travaux sur la n89

Publié le 22 Novembre 2017

 

Jean-Louis Murat a semble-t-il réservé sa première interview au site basé à Clermont : Concertandco et au camarade Pierre Andrieu (à moins que celui-ci ait dégainé sa retranscription le plus vite: l'interview a eu lieu ce matin! -rapide le gars!-).

Murat y explique sa démarche nouvelle pour cet album, le fait qu'il se soit retiré 52 jours à Riom au côté de Denis... qui a fini par le virer! Pas de brouille: l'autre information est qu'ils ont déjà enregistré d'autres titres ces derniers jours. Hélas, pas d'annonce de tournée.

Depuis quelques jours, je me demande si Murat n'a pas pour la première fois oublié sa règle des 3 T: Tempo, tonalité, Tructure... La question reste à lui poser, enfin faut voir à l'écoute. Autre information: la presse a reçu une version de l'album avec les titres enchainés... L'idée étant d'aller sur de la "transe"... Dolorés, Muragostang... nous voilà donc replonger dans le passé... Pour de la modernité?

A noter enfin la présence d'autres visuels, mais sur la même base du Murat masqué à l'embuscade... de la chanson française? (les photos sont signées Jean-Louis Murat).

http://www.concertandco.com/interview/concert-jean-louis-murat-travaux-sur-la-N89//52118.htm

 

ATTENTION : Une NEWSLETTER vient de tomber: Nous vous invitons à une écoute, en avant-première, de l’album " Désarçonnant, déstructurant, obsédant, surprenant, brillant, … à n’en pas douter, il ne vous laissera pas indifférent !" dans son intégralité en Facebook live jeudi à 19h

Première interview de JL Murat: Chez Concertandco

Extraits: L'intégralité à lire ici

Après avoir annoncé ta retraite mi 2016, tu as surpris tout le monde tout d'abord avec l'annonce de la sortie de l'album Travaux sur la N89 pour le 24 novembre 2017 puis, ensuite, avec sa tonalité très expérimentale et teintée d'électro hip hop R&B... Raconte-nous depuis combien de temps tu préparais ce tonitruant retour et ce qui t'a inspiré pour qu'il sonne ainsi ?
Jean-Louis Murat : L'enregistrement de Morituri et la tournée qui a suivi m'ont été très pénibles. Ma petite activité de chanteur guitariste colonisé m'a semblé vaine. Ma petite chanson était ridicule. Depuis le Bataclan, déjà, je me sentais la " chique coupée ". Ma façon d'être chanteur n'avait plus aucun rapport avec le temps présent. Pendant plusieurs mois, j'ai pratiqué un sevrage volontaire. Ne plus écrire, ne plus composer, ne plus rien écouter. Lentement m'est venue l'idée de faire les choses à l'envers, un disque à l'envers. L'idée était lancée. J'ai pris quelques jours de studio chez Denis. Bing bing bing, la méthode " cul par dessus tête " et ça marchait.

Le disque a donc été enregistré en Auvergne chez Denis Clavaizolle, dans son nouveau studio... Parle-nous de l'endroit où il a été réalisé et de ce qu'a apporté Denis, qui cosigne les arrangements avec toi...
Le studio de Denis sent le bois. Il est ouvert sur l'extérieur. Des centaines de boîtes à rythmes et synthés ; ça m'a plu. J'ai loué un petit appartement et je suis devenu Cournonnais. Pendant un temps de canicule, nous avons travaillé 51 jours et le 52ème jour Denis m'a foutu dehors pour peu de choses ; il en avait marre je crois.

Il semblerait bien que ce soit ton disque le plus complexe au niveau de la production... Peux-tu évoquer son élaboration, assez longue visiblement...
Le disque s'est fait en improvisations successives avec l'idée de composer des mélodies et d'écrire des textes en fin de travail, à l'envers, très amusant. Je suis rentré en studio sans un seul mot, sans une seule note, travail " à l'hasard " (à prononcer avec l'accent de Raymond Goethals, svp), tout au pif. Evacuer toute idée de sérieux et détruire toute idée de chanson dès qu'elle apparaît (tu vois le dégoût profond du genre !). Nous nous amusions beaucoup en pensant à ceux qui ne comprennent rien à ce qui ne demande pas à être compris.

Ou encore: L'intégralité à lire ici

Tu écoutais quoi pendant la composition puis pendant l'enregistrement de "Travaux sur la N89" ?
J'écoutais à haute dose Franck Ocean, Mykki Blanco, James Blake... et bien sûr, ce " bien plus que Dylan " qu'est Kendrick Lamar.

Même si le disque sonne comme un ovni dans ta discographie, le gros travail sur les synthés, les bidouillages électroniques et le côté déstructuré des morceaux font penser à la manière dont tu avais déconstruit l'album Mustango pour la scène, travail sur le son qui avait ensuite abouti à la sortie du live Muragostang...
Déjà avec le groupe Clara, la déconstruction était notre dada. "Travaux sur la N89" est dans la continuité de ce que j'ai toujours fait. Même en poussant le trio power pop jusqu'à la lassitude, je suis passé par des détours enrichissants. Les fidèles savent qu'en concert j'aime surtout faire exploser les chansons.

Le

La chanson où tu enchaînes les noms d'oiseaux en ouverture " Feignasse, radasse, grognasse, pétasse, connasse, putasse etc " m'a beaucoup fait rire, on dirait que c'est ta version des textes de rappeurs américains qui enchaînent les propos sexistes... En ces temps de règne du politiquement correct, n'as-tu pas peur de créer une polémique avec ça ?
" feignasse...etc. " c'était pour la chanson française ! Enfin !

Parle-nous du titre "Travaux sur la N89", où tu fais "J'aime pas les travaux, j'aime pas le travail... Je ne travaillerai jamais !" (un bien bel exemple pour la jeunesse et la génération start-up à la Macron... )...
" Je ne travaillerai jamais... " était plutôt un message envoyé à mes enfants : pas d'ordres donnés, pas d'ordres reçus, pas d'horaires ". Du rimbaldien à usage familial.

Leonard Cohen, une de tes grandes influences, est parti fin 2016, j'imagine que cela a dû t'attrister profondément...
Pas triste du tout, cette dernière tournée pour se refaire financièrement m'avait dégoûté. Belle vie ; mort cool ; je n'allais pas être triste. Il faut savoir tuer ses admirations.

 

LE LIEN EN PLUS

Le disque pop des Dory4 contenant la chanson hommage à Jean-Louis Bergheaud est sorti.  Disponible:

1 - en version digitale en allant sur toutes les principales plateformes numériques : amazon, iTunes, deezer, google music...
2 - en version physique en envoyant un chèque de 18 € à l'ordre de "Association Dory For Ever" à l'adresse suivante : Association Dory For Ever - 165 Bd Stalingrad - 69006 Lyon.
'Et of course avec l'album tu reçois tes petits goodies et on t'envoie la version MP3 en bonus par mail pour le même prix'

L'album a été enregistré par François Serin dans son tout nouveau studio de Lyon. François faisait partie du groupe Déjà Vu qui a eu sa petite réputation nationale... et avait eu le soutien d'un certain Fred Jimenez... le monde est petit.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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Publié le 21 Novembre 2017

D'abord, merci à Thierry et Manu  pour me fournir l'information.... ça me fait plaisir de recevoir des coups de mains en ce moment (je suis obligé de tourner la page de Matthieu, le recouvrir d'actus, et c'est  difficile).

Surtout pour une énième chronique de Valérie Lehoux qui se plaint du manque de clarté des textes signés Bergheaud (elle avait aimé Babel pourtant). Quant à la musique (Murat se veut avant tout musicien!), elle ne lui accorde qu'une demi-phrase...   

 

Au mieux, il dira qu’on n’a rien compris. Et cette fois il aura raison : on n’a pas saisi grand-chose de ce disque-là. Connaissant un peu Jean-Louis Murat, on présume pourtant qu’il a un sens. Mais voilà belle lurette que l’énergumène avance à couvert ; et, on n’a pas tenu à avoir plus d’explications que l’auditeur lambda — après tout, les peintres abstraits ne fournissent pas de mode d’emploi de leurs œuvres. C’est donc vierge de tout décryptage qu’on a abordé cette espèce de mini-opéra pop, à la production néo-électro sophistiquée, mais au propos embrumé. Les sons se mêlent aux notes.

Certaines chansons présentent des structures explosées, et la variété mélodique des titres s’avère aussi inattendue que les accidents de la vie. Pour dire quoi ? Un homme prend la route, ou le train (vu le titre, on opte pour la route, à moins que tout ne soit qu’allégorie). Invite à le suivre. Insulte l’amour pour mieux se consoler dans ses bras. Rentre « fâché des concerts comme s’il ne voyait jamais le bout du chemin » (ah bon ?). Croise sa voix avec celle d’autres protagonistes (Morgane Imbeaud, ex-Cocoon, ou Matt Low, membre du Delano Orchestra). Pointe les ravages du soupçon jaloux. Evoque un Johnny (lequel ?) et un Moïse (biblique). Se referme sur d’éternels questionnements face à ce « temps qui emporte nos souvenirs super sapés ». On y décèle les images d’un cheminement ; à chacun ensuite de tracer le sien, au gré d’un disque qui alterne apaisement, doute, colère et joie. Le sentiment et le souvenir y semblent en travaux perpétuels.
 
 

 

 

 

La chronique de TELERAMA, Lehoux fidèle... à ses griefs.

- Voici  une photo du visuel de l'album et son fameux disque bleu:

 

 

LE LIEN EN PLUS POUR FAIRE UN LIEN EN PLUS

On a entendu le nom de Jean-Louis Murat l'autre jour sur France Inter au fou du roi.... enfin, l'émission de Nagui de 11 heures... Là aussi, on a droit aux sempiternelles "clichés"... par Tanguy Pastureau... comme si Murat était le symbole de la neurasthénie... alors que... pas du tout en fait, hein, vous avez qu'à voir les belles couleurs chatoyantes et vives de son dernier album.

Bref, ça fait des années qu’on lutte contre le tabac, il n’y a même plus la marque sur le paquet, quand on va au bureau de tabac, on dit au monsieur chinois, donnez-moi le poumon performé à gauche, là, à côté des dents en train de moisir, et la consommation baisse à peine. Donc là, Agnès Buzyn, ministre de la santé, c’est elle qui doit faire en sorte qu’on ait la pêche, tous les jours elle appelle Loana et Jean-Louis Murat pour voir si ça va mieux, réfléchit, et se dit, mais au fait, dans les films français, ça fume autant que dans le futal de Delphine Ernotte, boss de France Télé, lorsqu’elle voit les scores de Nagui.

le sketch visible en vidéo

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Et on termine par un hommage à mon tonton, l'ouvrier espagnol... qui nous chantait l'ave maria à nos mariages.. comme il l'avait chanté devant le Pape gamin...  Il avait la photo dans la cuisine.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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Publié le 20 Novembre 2017

Travaux sur la N89 - Jean-Louis Murat

Bon, elle est bonne, cette chronique... mais elle est signée par le camarade Sy! qui a toujours été bienveillant avec le JL, cœur de Dolo reste chaud.

A LIRE ICI

Extrait:

Parfois comme les jours, les disques se suivent et se ressemblent, c’était parfois le cas avec Murat, des petites différences, mais toujours la même veine, comme quelques variations sur le même thème et on aimait ça et c’était très bien comme ça. Soudain arrive ces Travaux sur la N89, et là c’est plus pareil. Alors comment qualifier cet album : audacieux, surprenant ou même suicide commercial ?

A la première écoute, d’une traite comme conseillé par Murat lui-même, on ne trouve rien de commun avec les précédents disques de l’auvergnat et pourtant être surpris serait faire peu de cas de sa carrière, après Dolores album électro trip hopisant, il sortait un album Laid Back américain avec la complicité de Calexico et Elysian Fields que certains considèrent comme son zénith, album qu’il recréait et déconstruisait sur scène sans batterie mais avec beat et boucles (une tournée qui donnera l’indispensable live Muragostang) c’était l’an deux mille, c’était il y a dix-huit ans, autant dire une éternité. Pour remonter encore un peu plus loin, on peut aussi se souvenir qu’avant Venus en 1993 Murat était plus souvent un chanteur de charme de pop synthétique qu’un bluesman guitar hero de power trio de la Bourboule.

Il aurait donc pu se contenter de facilement revenir à ses premières amours c’est-à-dire faire simplement des chansons mais avec des arrangements modernes, c’est-à-dire furieusement années 80, cela aurait été d’autant plus aisé qu’il a travaillé pour ce disque avec Denis Clavaizolle, l’artisan de ces premiers albums. Parce qu’être vintage, c’est être nouveau. Mais non Murat a choisi une autre piste, la piste noire, la difficile, celle avec une pente au-delà de quarante pour cent. Il a pris ce qui aurait pu être des chansons classiques pour les déconstruire, les découper, les segmenter, faisant de chaque morceau un cut up inépuisable. Aidé pour se faire non seulement par des sons, des bruits mais aussi par des effets sur sa propre voix et également par les chœurs de Morgane Imbeaud, Sonia Hizzir, Matthieu Lopez et Alain Bonnefont.

C’est ainsi que se mélangent boucles, ruptures, gimmicks percutants, phrases entêtantes. Alors que chaque morceau semble avoir sa logique interne ces travaux sont d’une grande cohérence, formant un parfait tout, comme une image peut-être en fait un puzzle constitué de centaine de pièces. Comment et pourquoi après plus de vingt ans de carrière on en vient à faire tout mais surtout pas ce que "le public" attend, je ne sais pas, peut-être que l’absence d'obligation de jouer les morceaux en live facilite le travail de studio donc apporte une liberté absolue de création, de recherche, donc il peut faire son Charlemagne (Murat n’a plus de tourneur, celui qui cherche des dates et s’occupe de la logistique). Même les quelques chansons plus classiques comme "Chanson de Sade", qui semble échappé des sessions de Dolores et qui clot le disque, s’intègre parfaitement à l’ensemble.

On peut parler de prise de risque évidemment, celui que son public historique ne le lâche, alors que quand bien même il rompt avec la tradition muratienne musicalement parlant et encore pas tant que ça, parce que tout change donc tout est pareil, ce Travaux sur la N89 reste tout de même un disque de Murat traitant de ses obsessions, les animaux, la géographie, l’histoire, la mort, l’amour et le sexe. Bien sûr dans son écriture et dans sa construction ou plutôt sa déconstruction, il perd bien souvent en chemin couplet et refrain mais à vrai dire, ça n’a aucune importance tant la force des petites phrases mélodiques est puissante, les offrant même parfois à la douce Morgane and co qui, comme en contrepoint, apporte la douceur à ces sons qui s’accumulent.

C’est un vent de liberté salvateur qui souffle sur ce disque et sur le travail de l’auvergnat. Preuve encore que c’est un disque purement de Murat c’est que l’on pourra comme toujours chercher mille sens par exemple "cette fois les pensées Pascal j’m’en fous" qui ouvre l’album peut-être compris comme "Pascal", le billet de cinq cent Francs, donc "cette fois faire pour l’argent je m’en fiche", c’est tellement simple… Ou pas… C’est cela aussi qui est fort dans les textes de Murat, c’est que l’on peut toujours trouver un sens qui accrédite la thèse que l’on défend. Alors que la vérité c’est qu’il écrit ce qu’il veut, et qu’on ne saura jamais vraiment ce qu’il veut dire et c’est très bien comme ça.  LA suite:  https://www.froggydelight.com/article-19713-Jean_Louis_Murat.html

Pour reprendre une pensé de Blaise Pascal : "La passion ne peut pas être sans excès". Et ce disque est passionnant jusque dans ses excès, parfait album qu’on ne finit pas d’effeuiller, de chantonner, de redécouvrir. Alors comment qualifier cet album : prise de risque, aventureux ou même sabordage ? Cet album est simplement un grand disque, et c’est tout.

Tout cela s'annonce donc très bien, même si un autre "ancien" qui a pu écouter le disque émet des réserves en  commentaire sur quelques posts Facebook, à propos de la qualité intrinsèque des chansons proposées. (si certains s'interrogent, sachez que mes oreilles n'ont pas encore eu accès au disque).

Par contre, on peut s'étonner qu'il n'y ait pas de single, de clip... A NOTER par contre la création d'un compte instagram (à effet très anecdotique... n'est pas Kim Kardachiant - ça s'écrit pas comme ça?-  qui veut : 90 followers... pour l'instant.)

 

Instagram media by jeanlouismurat - " Travaux sur la N89 ", sortie le 24.11.2017.

 Instagram: http://ink361.com/app/users/ig-6108532089/jeanlouismurat/photos

Du côté du site officiel, pas d'information supplémentaire, mais une petite nouveauté (si je ne m'abuse), un "onglet" vidéos a été créé: les clips sont donc visibles, ainsi que quelques live (rien d'inédits). La partie "discographie" a aussi été complétée avec les participations et les musiques de films.

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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Publié le 18 Novembre 2017

Voici la chronique des INROCKS: par Rémi Boiteux      (merci à Dominique et Vianney)

"Jean-Louis Murat - Travaux sur la N89
Déjouant toutes les attentes, l’Auvergnat explose la chanson et arpente un monde en chantier.
Bien malin qui aurait su discerner dans les discrètes audaces du précédent album Morituri les prémices d’un tel ébahissement. Il faudrait, pour dire la sidération que procure la découverte de Travaux sur la N89, tenter ce genre d’analogie : ce disque, c’est Woody Allen qui déciderait de réaliser son Inland Empire. Comme le cinéaste new-yorkais, le barde Murat nous avait habitués à la régularité métronomique de ses sorties annuelles. Une route faite de hauts et de bas de moins en moins marqués : toujours plaisants, rarement renversants.

Et d’un seul coup, aujourd’hui, le monstre sorti de nulle part. Après avoir vaguement joué avec l’idée de se ranger des voitures définitivement, Jean-Louis Murat envoie valdinguer dans le décor son blues-folk terrien et son art consommé de la chanson.
Des “Travaux” réalisés à plusieurs
La chanson, on la retrouve pourtant partout sur cet album qui s’écoute d’une traite. Mais en morceaux éclatés, moins en lambeaux que précisément en travaux. Il ne faudrait pas pour autant croire à une suite d’ébauches brutes : magnifiées par les renforts (Morgane Imbeaud en tête sur plusieurs titres) et les grands huit d’une production folle, ce sont de véritables pépites qui émaillent ce chantier de sons élaborés avec Denis Clavaizolle – leur collaboration atteint des sommets. Garçon, Le Chat, La vie me va, entre autres, regorgent de mélodies aussi traînantes qu’entraînantes qui font la patte de notre homme, donnant lieu à des fulgurances en forme de tubes improbables (Dis-le le).
Mais, cette fois, l’ensemble rivalise avec les sculptures hiératiques de Mendelson, les laboratoires christophiens, voire les collages avant-gardistes siphonnés de Oneohtrix Point Never (en toile de fond des Pensées de Pascal notamment) et les vertiges de Scott Walker. Oui, à ce point. Avec la liberté d’un jazzman qui n’a plus rien à prouver, d’un joueur de belote qui redistribue les cartes aux quatre vents, le maître chanteur s’amuse avec la langue, les machines et les notes, passant du hip-hop à la ritournelle, de la chronique au cut-up, du rêve au trivial et de l’expérimentation à l’évidence.

Après plusieurs décennies de carrière, Murat nous surprend et semble se surprendre lui-même (“Ah bon ? C’est dingue, incroyable…”, susurre-t-il au détour du morceau-titre, parmi les chants d’oiseaux et les nappes synthétiques) avec un album au moins aussi important sur sa route que le désormais classique Dolorès – et la plus belle imprudence de la chanson depuis celle d’Alain Bashung. Sa superbe liberté nous travaille au cœur, et pour longtemps".

http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/jean-louis-murat-se-mue-en-parfait-artisan-pour-ses-travaux-sur-la-n89/

 

Le teaser sur "COLTRANE" paru cette semaine sur le facebook: https://www.facebook.com/jeanlouismurat/?ref=br_rs

 

Les INROCKS adorent..

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 9 Novembre 2017

Dernières chroniques, car ces premiers mots posés sur "TRAVAUX sur LA N89" sont  dans le dernier numéro de Magic! qui annonce "une pause dans sa parution" (interview de Luc  Broussy). Cela ne m'étonne pas vraiment: je crois n'avoir même pas reçu tous les numéros de mon abonnement pris à sa renaissance et même pas avoir reçu un courrier commercial pour me réabonner), sans compter que j'ai eu du mal à trouver des pages qui m’intéressaient...

Enfin soit, Magic aura toujours été fidèle à Murat (on en parlait ), même si ce dernier numéro met en couverture son meilleur ennemi époque Virgin : Daho. Murat cantonné aux pages chroniques pendant que Daho est consacré?  Ne le disons pas trop vite! En effet, on nous dit que c'est un de ses meilleurs albums qui va sortir... mais peut-être pas pour les Muratiens lilithiens...  En tout cas, l'auteur de la chronique semble avoir de la suite dans les idées:  au moment du cours ordinaire des choses, il demandait à Murat de se renouveler.

Première chronique... dernières chroniques?  (Travaux sur la N89 se dévoile)

Voilà encore une nouvelle vidéo de teaser  (il semble que la promo est axée autour de celles-ci, puisque je n'ai  pas encore entendu parler d'autres promotions).

On y entend si je ne m'abuse la voix de la nouvelle venue: Sonia Hizzir. Cette jeune femme d'une trentaine d'année est  une protégée de Denis qui je crois l'a découverte lors de l'aventure "LA GRANDE CHORALE DE LA COOPE".  Il l'a recrutée ensuite dans son projet TOUCH, projet qui me disait-elle il y a peu, est toujours d'actualité.

 

Voili.Je dois vous dire d'autres choses mais c'est long à écrire. Amitiés. et Prenez soin de vous.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 4 Novembre 2017

 

 

- Première Diffusion radio hier sur INTER chez VARROD en début d'émission, "un événement", mais il ne cite pas le titre:

https://www.franceinter.fr/emissions/foule-sentimentale

Grand retour en arrière du côté de l'orchestration, pour fêter les 30 ans de Si je devais manquer de toi?

Une énorme pensée à Matthieu qui s’intéressait à toutes les interventions de Didier Varrod, et qui m'a d'ailleurs offert son premier recueil de textes, avec du Murat... (et "encore merci, Didier", rigolions-nous, et cette fois, il peut me dire merci lui parce je n'ai pas retrouvé la photo que M m'avait donnée de son premier passage à la télé. C'était amusant... On verra ça plus tard). 

Nous étions ensemble  un jour de concert:

Premières chansons

la chanson de marquis?

Et encore un teaser diffusé en début de semaine:  Les pensées de Pascal    26 secondes, c'est un peu court pour des pensées, mais tant pis puisqu'il s'agit de s'en foutre.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 19 Octobre 2017

CA Y EST!! IL REVIENT!!    "TRAVAUX Sur la N89"

Le nouvel album de Jean-Louis Murat s’appelle  TRAVAUX SUR LA N89.  

Il sortira le 24 novembre en CD (digipack + poster) ; LP (180g, couleur bleue, code de téléchargement, édition limitée) ; DIGITAL. Toujours chez PIAS

EN PRECOMMANDE:

http://smarturl.it/JLMuratTravauxN89

 

Joli titre.. toujours tourné vers l'Auvergne (je ne vais pas dire autocentré!) et peut-être inspiré par les travaux dans les virages de Massagettes  de ce début d'année.... euh...    avec un visuel plutôt original ( artwork : Rachel Cazadamont, H5 . Le titre est un petit clin d'oeil pour moi, habitant  sur un axe d'une ancienne "N."... et qui ne se fait pas au "déclassement" en départementale 1000 quelque chose de ces hauts-lieux du tourisme et du voyage que sont nos anciennes nationales...  Je continue donc toujours à parler de "nationale" http://fr.wikipedia.org/wiki/Route_nationale_89_(France)

 

VOICI LE TRAILER... et c'est surprenant:

 

Si le trailer est fidèle à l'album, cela pourrait être celui le plus expérimental depuis un grand bail...  avec plus d'électro et de sons synthétiques... marquant ainsi le retour de Denis Clavaizolle aux côtés de Jean-Louis...  Intrigant... Mais il semble que Jean-Louis a réussi à se renouveler... Mais wait and see... en attendant sans doute un nouveau single... mais l'album sera vite là! Un mois à peine... On a sans doute voulu jouer la surprise!

 

Le site officiel a pris ses nouvelles couleurs:

http://www.jlmurat.com/

et on a tous les titres:   J'avais bien reconnu Morgane sur le trailer...

Certains titres semblent dans la normalité muratienne (Le chat, travaux sur la N89, la vie me va, ALAMO(!)), garçon, d'autres sont plus surprenants: Dis le le, sole mio (une reprise?, non???). Chanson de Sade ou la référence au clermontois Pascal sont en tout cas prometteurs.  Autre name dropping : Coltrane... Moise (ça devait être dans les tablettes à moins que ce soit une commande), Alco (encore un auto-portrait?) ou encore Johnny (encore un Johnny  frenchysé?).

 

Un CD, de 14 titres :

  1. Les pensées de Pascal
  2. Cordes
  3. Dis le le
  4. Alco
  5. Johnny roide
  6. Travaux sur la N89
  7. La vie me va (avec Morgane Imbeaud)
  8. Coltrane
  9. Alamo
  10. Garçon (avec Morgane Imbeaud)
  11. Le chat
  12. Quel est le problème Moïse
  13. O sole mio
  14. Chanson de Sade

… et un très beau vinyle bleu de 11 titres en édition limitée (avec un code de téléchargement) – en précommande ICI :

Face A :

  1. Les pensées de Pascal
  2. Cordes
  3. Dis le le
  4. Johnny roide
  5. Travaux sur la N89

Face B :

  1. La vie me va (avec Morgane Imbeaud)
  2. Coltrane
  3. Garçon (avec Morgane Imbeaud)
  4. Le chat
  5. Quel est le problème Moïse
  6. Chanson de Sade

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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