est envoûté. Le Holp up est enlevé, et ce que je disais au précédent concert se vérifie, le trio est au point sur tout ce qui groove grave. Quelle tristesse ces places assises, dilemme entre danser ou profiter de l’énergie de la proximité qui me taraude à de nombreuses reprises. Le cine vox est agrémenté de quelques sifflements, chant impeccable, pour moi un des sommets de la soirée. Jean Louis remercie les applaudissements, il ne parle pas, ce soir ça joue et c’est tout. La Babe est un crescendo d’énergie, tout le monde est emporté, électrifié par la guitare, perché. Et je me dis que cette salle doit pas entendre un truc de cette qualité tous les quatre matins. Le Geronimo finit de nous arracher de terre, direction Arizona, et les terres indiennes sont adorées par ici, on est nombreux à battre la mesure. Le Hello You est magnifique et chaudement accueilli. Battlefield est accompagné par nos applaudissements, encore une très très belle interprétation. Les claviers annoncent un Franky, tout doucement.
Tout me semble bien plus au point entre les trois, Jean Louis confiant, communique, plaisante avec le fiston en se faufilant derrière la batterie. Puis démarre une pharmacienne en blouse immaculée, qui chiale dans sa cuisine et moi avec elle encore une fois. Les claviers de Denis donnent une profondeur au morceau et la voix de Jean Louis caresse le désespoir avec une douceur pointue. La guitare reprend ses droits aussitôt avec un Taormina qui démarre debout, nerveux et puissant, morceau d’exception, joué à la perfection, longuement. Jean Louis nous invite à chanter avec lui sur Battlefield, les choeurs que nous formons sont si peu convaincants, malgré ses indications (« en même temps que moi bon Dieu ! ») qu’il interpelle " y a des agents de sécurité dans la salle ? Va falloir en sortir un ou deux!" la chanson démarre tonitruante et joyeuse, avec une petite teinte pop qui la rapproche légèrement du Bird on a poire. Jean Louis entreprend une magnifique Heure du berger mais il l’interrompt parce que ça bavarde trop. « J’ai compris, ça vous emmerde, vous voulez des trucs qui envoient ! » pas d’énervement, constat. On passe à autre chose malgré les protestations des fans… Il enchaîne un « Chacun sa façon » très rock à nouveau on chante, on applaudit, c’est très beau. Jean Louis n’a pas arrêté de jouer, maintenant une intensité tout le long du show. Autant en faire quelque chose est un moment sublime, la voix s’éraille sur les finales, Denis accompagne, un blues subtil s’installe pour les au revoir. Un joli rappel, un seul Rester dans le monde, magnifique encore, quelle force.
Concert d’une puissance fabuleuse, une guitare très rock mais qui ne sacrifie pas la voix, ne masque rien. Vive émotion. Pas de dédicace en direct, j’en gratte une sur l’affiche grâce à Jocelyne, de toute façon, en vraie groupie timide, j’ai jamais rien à dire après ça, trop immense.

 

- Le Haillan,  7 mars

Reportage photo à voir par F. PREVOST

https://lust4live.fr/jean-louis-murat-lentrepot-du-haillan-07-03-2022

Retour sur les routes pour notre Auvergnat Jean-Louis Murat, avec un passage notamment à L’Entrepôt pour son dernier album “la vraie vie de Buck john” ,enregistré et mixé dans un seul studio, sans basse, avec le minimum à disposition, en fonction des contraintes. Concert dans un format intimiste pour une ode aux héros de l’enfance sur une ambiances blues rock avec un nouveau groupe composé de #denisclavaizolle aux claviers et son fils Yann Clavaizolle à la batterie .
ll fait participer les spectateurs pour un refrain , houhouhou, oui !”
Concerts de Jean-Louis Murat à Aurillac, St-Bazeille, Le Haillan, Nevers

- ET on termine par Nevers,  11 mars, par Benjamin T.

 

11 mars. Nous y voilà. Ce matin, mon ami Armand Milhet m’informe que le concert de demain à Limoges est annulé, Aïe. Plus tard dans la journée, quand il m’envoie des messages je crains qu’il m’apprenne que celui de ce soir l’est aussi. Mais non, il est toujours annoncé dans le journal.
J’arrive à quitter le travail, pas trop tard pour me mettre dans les meilleures conditions. 7H30 j’arrive devant « La Maison », la salle de spectacle. Il pluviote, je monte quelques marches, 3 jeunes gens font des acrobaties sur la rambarde, l’un d’eux me dit « poisson d’avril », je lui répond par un « bonne année ». Non j’espère qu’il ne s’agit pas d’un poisson d’avril, je vérifie mon billet, on est bien le 11 mars, je suis au bon endroit et l’affiche du concert est bien en place. Je m’approche de l’entrée. Des travaux ont été réalisés pendant le confinement, une esplanade a été créée au-dessus de l’ancien parking, je décide donc d’en faire le tour avant de rentrer. je n’avais pas pris le temps de le faire depuis l’inauguration des lieux. Au fond, il y a une sorte de puit, j’y passe ma tête, l’équipe est là qui prend l’air, je rebrousse chemin et rentre dans le hall. j’aperçois le stand de Jocelyne très occupée avec un petit groupe de personnes. Il n’est pas loin de 20h, je guette l’arrivée de Tristan Savoie qui ne devrait plus tarder (j’espère qu’il a fait bonne route), tout en écoutant le déroulé des résultats d’examens orthopédiques d’une dames qui fait son rapport à un médecin local. On annonce l’ouverture de la salle tout en nous aiguillant. J’aperçois Tristan, nous nous saluons et nous donnons rendez-vous après le concert.
Il est un peu plus de 20h, la lumière de la salle se tamise, les artistes sortent des coulisses côté cours. Applaudissements timides. JLM nous demande si ça va, quelques « oui » en réponse une dame demande « et vous? », « j’ai dû attraper un microbe, mais ça va », puis « c’est notre premier concert à 4 ». Oui Fred Jimenez est de nouveau de la partie et va assurer à la basse. Et on attaque direct par « Jean Bizarre » qui balance bien, puis un « Pincess of the cool » posé et blues.
Un petit tour sur l’album Il Francese avec « Hold Up », ses 3 comparses assurent les choeurs avec brio. Je trouve le public encore un peu réservé…, alors quand ils enchainent avec « Ciné Vox » je trouve que les mots « alors si grand malheur était de ne pas se sentir aimé » résonne particulièrement.
Un « Ma Babe » bien pêchu sur lequel JLM a invité le public à frapper dans les mains a permis de créer un peu plus de réactions du public qu’il remercie par un « meerrciiiiii hou », « où Geronimo rêvait » fait suite dans la même énergie.
Au coeur du concert, JLM nous livre sa pépite inédite « Hello You », morceau qui s’imprime instantanément en mémoire, « mais où est-il?, mais où est-il? » qui après une introduction tout en douceur, s’ouvre sur une partie plus rythmée enrobée par les choeurs pour revenir à la douceur. On est beaucoup à espérer qu’elle sera éditée!
« Marylin & Marinanne » dans la même veine que « Ma Babe », il essaie de pousser un peu plus sa voix. Il présente ses musiciens avant d’entamer « Frankie » qui malgré un début difficile, débouche sur un final prenant, émouvant, à nouveau on ressent la force des mots et JLM n’économise pas sa voix « que n’aurais-je pas fait ». « une petite dernière? » Et je reconnais les premières notes de « La pharmacienne d’Yvetot » dont Jocelyne a bien apprécié la version du soir.
Une longue introduction débouche sur un Taormina percutant et flamboyant qui est mon troisième morceau favori de la soirée, mais qui malheureusement se trouve être le dernier sans compter celui du rappel « l’arc-en-ciel » piano-voix.
La salle se vide rapidement, je m’en vais retrouver Tristan.

 

LE LIEN EN PLUS

Encore et toujours le Servière dans les clips de la jeune génération clermontoise... Ici Morgane Imbeaud avec Yann Clavaizolle. Ca date de 2019, je ne me rappelle pas l'avoir diffusé.... mais on ne rate pas une occasion de revoir le lac.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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