Ah, quand même quelque chose à se mettre sous la dent... après ce concert, hier aux bains-douches, dont personne ne parlait...
http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/boischaut/2012/05/18/une-heure-trente-avec-jean-louis-murat-mais-pas-de-photo-1170368.html
Dommage de se "fixer" sur les photos... et ne pas souligner au contraire la séance de dédicaces... et surtout le contenu du concert qui a semble-t-il été apprécié :
"Jean-Louis Murat est un homme qui se fait rare sur scène. Hier après-midi, il était aux Bains-Douches pour reprendre les titres de son dernier album, Grand Lièvre, et quelques-unes de ses chansons plus anciennes. Un beau moment, mais sans images.
La petite fille au gilet rose n’a pas bougé d’un cil. Pendant une heure trente, dans une salle baignée dans l’obscurité, elle est restée, sans faire un geste, accoudée au pied de la scène des Bains-Douches. Face à elle, à deux mètres à peine, Jean-Louis Murat et ses trois musiciens étaient là.
Les images resteront
dans les têtes
Quelle image la fillette gardera-t-elle du concert?? Sans doute pas les photos parues dans la presse, ni celles qui auraient pu être faites par les spectateurs. Il n’y en a pas. C’est un choix de l’artiste. On peut se dire que c’est dommage. Qu’elle aurait pu garder en mémoire des attitudes, des gestes, une ambiance qu’elle ne reverra peut-être jamais – Jean-Louis Murat est un chanteur rare sur les scènes. La fillette ne pourra pas non plus garder les clichés pris lors de la dédicace de l’artiste qui a suivi le concert : l’interdiction était tout aussi nette.
Peut-être conservera-t-elle en mémoire, à défaut d’avoir des photos, les histoires de prés, de champs et de bruyères. De coqs, de chevaux et de chiens. Des chansons qui témoignent du lien à la terre et au monde paysan du chanteur.
Murmures, cris
et chuchotements
Sans doute la petite fille se souviendra-t-elle des mélodies envoûtantes et des sons résolument rock, aussi. Des murmures, des chuchotements et des gémissements du chanteur. Et des yeux des fidèles de Murat, à ses côtés au premier rang.
On aurait aimé, pour elle et les autres – pour nous aussi – avoir une image sur laquelle s’appuyer. Pour se souvenir un peu mieux. Parce que l’après-midi avec Murat, c’était vraiment bien quand même. À part. Et rare.
Valérie Mazerolle"
Tom Poisson est il me semble "managé" par la même équipe que Florent Marchet..
-LE LIEN EN PLUS :
Inrocks spécial Clermont....
Longtemps, c’est à Jean-Louis Murat qu’est revenu le mérite d’incarner la scène musicale d’Auvergne. Celui que l’on s’est plu à rebaptiser le crooner du 6-3 avait, plus que quiconque, braqué les projecteurs sur la région. Mais ça, comme il est coutume de le dire dans une publicité pour bigleux, c’était avant. Si Murat enchaîne depuis trente ans les chapitres d’une singulière histoire discographique, depuis quelques années, l’Auvergne égaye aussi les colonnes des magazines musicaux du nom de ses nouveaux représentants sonores. La liste impressionne : Cocoon, Cracbooms, Mustang, Zak Laughed, The Elderberries, Kaolin, Quidam, Subway, Mr Nô, Hill Valley et tous les émissaires du collectif Kütu Folk (The Delano Orchestra, Garciaphone et St. Augustine, pour n’en citer que quelques-uns). Un casting de péplum pour Clermont-Ferrand, une ville qui héberge en ses murs 150 000 habitants.