travaux sur la n89

Publié le 29 Avril 2018

On l'avait déjà évoqué... et voilà, c'est confirmé: Jean-Louis Murat sera en tournée cet automne.  Des billets sont déjà en vente pour une première date: à Montpellier, le 11/10/2018... Cela sera dans le cadre du festival international de la guitare!  On n'imagine donc qu'il ne défendra donc pas le "travaux sur la n89" qui l'avait vu délaisser l'instrument.

https://www.panda-ticket.com/fr/products/85569/jean-louis-murat

L'affiche de l'an dernier:

 

LE LIEN EN PLUS

Matthieu Guillaumond alias Fred Plainelle en envoyé spécial à St-Jean de Vedas à côté de Montpellier:  un grand moment

http://www.surjeanlouismurat.com/article-envoye-special-a-st-jean-de-vedas-fred-plainelle-deuxieme-partie-117119495.html

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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Publié le 7 Avril 2018

Je crois avoir déjà signalé mon étonnement ici (à moins que ce soit sur fb) que PIAS devait détenir les droits ou la licence sur les anciens titres de Murat, puisque c'est PIAS qui détectait certaines de mes vidéos sur youtube et récupérait les droits, même pour des titres plus anciens que Toboggan. Personne pour parler de ce rachat de catalogue ou cette modification alors que quand Emi vend les Beatles, ça fait la une et que ça a dû brasser des sommes d'argent énaurrmmmes... incompréhensible, non?

Enfin, soit, que Murat soit passé dans différentes maisons rendait difficile l''exploitation du back catalogue comme on dit, et un éventuel best of, ou intégrale. Auront-nous droit à ça façon exploitation des masses laborieuses à la Manset, ce qui nous vaudra encore des discussions animées (comme à la sortie du Toboggan spécial)? Je ne le pense pas. ET un best of, je suis pour, c'est un outil de promotion de l’œuvre, qui peut permettre de relancer un peu JL.

Enfin, soit (bis), je ne parle pas de l'essentiel:   à la fin avril, il sera possible de se découvrir de quelques sous pour compléter ou remplacer ses cd défaillants à moindre frais :    5.99 euros Mustango, le Moujik, Lilith,  le manteau (un manteau à 5.99! à saisir), et les autres, et même celui qui était introuvable : le Murat 82/84... que Murat ne souhaitait pas forcement au départ, mais qu'il inclue dans la réédition. Et le petit collectionneur peut ne pas sentir obligé d'acheter car il semble qu'il n'y a pas de travail graphique, ou de masterisation: la réédition semble se faire à l'identique. Les acharnés pourront s'amuser à voir s'il y a des différences ou des petites corrections. Donc rendez-vous le 20/04 chez vos disquaires!

A noter que Babel, Morituri, sont disponibles également à 7.99.

(petite déception pour certains: pas de vinyles).         

                                                                                               Merci à Armand pour l'info

 

                        le boitier bleu Manteau de pluie

                      (objet promotionnel aussi rare que Face Nord qui n'est pas lui réédité hélas).

LE LIEN EN PLUS

J'en profite pour rattraper mon retard à propos de vente (je ne sais pas pourquoi mais je n'avais pas trouvé le moment ou l'énergie de faire un article):

MURAT a été en vente des disques il y a quelques semaines... mais c'était avec REGRETS et sa réédition en vinyle.

http://www.chartsinfrance.net/Mylene-Farmer/news-106145.html

https://www.20minutes.fr/culture/2220155-20180213-2018-mylene-farmer-numero-1-top-singles-libertine

Bel exploit (ou atonie des ventes de disques) de M. Farmer ( ou confirmation du degré de maladie de ses fans), je ne me prononce pas.

                                                              le pins (le pins!! rappelez-vous!)

 

La rumeur en plus

Allez, pour une fois, et puisqu'on en est aux bonnes nouvelles,  je n'ai pas la source mais vu que cela s'est diffusé sur fb et que cela viendrait d'un tourneur ayant un lien avec Murat (tourneur suisse), je vais en parler:  On savait que Murat avait déjà travaillé sur un nouvel album, il pourrait sortir à la rentrée 2018... et une tournée est envisagée.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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Publié le 3 Avril 2018


Très très beau cadeau de Pâques que je vous transmets... et... parfois, à des rares occasions, je trouve inutile de rajouter un commentaire idiot, alors, "prenez plaisir".

J'ai filmé hier cette petite mare sur les bords de Chartreuse, pour avoir du matériel... J'ai pensé que ça irait bien sur du Murat... et voilà...

J'en profite pour vous rappeler  le site : http://www.desintegration.xyz/ dont j'ai peu parlé.

(pour ajouter vos propres vidéos à cette oeuvre numérique collaborative autour du dernier album de Jean-Louis Murat, 'Travaux sur la N89), et bravo à Amparo et la fidèle commentatrice Yseult d'avoir été sélectionnées.

Et puisqu'on y est: on se remet le clip officiel  (11 000 vues, on peut faire mieux). Est-ce que quelqu'un l'a vu en télé?

 

 

 

LE SOUVENIR EN PLUS

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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Publié le 15 Mars 2018

Et pour commencer parce que votre plaisir est meine plaisir :  une photo rare  de Renaud Monfourny:  Le Nouveau Quotidien  (suisse- du 01 12 1993). Quant à la question posée, elle est somme toute réductrice... mais il est un peu moins chic depuis quelques temps.

 

1) On commence la musique  par la dernière livraison de Matt Low, sur des mots de Murat (le titre avait déjà été jouée en live)

 

2)  Du remix électro: par Christophe Carrafang:

3)  Cover de Fort Alamo par Monte Cristal & Riverbirds...  original, reggae au banjo: 

 

LE PREMIER EN LIEN EN PLUS EN PENDENTIF

Car il s'agit d'une interview de PENDENTIF, le groupe...  où l'un des membres déclare qu'il aimerait bien voler les textes de Jean-Louis Murat, "pour tout ce qu'il écrit autour du paysage".  C'est tout, c'est rapide, c'est furtif  (C'est eux qui chantent "vas-y fais le vite")...  mais c'est signalé, vous êtes informé  (merci Antonin!). Et  tout le monde gagne donc le droit d'avoir son clip diffusé sur le blog référence, le blog référence mais de quoi on se demande.

Pendentif:

 

 

Et le "signaleur" (ça me fait plaisir): Antonin Lasseur, le bluesman... qui la joue très Murat ici:

LE LIEN EN PLUS EN  BROCHE

Je n'ai pas beaucoup vu passer de choses sur indochine (je croyais pourtant qu'il y avait pleins de tubes sur leur album... bon, peut-être que si... mais ils ne sont pas sur la playliste de france inter...). En tout cas, on a déjà vu précédemment que l'album se vendait bien.

Un petit extrait d'interview de Sirkis... dans lequel... Murat ne l'inspire pas:

Sur l'album, vous retrouvez deux auteurs complices, Jean-Louis Murat et Mickaël Furnon...

Ce sont des gens fidèles. Pour Mickaël, nos retrouvailles ont mis du temps à se faire. Après «J'ai demandé à la lune», un tel monstre, j'avais tendance à refuser tous ses textes. Un jour, il en a eu marre. Il m'a dit : «Envoie-moi une musique et je t'écrirai quelque chose dessus». Cela a donné «La vie est belle».

 

LE LIEN EN PLUS EN  SOLITAIRE

 

 

LE LIEN EN PLUS EN COLLIER DE PERLES DE L'OCEAN INDIEN

Pour la journée de la femme,  Robi qu'on a vu jouer les choeurs pour Murat, donne de ses nouvelles:

LE LIEN EN PLUS EN COLLIER DE PERLES DE L'OCEAN INDIEN

Pour la journée de la femme,  Robi qu'on a vu jouer les choeurs pour Murat, donne de ses nouvelles:

Et puisque c'est vous, Mesdames, rien que pour vous :

270 000 vues en quelques jours...

Cette chanson est "23e " dans le classement du "top 100 des des chansons que l'on devrait tous connaitre par coeur", et c'est l'occasion pour B.VIGNOL de nous conter une belle anecdote...

"Au début des années 40, G. Brassens achète aux puces de Vannes une petite plaquette e poésies d'un certain Antoine Léon Paul,  publiée en 1913. 30 ans plus tard, il remet la main sur ce recueil et décide de mettre en musique l'une des pièces: les passantes.

Pierre Onténiente, alias Gibraltar, ami et secrétaire de Brassens,  recherche la trace de M. POL, en vain.  QUelques temps plus tard, Gibraltar reçoit un coup de fil:

"Bonjour. Je suis ingénieur. Je m'occupe du cercle des centraliens bibliophiles. Nous souhaitons réaliser une édition de luxe avec quelques chansons de G. Brassens. Nous avons besoin de son autorisation. 

-ça ne doit pas présenter de difficultés. Je vais quand même demander à Georges, par acquit de conscience. A qui dois-je envoyer la réponse?

-Antoine POL.

- Comment? Antoine Pol? est-ce vous qui avez écrit une poésie qui s'appelle les passantes?

- Oui, mais comment savez-vous cela?

Quelques semaines plus tard, Brassens appelle Antoine Pol pour le saluer et lui annoncer qu'il va enregistrer  son poème. Une dame est au bout du fil: "il vient de mourir"".

 

Si j'ai pris le temps de vous rapporter ceci, c'est bien sûr parce que ça m'évoquait un peu le hasard et les rencontres que Murat a eu avec madame Deshoulières ou Isabelle LE DOEUFF

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Et pour les retardataires: consultez, partagez mes articles précédents! Et  surtout écoutez les artistes! 

Interview de Stéphane Pétrier du VOYAGE DE NOZ  concert lyon le 30 mars

Ma chronique de GARCIAPHONE (à aller voir en concert en ce moment)

De belles images... m'a-t-on dit..  qui n'ont pas été vues beaucoup.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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Publié le 25 Janvier 2018

 

Un petit article pour une fois (j'en ai perdu l'habitude) juste pour le plaisir du titre...

Car oui, il s'agit de la revue "LA VIE" (ex-CATHOLIQUE), qui publie une chronique positive des TRAVAUX sur la N89, que l'on promeut sur le thème de la désintégration:

http://www.lavie.fr/culture/musique/murat-travaux-sur-la-n89-24-01-2018-87610_34.php

Elle a un peu changé "la vie" puisqu'elle ose mettre un cocaïnomane en couv.

"LA Vie aime : beaucoup

Il faut beaucoup de temps et d'écoutes pour comprendre et apprécier cet album surprenant de Jean-Louis Murat. Plus que jamais, l'artiste s'affranchit de tout critère commercial et construit une oeuvre totalement atypique et personnelle. Avant lui, seuls quelques rares francs-tireurs de la chanson française (Bashung avec Play Blessures et Figure imposée ou Christophe avec Bevilacqua) avaient été aussi loin dans l'audace musicale. Travaux sur la N89 est un disque complexe, expérimental même, d'où émergent parfois quelques chansons un peu plus accessibles (Garçon, duo avec la chanteuse Morgane Imbeaud à l'instrumentation synthétique et à l'esprit années 1960). Murat s'aventure là où personne d'autre n'ose plus jamais aller...  Eric TandyLe Label/Pias, 14,99 EUR."

 

 
 
Allez, pour si peu, je vous rajoute une photo (shooting utilisé pour "coup de tête" en copyright avec gettyimages. Il y en a deux autres à visualiser ici. ( Singer Jean-Louis Murat poses at the Hotel Les Jardins du Marais on February 25, 2013 in Paris,France... son repère parisien près du Bataclan)
LA VIE AIME LA DESINTEGRATION

Ça ne vous suffit pas?  Vous en voulez encore plus pour le même prix?

Et bien, encore une petite chronique sur un blog:

http://chrisdups.over-blog.com/2018/01/radasse-connasse-petasse-vl-a-la-vie-voici-les-derniere-parole-de-la-chanson-dis-le-le-de-notre-jean-louis-murat-qui-fait-des-travau

Radasse, connasse, pétasse vl'a la vie ! voici les dernières paroles de la chanson DIS LE LE de notre Jean Louis Murat qui fait des travaux sur la R 89 qui est une route non loin de chez moi d'ailleurs un album ovni où il envoie tout valser a ça façon et c'est bon ! ... la suite ici

LE LIEN EN PLUS AVEC LEGER RETARD

 

Des petites nouvelles de GAEL RAKOTONDRABE, pianiste de MORITURI... qui était en concert ce soir sur PARIS :

http://www.lylo.fr/concert/26eb59-pianology-la-petite-halle

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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Publié le 23 Janvier 2018

Hisse et haut, voilà beaucoup de "ô"!  Parfait pour accompagner un peu le ciel bleu- enfin- alors que menaçait les inondations...  mais passons sur la météo. Et oh, et oh, mettons-nous au boulot:

 

1) Je crois n'avoir pas mentionné que  les réalisateurs du clip "travaux sur la N89" avaient lancé une démarche collaborative  via leur site pour la mise en image de la vidéo... parce que je n'étais pas content de ne pas l'avoir vu plutôt, ou peut-être que j'ai oublié aussi (l'info était là)... mais cette démarche voit un prolongement, avec l'ouverture d'un site qui vient d'être annoncé officiellement.

http://desintegration.xyz/

Bienvenue sur la plateforme collaborative de vidéos autour du dernier album de Jean Louis Murat, Travaux Sur La N89.
Survolez la plateforme, déclenchez la lecture de vidéos et écoutez de manière aléatoire les titres.
Envoyez votre vidéo sur le thème de « Désintégration » pour qu’elle soit publiée sur la plateforme.

 Je ne peux pas vous en dire plus...parce que où je suis, je ne visualise rien, et je ne vois pas comment envoyer une vidéo.  PS: Murat rendant hommage à Cure... c'était peu probable!

 

2) On pensait que le partage d'inédits était terminé du côté de Matt Low, mais il nous propose encore une nouvelle chanson sur un texte de Murat. 

Il en profite pour rendre hommage à Christophe Pie:

Christophe n'est plus là. Il était mon ami. J'ai appris énormément à ses côtés. Il était toujours critique et bienveillant, et m'encourageait à ne pas lâcher l'affaire.
Je vais sortir encore 4 chansons. Ensuite je m'attaquerai à l'album avec les amis Olivier Perez et Clément Chevrier.
Numéro 22. Cathy Madame.

Cathy Madame
Qu'aimerais tu que je croie ?
Cathy Madame
Qu'aimerais tu me faire croire ?
Le jour s'est levé Mam

Tu es là
Et je m'incline devant ça
Je m'incline devant toi
Si je cligne devant ça
Tu es là
Toi Cathy Mam tu es là
Et je cligne devant ça
Je m'incline devant toi

Cathy Madame
Que voudrais tu que je voie ?
Cathy Madame
Que voudrais tu me faire voir ?
Le jour s'est levé Mam

Tu es là
Et je m'incline devant ça
Je m'incline devant toi
Si je cligne devant ça
Tu es là
Toi Cathy Mam tu es là
Et je cligne devant ça
Je m'incline devant toi

Cathy Mam, Lady du nord
Le jour s'est levé
Cathy Mam, Lady du nord
Le jour s'est levé

 

LE LIEN EN PLUS

NOUVEL ALBUM du VOYAGE DE NOZ! Il sortira samedi à l'occasion d'un concert à FEURS dans le 42. On y sera.

www.chateaudurozier.fr

Un extrait:

https://soundcloud.com/user-699260771/ok-1

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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Publié le 17 Janvier 2018

 

1) Mais commençons dans cette triste semaine...   par un article du figaro qui propose une playlist pour déprimer en paix... à l'occasion du blue monday et qui fait côtoyer en photo Murat et Tom Yorke et Curtis...

Et leur choix se porte sur Suicidez-vous le peuple est mort... mais pourquoi nous infliger le baiser d'indochine?    J'avais une K7 dans le temps sur le même thème "Spleen à mort":  "jealous guy, "je veux pas que tu t'en ailles" de Jonatz, croisade des enfants d'Higelin, Léo Ferré of course, "que deviens-tu" de Manset, et peut-être aussi "comme le buvard boit l'encre", Goldman "tout mais pas l'indifférence"... "regarde la mer descendre" du voyage de Noz (je ne connaissais pas encore Rock bottom)... ah, fallait quand même avoir un peu le goût de vivre pour écouter ça d'affilée... mais ça fait du bien.  Et répétons le quand même: Murat ne fait pas de la musique dépressive... enfin, moi, je ne trouve pas.  (PS: pour vous, quelle est la chanson la plus triste de Murat?)

 

2) Blue Wednesday :   Encore quelques mots de Christophe Pie le jour où ses amis lui disent adieu.     

Matthieu m'avait rapporté qu'il avait "accompli un de ses rêves" en étant dans SO FOOT. C'était en 2013, avec les DELANO ORCHESTRA... En souvenir des parties de foot du dimanche matin....

http://www.sofoot.com/the-delano-orchestra-tu-passes-clairement-pour-un-blaireau-si-tu-dis-que-tu-es-supporter-de-clermont-166401.html

Du spleen, Pie encore, du foot, Masson, de la chronique... et encore du spleen...
Du spleen, Pie encore, du foot, Masson, de la chronique... et encore du spleen...

 

ah, l'amour du foot (rappelons que les RANCHEROS sont nées aussi de là, durant l'euro 2000... et que si le volume 2 n'est pas sorti, c'est dû au fiasco de la campagne de la Corée, enfin c'est ce qu'a dit Murat :

Ça a été un tel fiasco que ça nous a coupé la chique ! On n'est pas des professionnels les Français n'assurent pas, on n'enregistre pas Impossible de faire semblant alors qu 'on était accablés... On s 'est rabattu sur un projet de disque de yodel. [rire] On a mats, comme c'était trop difficile, on a décidé de passer à autre chose ! On a alors eu l'idée d'un album sur la philosophie : une chanson sur l'existentialisme, une sur le rationalisme, une autre sur le structuralisme, ou une sur Platon, tout simplement. Expliquer Sartre à notre façon. On va peut-être passer à ça. Si les footballeurs français n'assurent pas, on va être obligés de s'intéresser à autre chose. »  (chorus 41)

Allez, un petit coup de Murat sur platini (extrait de la compil l'amour foot):

Je vous avais parlé de la relation avec Alexandre Rochon et L'écrivain Toussaint qui a suscité un spectacle commun. Murat et ce dernier partage une expérience commune. Je vous laisse y réfléchir. Réponse en lien en plus!

3) MASSON  

J'avais sous le coude depuis un long moment que Laetitia Masson allait proposer une série télé pour ARTE, avec Elodie Bouchez  (autre compagnon de route de Murat depuis "Mlle personne"... et malgré quelques petites réflexions de sa part sur Daft Punk). Et j'ai laissé passer la diffusion...  mais c'est encore en replay... ET on peut y entendre "les RONCES".... avec la batterie de Christophe Pie (il était énervé qu'on ne parle que de violoncelle et de trompette....).

Dans une interview à Télérama, Laetitia revient  sur sa relation avec Murat... et pour le coup, difficile d'exprimer quelque chose de plus fort:

Ce caractère solitaire que vous évoquez, on le retrouve chez des artistes avec lesquels vous aimez collaborer, comme Christine Angot ou Jean-Louis Murat.

Je ne suis pas sûre que Christine Angot soit vraiment une solitaire. Et d’ailleurs je ne la côtoie plus du tout. Concernant Jean-Louis Murat, c’est vrai qu’il est comme mon âme sœur. Je me suis transformée à son contact. Nous partageons ce goût du retrait et de la protection. Pour survivre, pour continuer à chercher, pour ne pas renoncer aux concessions que l’on vous offre souvent. On m’a souvent dit: « Si tu veux le confort, arrête de faire ci et fais ça comme tout le monde. » Je n’ai jamais été tentée par la concession même si je reconnais que l’argent a son importance. Certains m’ont mise en garde : « Attention, il y a moins d’argent chez Arte que chez Canal », mais je m’en fiche. J’ai demandé à Arte de combien j’allais disposer et ensuite je me suis adaptée. Mes films ne coûtent pas cher et je sais très bien faire de l’austérité une richesse. Je ne suis pas comme ce personnage d’un milieu modeste d’Edith Warton dans Chez les heureux du monde – que j’aurais d’ailleurs adoré adapter – qui, une fois qu’il a vu la beauté des choses à travers l’argent, ne peut plus revenir en arrière et trouve que la pauvreté c’est la laideur. Ce n’est pas du tout mon cas. Ce n’est pas l’argent qui me motive mais juste le fait de pouvoir raconter mes histoires, peu importe la manière. Je ne méprise aucun support et je ne suis pas élitiste, contrairement à ce que l’on peut penser de moi. C’est drôle parce que, quand j’ai fait tourner Johnny dans Love Me, j’ai été à la fois méprisée par les intellectuels et incomprise par ses fans et la classe populaire. Je n’ai aucun mépris pour la culture populaire. Je l’aime mais elle ne me le rend pas. Parfois j’ai l’impression d’être dans un entre-deux, d’être illisible et incompréhensible, alors que je suis ouverte et curieuse de tout. Je ne sais pas ce qu’est le bon goût ou le mauvais goût, j’ai avant tout le mien que je veux faire partager au plus grand nombre. Je ne sais rien faire d’autre. Lorsque je dois honorer un deal avec un producteur, je le fais sans paraître rebelle ou méprisante. J’ai toujours respecté mes producteurs tout en préservant la pureté de mon œuvre.

J'ai croisé également cette semaine devant ma télé L. Masson dans un joli film documentaire dans lequel elle participe au jury d'entrée de la FEMIS:  "le concours" de Claire Simon (2016)

                                                         Murat par Masson (pour le Codc)

Rappel: la relation Murat/Masson notamment avec The ENd, etc... 

et également la Bo de Petite fille.

Je vous donne un indice pour ma devinette: ça a un rapport avec le foot.

 

4) Chronique de TRAVAUX SUR LA N89

C'est la chronique sur le site clairetobscur consacré à la musique progressive. Bel article assez long à découvrir en intégralité sur:

http://clairetobscur.fr/jean-louis-murat-travaux-sur-la-n89/

"Ces Travaux Sur La N89 sont remplis de pépites à dénicher dans chaque étape qui forme le voyage dessiné par Jean-Louis Murat. Certains tomberont direct dans le premier trou sur la route, quand d’autres le regarderont attentivement et poursuivront leur chemin, jusqu’au bout. Aux plus aventureux, je dis bravo, vous avez sans doute fait le voyage le plus exigeant que Murat vous ait proposé. La récompense finale ? Y revenir, encore et encore, pour continuer à défricher, construire  ces travaux à notre manière, se les approprier, et y faire notre propre route".

Personnellement, plus ça va, moins je trouve difficile cet album, et je le trouve plein de réminiscences du passé...

LE LIEN EN PLUS

La réponse à la devinette :  Personne n'a la réponse?  Voilà, j'en étais sûr... personne ne me lit, tout le monde s'en fout!! Je vous l'ai déjà dit pourtant (grâce à Matthieu.... qui continue de m'alimenter....) :    P. Toussaint a chroniqué comme Murat la coupe du monde de foot dans LIBERATION...

Tout est là (chronique de Murat et de Toussaint)

http://www.surjeanlouismurat.com/2016/07/murat-journaliste-suite-le-football.html

 

PS/ Bon, moi aussi, j'avais oublié.... on oublie tout... Allez, spleen à mort. 

PS/ Pour vous, quelle est la chanson la plus triste de Murat?

 

Pensées pour ISA et son papa.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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Publié le 5 Janvier 2018

1) Bon, en fait, si j'étais en ville l'autre jour, c'était parce que j'avais dans l'idée de trouver le dernier livre d'Olivier ADAM... Mais au cultura, il ne l'avait pas, et n'en avait même pas entendu parler....  le jour de la sortie du livre "Chanson de la ville silencieuse".  Si j'étais à ce point  empressé, c'est que j'étais tombé sur l'article ci-dessous signalé par l'ami Pierre K je crois:

Adam tellement marqué par l'univers de la chanson a fini par s'inspirer de quelques chanteurs pour son dernier livre... dont Murat bien sûr, puisqu'il s'agit d'évoquer un artiste qui "abandonne ce cirque". 

Presque autant que Dominique A (d'ailleurs le titre du livre reprend celui d'une chanson de Dom.), il y a un petit  feuilleton ADAM sur ce blog... tant il aime à évoquer Murat et à le citer en interview, ou dans ses livres (à retrouver pour son livre  "Les Lisières" ici).  Par le passé, on l'a approché pour une interview, mais sans succès.

 

Tous les chanteurs sont malheureux

Emmanuelle et Thierry (merci à eux) m'ont signalé que dès sa première journée promo, Oliver ADAM avait parlé de Murat. C'était chez Trapenard dans Boomerang.

Le livre est plus inspiré par Nino Ferrer que Murat mais ses mots sur son "perpétuel mouvement intérieur" qui explique ses propos contradictoires ou évolutifs correspond bien aussi à Jean-Louis B. Certains autres propos d'Adam sur son statut d'artiste (penser à son oeuvre vs le désir d'être aimé en gros) sont aussi intéressants.

Podcast complet de l'émission

Concernant l'évocation de Murat,  dans une liste de chanteurs (Gainsbourg, Ferrer) c'est du rapide pour exprimer sa fascination pour les "sales gosses" des médias... et son sentiment que "se permettre" ce genre de comportement est plus que jamais difficile. Voici l'extrait dans lequel Adam se doit d'imaginer quel chanteur il serait:

 

 

2)   Le petit plaisir de la revue de presse est bien sûr de relier les petites infos entre elles. Et justement, pour faire écho à la personnalité complexe des artistes, à leur perpétuel "mouvement intérieur" évoqué ci-dessus (c'est un des moteurs de ce blog de chroniquer ce mouvement,  en essayant d'éviter du coup  d'établir que Murat est "ainsi", ou/et "pas comme ça"), voici une petite "anecdote" qui m'a fait sourire ce matin.

Ainsi, si on pouvait avoir l'image d'un Murat  dans le cadre des tournées, pouvant être désagréable avec les personnes rencontrées, soignant sa mauvaise humeur, pas forcement à l'aise avec les techniciens....   Didier Veillault, dans une interview parue sur les inrocks.fr dans le cadre de témoignages publipostés d'acteurs culturels,  nous présente un Murat quasi-en manque d'amour!!  : 

Une anecdote à partager ?

À ce sujet justement, Jean-Louis Murat me racontait récemment que lorsqu'il tournait, il était très heureux d'avoir de super techniciens dans les salles, mais que bien souvent, personne ne venait lui parler et il se retrouvait un peu seul dans sa loge. La dimension humaine est aujourd'hui un peu laissée de côté.

Murat, finalement victime de sa réputation? Pourtant, dans sa dernière interview en date -non encore en ligne ici- il dit que "sa femme ne veut plus que l'on sorte" (par peur d'un dérapage)... Ah, va savoir.

 

[J'avais pour illustrer une excellente photo de Murat assis seul en coulisse avec des lunettes noires... mais impossible de remettre la main dessus. Est-ce une image qui n'est imprimée que  dans ma tête, un souvenir d'Uriage?]

Voici l'intégralité de l'interview:

http://www.lesinrocks.com/2018/01/02/contenu-partenaire/bienvenue-ceux-quon-ne-voit-jamais-dans-les-inrockuptibles-13-111025162/

Que faites-vous dans la vie ?

Je suis le directeur et le programmateur de la Coopérative de mai. J'en assume les choix de gestion et de programmation, même si, bien sûr, nous sommes avant tout une équipe, au sein de laquelle nous discutons en permanence. Je suis un peu un "chef d'entreprise", même si je n'aime pas trop le terme, je ne viens pas de cet univers-là.

Pouvez-vous présenter la Coopérative de mai à ceux qui ne connaissent pas le lieu ?

Nous sommes l'une des scènes de musiques actuelles (SMAC) les plus importantes de France, en terme de jauge comme d'activité : c'est une salle de 1500 places, un club de 460. On fait environ 150 concerts par an, ce qui est beaucoup pour une ville de cette importance.  nous possédons aussi un espace dédié à toutes les jeunes entreprises de la filière musicale, on appelle ça la Pépinière de mai, nous les soutenons, en mettant à leur disposition des bureaux, on essaie de les conseiller, de les accompagner...

Quel est votre parcours personnel ?

J'ai fait une fac d'anglais et un BTS de gestion, j'ai ensuite été éducateur. Pour mon plaisir, j'organisais quelques concerts dans des MJC, des choses comme ça. Et puis en 1983, j'ai mis en place ce lieu, le Plan à Ris-Orangis, dont je me suis occupé pendant 15 ans. On faisait pas loin de 100 concerts par an. Je me suis inspiré de ce qui se faisait en Angleterre, ces pubs où tu pouvais voir aussi des concerts. Je ne comprenais pas pourquoi on n'avait pas ça en France. Au Plan, on était des passionnés, on a appris un peu sur le tas, de la gestion à la programmation, à servir des bières ou à coller des affiches, on faisait tout. En 1998, j'ai vu une annonce concernant la création de la Coopérative de mai, j'ai postulé et j'ai été retenu. Je ne connaissais personne à Clermont-Ferrand, mais je suis parti et j'ai pris la direction de la Coopérative naissante. Aujourd'hui, je suis aussi co-directeur avec François Missonnier, l'ancien directeur de Rock en Seine, du festival Europavox, dont le but est de mettre en lumière des artistes européens, qui viennent de pays d'Europe moins célébrés pour leur musique que, au hasard, l'Angleterre. Nous avons chaque année près de 50 artistes que nous sommes fiers de faire découvrir.

Quelle est l'économie de la Coopérative de mai ?

Nous avons 24 salariés et bien sûr beaucoup d'intermittents qui participent également, notamment pour le son, les lights et la scène. On embauche aussi des vacataires pour le bar ou l'accueil. Nous avons un chiffre d'affaires de 3 M d'€. Nous nous autofinançons à hauteur de 68 %. Nous sommes aidés par la ville de Clermont-Ferrand, la Métropole, la Région, l'État, afin d'avoir une politique tarifaire la plus accessible. Ça nous permet de faire des concerts abordables pour le plus grand nombre, mais aussi d'avoir une programmation parfois plus exigeante.

Quels sont les avantages de votre métier ?

Je suis excité comme au premier jour par ce que je fais. Je ne m'ennuie jamais. Cette année, j'ai adoré recevoir Sleaford Mods et Shame. En électro, Chloé m'a mis une claque, ou encore Lomepal pour hip-hop. Chaque jour est différent : hier nous faisions une fête avec le club de rugby local, aujourd'hui nous avons une journée de prévention des risques auditifs, demain nous recevrons des enfants... Là, je travaille sur l'organisation d'Europavox. Les moments d'ennui ou de lassitude n'existent pas. Le soir, quand les lumières s'éteignent et que les concerts commencent, on oublie tout ce qui peut parfois sembler pénible. Mon travail, c'est d'écouter de la musique et de voir des concerts, je n'en reviens pas moi-même, je n'aurais jamais osé rêver de ça jeune homme ! Ma passion est intacte, donner du plaisir aux gens, ça n'a pas de prix. J'ai de la chance de faire ce métier.

Et ses mauvais côtés ?

On passe beaucoup de temps à faire des comptes, à gérer des budgets, à imaginer ce qui est réalisable ou pas. Je suis entouré de gens très compétents, on prend des décisions ensemble, je ne suis pas seul, mais cet aspect budgétaire a pris beaucoup de place dans mon travail, non seulement de directeur, mais aussi de programmateur. Les tourneurs sont devenus de grosses machines, ce métier est en train de changer. On est pris au milieu de tout ça, mais on essaie de conserver une âme à ce métier. Il y a quelque chose d'un peu impersonnel aujourd'hui, il faut être vigilant. On parle trop de chiffres et pas assez d'artistique.

Une anecdote à partager ?

À ce sujet justement, Jean-Louis Murat me racontait récemmet que lorsqu'il tournait, il était très heureux d'avoir de super techniciens dans les salles, mais que bien souvent, personne ne venait lui parler et il se retrouvait un peu seul dans sa loge. La dimension humaine est aujourd'hui un peu laissée de côté.Quel conseil donneriez-vous à de jeunes gens qui souhaiteraient faire ce métier ?Aujourd'hui, des structures et des formations permettent d'apprendre notre métier, surtout la partie technique. Mais pour être programmateur, la meilleure des formations, c'est d'écouter plein de choses, d'aller voir plein de choses. Je n'ai pas vraiment de conseils, c'est un boulot de passionnés, si vous avez envie de le faire, faites-le ! Les places sont rares, mais ça n'est pas inaccessible.

 

Veillault avec Varrod, Morgane et Manoukian, le jour du fameux concert sur France Inter.

 

 

LE LIEN AUQUEL VOUS AVEZ ECHAPPE OU PRESQUE

ah, j'ai finalement trouvé un titre correct pour cet article (le nom d'une chanson proposée à F. Hardy et que Bayon nous a permis de découvrir)...  Mais j'ai été tenté de proposer  "ADAM ET DAVE"... Le chanteur hollandais n'a pas sa langue dans sa poche... et a plein d'actu... mais c'était quand même sans grand rapport. Enfin, voyez quand même:  http://www.toutelatele.com/dave-les-parents-de-la-tele-rendra-hommage-a-des-grands-presentateurs-d-emissions-de-varietes-96001

Sur ce... mieux vaut mettre un point final à cet article.

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89, #divers- liens-autres

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Publié le 4 Janvier 2018

Hier, je vous parlais de la double page qui reconstituait le duo Mylène Farmer et Murat dans le dernier livre de Claude Gassian. Je vous annonce aujourd'hui (j'avais oublié de le signaler) que le 2/02/2018 - Aujourd'hui deux février  Sûrement levé du mauvais pied  Bouh... quel mars attaque
Mais peu me chaut... Peu me chaut..-, le titre REGRETS fera l'objet d'une réédition "à l'identique" en  45T vinyl. C'est annoncé bien-sûr en édition limitée. Du côté de chez M. Farmer, on sait ce que c'est que le merchandising pour collectionneurs pathologiques. 

 

 

 

Je ne reviendrais pas  sur la relation Murat/Farmer (vous retrouverez tout cela dans les archives ). En tout cas, on entendra parler de Mylène dans les prochains mois (peut-être pas ici ceci dit mais voyez plutôt:  elle joue dans un film qui sortira le 14 mars, et sortira un nouvel album chez Sony). Autre retour:   celui de Françoise Hardy qui était en studio fin décembre (est-ce que Murat lui aura envoyé une chanson?)

 

LE LIEN EN PLUS

Les collaborateurs des inrocks ont donné leur "top" de l'année... Beaucoup de "rest", et de LAMAR, Fisbach ou Armanet...  mais le chroniqueur des "travaux" réaffirme son goût en positionnant Murat en tête de de son classement... l'unique citation de Murat dans ces 27 classements.

REMI BOITEUX
1 Jean-Louis Murat // Travaux sur la N89
2 King Krule // The Ooz
3 Bob Dylan // Triplicate
4 The Man From Managra // Half a Century Sun
5 Fishbach //  A ta Merci

https://www.lesinrocks.com/2017/12/29/musique/pas-encore-ivres-27-journalistes-des-inrocks-presentent-leurs-tops-albums-2017-111026990/

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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Publié le 28 Décembre 2017

Je suis très attaché à mes liens en plus... sans que ce soit une relation masochiste non plus... En voilà plein pour rattraper le retard. Certains relèvent vraiment de l'anecdotique (voire du remplissage), d'autres pouvaient bien faire un article, d'autres sont importants, mais doivent rester dans l'ombre d'un fourre-tout... même si cela me permet à nouveau de partager avec vous les mots de Matthieu.

LE LIEN D'OUTRE-RHIN ET DE SAISON EN PLUS

Un blog allemand nous propose une petite dissertation littéraire et musicale sur l'hiver... Et a sélectionné "il neige" de Murat.

https://rotherbaron.com/2017/12/26/musikalische-winterreise-teil-3/

Google traduction nous permet de comprendre le propos (je laisse tel quel la traduction: c'est plus amusant):

Par la dissimulation, la transformation ou la «fragmentation» des apparences communes dans la frénésie des flocons de neige, l'hiver leur permet de s'en détacher. Il nous invite à un état de contemplation contemplative, qui est l'exigence fondamentale de toute expérience mystique. C'est aussi perceptible dans une chanson de Jean-Louis Murat, qui tourne aussi autour de l'expérience de «naufrage» dans la neige. Le fait que le titre de la chanson corresponde à celui de Lise Martin peut aussi s'expliquer par le fait que tous deux viennent de la région Auvergne, c'est-à-dire d'une région aux altitudes où des expériences hivernales encore authentiques sont possibles. Né en 1952, Jean-Louis Murat - actuellement dénommé Jean-Louis Bergheaud - exprime son attachement à sa région d'origine en se qualifiant d'artiste d'après le lieu où il a grandi (Murat-le-Quaire) est.Mais surtout, ce chansonnier est proche du bouddhisme, dans lequel le renoncement au monde des choses matérielles et des phénomènes extérieurs est une condition préalable essentielle à l'avènement de la paix intérieure. Ainsi, «l'être supérieur» responsable de la transformation hivernale du monde dans la chanson lui ajoute autant de souffrance qu'elle-même, détruisant les fondements de la vie naturelle et donc de sa propre «création». Le «grand silence», le seul qui reste, apparaît d'abord comme un couteau que l'on tient à la «gorge nue». En même temps, cependant, c'est le préalable à une expérience révélatrice dans laquelle, dans un bref moment d '«omniscience» intuitive, le «mystère» de l'être devient accessible. Comme Mariee Sioux et Lise Martin (ici, surtout, dans les sons d'introduction), l'immersion intérieure de Jean-Louis Murat, provoquée par les chutes de neige, s'accompagne d'une musique contemplative qui reflète une rupture avec l'imagerie extérieure.

LES LIENS D'OUTRE-QUIEVRAIN EN PLUS

1) http://www.moustique.be/19937/la-bo-du-moment-glass-museum-murat-mathias-bressan-et-un-petit-coup-de-we-will-rock-you

Jean-Louis Murat a ressorti sa collection de Playmobil, ses autos Matchbox et est allé acheté un sac de gravier chez Brico pour le clip très conceptuel de Travaux Sur La N4, titre extrait d’un nouvel album 100% expérimental. "J’ai voulu faire un disque à l’envers ", se justifie le prolifique artiste auvergnat. On salue son audace artistique mais  on vous prévient: c’est un disque, disons, exigeant. Accompagné sur plusieurs esquisses par Morgane Imbeaud (ex-Cocoon), qu’on entend d’ailleurs ici, Murat colle des zestes de chanson, de l’électro minimaliste, du jazz et des divagations poétiques dont il a le secret.  Joli clip.

2) Gael est un magazine féminin belge... et ils trouvent Travaux sur la N89 propre à déclencher des déhanchements : "3 nouveautés qui vont vous faire bouger en 2018". Si!

https://www.gael.be/lifestyle/culture/musique-3-nouveautes-qui-vont-vous-faire-bouger-en-2018

On aime quand l’Auvergnat nous emmène par monts et par vaux, sur le chantier de sa créativité débridée, au carrefour entre le chant des oiseaux, les arrangements rétro et l’électro, le bruitage et les mélodies addictives. À l’écoute de cet ovni musical poétique, au détour d’une pensée pascale, d’une histoire d’amour, de dispute, de paternité ou de chat, on pense à certains concerts aux impros génialement en vrille que Murat nous avait offerts au début des années 2000.

LE LIEN MICROCRITIQUE EN PLUS

On n'a pas vu passé d'article dans le PARISIEN, mais E. MAROLLE (768 followers)  indique sur instagram que Ça fait du bien quand Jean-Louis Murat retente des choses..."Travaux sur la N89", nouveau chantier expérimental #Murat #Music

https://www.instagram.com/p/BdM8l4Un8Rh/

 

LE LIEN CLASSEMENT DE L'ANNEE EN PLUS

On avait déjà croisé le site "Clairetobscur.fr' consacré à la musique progressive dans ces pages (l'article qui parlait de cette musique à l'occasion de l'album BABEL.)

Les rédacteurs viennent de proposer leur TOP 2017, et on y trouve "Travaux sur la N89" dans un des classements. On apprend aussi en commentaire que l'album sera chroniqué.

http://clairetobscur.fr/tops-et-flops-2017/

 


LA CITATION EN PASSANT EN PLUS

"L’univers poétique, c’est toujours un peu « Bricorama » en action. Instinctif".

J'ai retrouvé cette citation dans mon article "babel prog?" indiqué ci-dessus alors même que Moustique.be parle aussi de "brico" dans son petit texte ci-dessus.  J'ai trouvé qu'elle collait bien à "Travaux sur la N89", qu'on a parfois dit d'une qualité "littéraire" moindre que les autres albums. C'est sans doute vrai, mais cela n'empêche pas d'imposer un "univers poétique".

C'est une autre citation qui est mis en avant sur le site entrepreneur.zen  (car il semble qu'on peut se développer personnellement en développant son portefeuille):

 

amen.

LA CHRONIQUE  EN PLUS POUR CONCLURE OU PRESQUE

Alain Birman dans Longueur d'ondes a aimé les travaux.

http://www.longueurdondes.com/2017/11/30/jean-louis-murat-3/

Ce nouvel opus abandonne la facture folk-rock prisée depuis le début du siècle au profit de l’électro. Les machines qui en 2000 accompagnaient la tournée Mustango, ont repris du service sous l’égide de Denis Clavaizolle, fidèle des débuts, en retrait (à l’exception de l’album Charles et Léo en 2007) durant la décennie écoulée. Parler de renouvellement est une évidence, un geste anticommercial assurément, car la matière musicale proposée, hors quelques fulgurances mélodiques, rechigne à caresser en frisant parfois la dissonance. Le propos assez peu perceptible au début du disque semble d’abord un rien désabusé, puis émeut au détour d’une ode au cocon familial, pour virer en comptine un peu plus avant. Des voix féminines, celles de Morgane Imbeaud et Sonia Hizzir, masculines aussi, Matt Low et/ou Alain Bonnefont, s’invitent au festin. Passée la première écoute un peu déconcertante, la proposition séduit. Par certains aspects, à l’instar de Lou Reed, Murat sort son Metal Machine Music, un geste dadaïste qui va faire couler beaucoup d’encre.

Un petit article sur le site a été ajouté à propos du clip:

http://www.longueurdondes.com/2017/12/24/jean-louis-murat-4/

Fin novembre, Jean-Louis Murat invitait à prendre la route entre Lyon et Bordeaux avec son dix-septième album Travaux sur la N89 sur lequel les guitares se taisent pour faire la part belle à une pop électro aux sonorités synthétiques. Un opus qui marque la renaissance de sa collaboration avec le claviériste Denis Clavaizolle. Réalisé par Yannick Demaison et Alexis Magand, le clip de ce premier extrait signe le retour de l’auteur-compositeur-interprète auvergnat qui suit ses inspirations, aussi étonnantes que déroutantes, dans l’immense chantier de la chanson française.

LE LIEN UN DOIGT EN PLUS DANS...

Pour l'intro, je te laisse libre, je préférerais éviter les allusions à Bataille, ça n'apportera rien (ou alors des emmerdes et de la fatigue).

Allez, bon week-end à toi. Tout ça (Bataille), comme disait l'autre, c'est du clapotis... Hélas, ce clapotis est aussi celui de notre (triste) époque...
 

Bon, bein, désolé Matthieu... On va en parler un peu, tant pis pour les emmerdes et la fatigue... puisqu'il ne s'est pas encore soigné: Le "Biographe" de Murat se gausse des ventes du dernier Murat en pourfendant, sa lubie,  "la critique servile" dans un article sur son blog

J'ai eu envie du coup de replonger dans les mails de Matthieu souvent implacables, devant le refus de dialogue  (ses propos ont d'ailleurs une portée beaucoup plus larges par moment: il nous explique l'impossibilité de dialoguer avec certains). Et pourtant, au départ, M. était prêt à estimer le bonhomme, qui osait faire une bio non autorisée, qui de sa province, pouvait à juste titre critiquer un peu les gens établis... Je vous livre quasi-intégralement les propos de M., parfois un peu répétitifs, il est vrai que c'est un épisode qui a été désagréable pour lui. Il n'aimait pas les conflits...

D'ailleurs, si je n'ai jamais publié la critique complète de "coup de tête", c'est que Matthieu m'en avait dissuadé:

Non, je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Dans un de mes commentaires (supprimé depuis), je lui faisait remarquer que, en supposant que JLM ait quelque chose contre son bouquin, il ne pourrait de toute façon rien faire pour que Bataille admette que son travail puisse laisser à désirer sur tel ou tel point : quand JLM ne fait pas de commentaire, ça veut dire que Bataille a raison ; s'il ne lui fait pas de procès, idem ; si, à l'inverse, il déchire le livre, c'est qu'il gêné par la vérité, donc que Bataille a raison... Le principe d'une idéologie totalitaire est que, quoi qu'il arrive, elle interprétera toujours la réalité comme lui donnant raison. Toi, quoi que tu dises ou écrives, tu resteras un mec jaloux de ne pas avoir publié un bouquin dans une grande maison d'édition, hystérique, aveugle, ne connaissant rien aux réalités du système, etc. Le dialogue est pratiquement impossible. Regarde, lorsque j'ai sorti l'extrait de Fred Hidalgo confirmant que JLM était prêt à bosser sur une biographie avec Théfaine, il a réagi en balançant un extrait du mail de Yann et en expliquant que les témoignages du fils et de la mangeuse (censée être tarée, par ailleurs) de Murat avaient quand même plus de valeur que celui d'un obscur directeur d'une revue disparue depuis dix ans. Et quand je lui fais remarquer qu'il ne parle pas tout à fait de la même manière de Kemper* qui a pourtant un profil comparable à Hidalgo, alors là, il efface tout...
                                      *NDLR: Kemper (qui a chroniqué "coup de tête") était  par ailleurs  dans la même maison d'édition que Bataille... Et pour en parler, Bataille le présentait sur son blog...avec comme seule mention oh combien honorable: "ex-chorus"... La mesure de la valeur évolue vite chez M. Bataille.
 
     En plus, le souci est qu'il multiplie tellement les approximations, les propos malhonnêtes et les inexactitudes, qu'il faudrait tout démonter point par point pour lui répondre de façon efficace et que du coup tu te retrouves à écrire de longues analyses qu'il traite de logorrhées... Bref, ce n'est pas tenable.
     Prends l'exemple de Télérama et des Inrocks, qu'il accuse de complaisance. Bien sûr qu'historiquement, ce sont deux journaux qui ont largement soutenu Murat, tout le monde est d'accord là-dessus. Mais si l'on rentre un peu dans le détail, on peut sortir des propos mitigés d'Arnaud Viviant, le billet dur de Conte, des jugements très négatifs de ce dernier contre Grand Lièvre... Et quant à Télérama, on ne peut pas dire que l'ITW de Lehoux pour Babel ait été un modèle de cirage de pompes, c'était même plutôt un entretien un peu rentre-dedans et il était très bon. Les jugements émis dans Les sonos tonnent ne sont pas toujours très élogieux non plus. La réalité est donc plus contrastée que la caricature qu'il en fait. Quand Renaud tacle JLM sur les 22 une de Libé, ça a le mérite d'être drôle et argumenté (au moins dans sa longue réponse à Murat).
 
      Par ailleurs, il utilise des arguments dans tous les sens, sans cohérence : d'un côté, il accuse les Inrocks de censurer son livre parce qu'il y rappellerait deux ou trois punchlines envoyées par Murat au journal ; de l'autre côté, il accuse ce même hebdomadaire d'être trop complaisant envers Murat... qui a sorti ces propos qui ont fait qu'il n'a pas parlé du livre ! Donc, le journal censure le bouquin, mais pas le type qui a critiqué le journal (?)
      Pareil pour Manœuvre. Un coup, R&F est accusé de censurer son livre parce que Bataille aurait écrit du mal de Manœuvre dans son bouquin sur Indochine. Un autre coup, ce serait à cause de la déclaration d'Hébey contre Manœuvre dans la bio de Murat. Sauf qu'en 2011 ou 2012, je ne sais plus, Bataille se demandait sur son blog si Manœuvre n'était pas le "Goebbels de la presse rock"... À un moment donné, tu ne peux pas passer ton temps à insulter les gens, puis te plaindre qu'ils t'aient un peu dans le pif. La figure du paria, c'est une figure qui hante la droite extrême dans ce pays (cf. Le Pen pendant des années ou aujourd'hui Soral et Dieudonné). Mais alors le paria dénué d'humour sur soi, c'est terrible...
      Enfin, pour te dire : j'ai retrouvé l'autre fois un post de cet été où il s'en prenait à une maison de disques à cause d'une faute de frappe dans un tweet ! Le mec les insulte pour ça... Idem pour Nuc quand il se goure sur le titre d'un album dans la nécro de Delpech. Ou pour R&F qui n'a pas mis un "s" à interview sur une couverture, pour la rendre plus vendeuse. Mais alors lui, interviewer son employeur (Assayas) pour Causeur et déformer ses propos pour réussir à titrer "Causeur est rock !", déontologiquement, ça ne lui pose pas de problème... Tout est comme ça. Il donne des leçons d'élégances à Altlantico et se comporte grossièrement avec Bettina Rheims, au lieu de tout bêtement admettre qu'il y a eu erreur de communication. Il joue les rebelles, puis te menace (et moi l'année d'après) de poursuites judiciaires. Il se plaint d'être bloqué sur Twitter, puis censure mes commentaires... Tu vois, commencer à lui répondre, c'est entrer dans une guerre sans fin dont il ne peut être que le vainqueur, puisqu'il n'est pas prêt à envisager le contraire.
 
     Voilà, c'est de ma faute, on perd encore du temps avec ce mec. Pffffff.... Allez, à plus.
 
 
Après avoir professé le mépris, Matthieu est allé commenter sur son blog, et Bataille, acculé par ses arguments, a effacé tout cet essai de dialogue que Matthieu m'avait un peu résumé ici:
 
Ah, Bataille, ça fait quelques jours que je ne lui ai pas rendu visite... En même temps, à chaque fois que je l'interpelle, il me fait un procès en anonymat, puis s'écrase dès que je développe (longuement, il est vrai) quelques arguments...
 
"Edit: notre téméraire Olivier Nuc, l'homme qui voulait lire Jean-Louis Murat : Coups de tête avant tout le monde (au nom du Figaro) pour finalement n'avoir ensuite "rien à en dire" (selon ses propres termes), a visiblement mal pris ce présent post puisque, à son tour - après Valérie Lehoux (Télérama...) et Christophe Conte (Les Inrocks...), il vient de me bloquer sur Twitter ! Mini-Strike ! C'est trop d'honneur Oliv', merci ! J'espère que tu seras à nouveau le premier à lire mon prochain livre."
     Ça, c'était hier, mais il en a remis une couche depuis sur Nuc/Lehoux...
 
     Sur son blog, on peut toujours lire ce commentaire laissé sous un article précédent :
 
"Jeudi dernier, Sébastien Bataille regrettait d'avoir été bloqué sur Twitter par deux de ses confrères et s’indignait de cette mise à l'écart en ces termes :
 
« Ces âmes sensibles se permettent d'insulter à tour de bras ceux qui n'ont pas la carte dans leurs médias ou sur les réseaux sociaux, le plus naturellement du monde, mais dès qu'on vient les chatouiller eux, ils ne l’acceptent pas. Étonnant non ?
Ces petites natures intouchables n'ont pas vu grand chose dans leur vie de bobo on dirait. »
 
Deux jours plus tard, M. Bataille supprimait trois commentaires rédigés par un lecteur attentif [M] en vue de compléter certaines de ses approximations, de corriger ses inexactitudes et de pointer du doigt le caractère très relatif de son impartialité.
Il effaçait également les quelques commentaires laissés précédemment par le même lecteur au cours des dernières semaines et faisait disparaître de ses propres articles les injures et menaces de poursuites qu'il avait émises à l'encontre du commentateur en question.
 
Samedi 20 février 2016 : le jour où Daniel Balavoine s'est retourné dans sa tombe, gêné d'être vénéré par un censeur…"
 
     En revanche, cet autre a été effacé :
 
"Je rappelle, cette fois à vos "milliers de visiteurs mensuels", qu'en remontant dans les archives de votre blog, ils pourront aisément constater que vous recommencez (déjà) à user d'un procédé d’auto-victimisation commerciale utilisé pour votre ouvrage sur Duran Duran... Dont le principe est grosso modo le suivant :
a) j'annonce avant la sortie du livre que ces gros-tocards-de-journaleux-français-qui-n'y-connaissent-rien ne vont pas parler de mon livre-inattaquable,
b) une fois le livre-parfait en question sorti, je reproche jusqu'à la fin des temps à ces merdeux-lâches-et-malhonnêtes de ne pas avoir parlé de mon chef-d’œuvre…
En même temps, c'est dans les vieux pots qu'on fait… vous m'avez compris."
 
      Ouais, ouais, ouais... Ben, il faut s'habituer à l'idée qu'on va entendre ce bruit de fond pendant toute la compagne promo de JLM... C'est le vieux principe gauchiste provocation-répression-mobilisation mis en œuvre par l'autre bord politique : je cherche la merde, puis je m'étonne que ce soit la merde. J'insulte, puis je me pose en victime du système bien-pensant-bobo-politiquement-correct... Ça vole haut...
 
      Allez, bon appétit (je sais que tu lis ce mail à la cantoche, en mangeant un plat de lentilles).

 

Matthieu a été très affecté je crois par cet épisode, suspectant même que le Monsieur vienne poster des commentaires désagréables ici, ou lui accordant une petit effet dans l'évolution du traitement médiatique de Murat.

  Pour revenir à Murat, tu sais que la bio a pu lui faire du mal : sincèrement, quand tu lis la soi-disant compilation de pur "nectar" de je ne sais pas quelles conneries d'aphorismes, enfin bref, la section où Bataille se sert de JLM pour régler quelques comptes et l'arrimer au camp des gros réacs provocateurs qu'il adore, sans aucun souci de donner un aperçu exact d'une pensée, ni même de concevoir un réel recueil d'aphorismes, bref, quand tu lis ça, tu n'as pas forcément envie de passer un moment avec Murat... Le coup de la tarlouze dont on se demande comment il fait jouir sa femme, puis du trop grand nombre de noirs en équipe de France, puis de la brouteuse, puis des féministes qui sont toutes des salopes, heu... comment dire... Ça peut être un peu étouffe-chrétien quand on ne connaît pas le bonhomme ou qu'on n'a pas l'esprit ranchero. Il suffit que quelques attachés de presse influents ait lu le bouquin (pour leur travail) et ça peut dissuader certains de l'inviter. C'est une simple hypothèse.

Attention, je n'ai pas écrit que c'était la faute de, mais que le livre avait pu jouer un rôle. Et ce n'est pas parce que les propos cités sont bien de Murat que la compilation de Bataille n'est pas malhonnête pour autant. Tu veux qu'on cherche ensemble les déclarations de JLM sur les féministes (tiens, dans Point de vue), Les Inrocks ou le rap qui vont totalement à rebours de ceux que cite Bataille ? Sa compilation n'est ni un aperçu aussi exact que possible de la pensée muratienne, ni un recueil d'aphorismes, la moitié des citations n'ayant rien de drôle (alors qu'avec Murat, il y avait de quoi faire !). Nous savons l'un et l'autre que si le discours public de JLM se résumait à ce qui est compilé dans cette section du livre, nous ne nous intéresserions pas autant à ce qu'il fait depuis des années ni toi, ni moi, ni un certain nombre de muratiens d'ailleurs (je n'inclus pas Didier dans le lot)... C'est tout ce que j'ai voulu dire, je ne le dédouane en rien (souviens-toi d'ailleurs des circonstances dans lesquelles tu eus ce coup de foudre pour moi - qui contribua à ta perte - à la Fnac de Lyon, alors que je lui reprochais de virer vieux con...).

 

Je pense que cela n'a peut-être pas été sans influence sur les futurs travaux de "biographe" (pour le coup, ça mérite ce nom) de Matthieu...  et pour autant, on se disait: "voilà, il suffisait de passer quelques heures à l'INA ou dans les archives de la Montagne" pour avoir des informations, et cela toujours en ayant un œil critique, oeil critique qui le conduira à faire son "manifeste de l'esprit libre": son article qui compile une bonne part des propos les plus virulents contre Murat (article pour masochistes) mais là encore avec recul. J'espère que 'Matthieu aura bien vu que l'article a été publié. Il a mis plusieurs années à l'écrire. Je l'espère tant (d'après la date de publication, il aurait pu le voir).
 
Allez, pour être complet, voici encore quelques propos de M :
 
Tu l'as sûrement déjà lu, mais dans le doute, je t'envoie un extrait du commentaire que Fred Hidalgo avait laissé en 2013 en réponse à Didier, sous son article sur le décès de Jean Théfaine. Si jamais tu écris un jour ta critique du bouquin de Bataille, tu pourras l'utiliser (si tu veux), il détruit l'un des ""arguments"" auto-promotionnels de l'auteur (celui qui consiste à dire, en l'attribuant à Marie Audigier, que JLM s'est toujours opposé à tout projet de biographie, propos inévitablement suivi de la mention : et on comprend pourquoi quand on lit mon superbe livre !!!). On le savait déjà, mais là ce sont les mots d'Hidalgo lui-même qui, dans le domaine de la chanson, est un peu plus une "référence" que certains journalistes dont Bataille se félicite d'avoir obtenu les éloges...
 
Un peu plus tard:
 
Tu as vu, Hidalgo vient de donner des détails supplémentaires sur la biographie qu'a toujours catégoriquement refusée Jean-Louis Murat... C'est amusant, parce que sur la même page, Bataille écrit que JLM ne se retourne jamais en arrière. Sauf qu'à la même époque, il reprend Passion Privée sur scène, garde deux des titres sur sa tournée suivante, reforme Clara le temps d'un concert et envisage de sortir les enregistrements du groupe... Mais à part ça, il ne se retourne jamais. Tu me diras que JLM ne doit pas être le sujet le plus simple pour une bio, je veux dire une bio sérieuse.
     Allez, ne polémiquons pas avec ce garçon outre mesure, il viendra de lui-même sur le blog et lira. Et quand il verra dans un même article deux ou trois infos à côté desquelles il est passé, bah... il ne se remettra pas en question, mais ça le regarde. Qu'il nous serve de contre-modèle dans notre travail pourquoi pas, c'est un moteur comme un autre ; mais ne nous épuisons pas à essayer de lui démontrer ceci ou cela. Ce serait une perte de temps et nous finirions par nous comporter aussi connement que lui.
 
    
Oui, en effet... Mais que ce soit clair, je publie tout cela pour faire parler Matthieu encore un peu... et il est hors de question de polémiquer ensuite ou de répondre à ce monsieur. Il n'en vaut pas la peine:
 

Je ne comprenais pas vraiment ton histoire de chronique de Morituri par la copine de Bataille, mais je viens de lire et de vérifier : donc, le mec considère comme le seul article intéressant sur le disque celui écrit par... sa compagne, qui en profite dans cet article pour souligner à quel point la biographie signée... par son mec est excellente ?! On parle bien du type qui fait un caca nerveux quand R&F pratique une titraille un peu limite ou qui insulte Nuc parce qu'il s'est trompé dans le titre d'un album de Delpech dans sa nécro ? Du mec qui se pose en professeur de déontologie dans la moitié de ses articles ?! Heu... Bon. Soit. Après tout... Je serais curieux de voir ce qu'il vaut dans son job de travailleur social ce gars-là...
   

Sans commentaire (pas de trève de NOËL pour les con.fiseurs).

Merci pour tout Matthieu Guillaumond. Tu nous manques.

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Travaux sur la N89

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