Publié le 9 Juin 2012

 

BOn, voilà déjà un autre compte-rendu par "LA PRESSE":

 

http://www.lapresse.ca/arts/festivals/francofolies/201206/08/01-4533305-murat-le-possede.php

Alain de Repentigny a naturellement beaucoup apprécié!  Par respect pour lui, lisez l'article sur le site de LA PRESSE.

 

 

"Publié le 08 juin 2012 à 23h46 | Mis à jour le 08 juin 2012 à 23h46

La passion de Murat pour la musique américaine... (Photo: Catherine Lefebvre, collaboration spéciale)

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La passion de Murat pour la musique américaine n'a jamais été aussi évidente qu'aujourd'hui.

Photo: Catherine Lefebvre, collaboration spéciale

Alain de Repentigny
La Presse

Jean-Louis Murat est un artiste fascinant. L'Auvergnat de 60 ans l'a encore prouvé lors du premier de ses deux spectacles en autant de soirs au Club Soda, il est tout à la fois un auteur qui sert la langue française avec une rare élégance, un musicien intense, peu enclin au compromis, et un chanteur à la voix caressante capable de crier et de mordre.

Mais c'était d'abord et avant tout un show de musique, très rock par moments, qui contrastait encore plus avec les textes pastoraux de son plus récent album Grand lièvre. Murat n'a peut-être jamais été aussi bien servi que dans cette tournée par l'organiste Slim Batteux, un complice omniprésent et essentiel, le nouveau-venu à la tête afro Christophe Mink dont la basse ronde donne un supplément de funk à ses chansons, et l'énergique batteur Stéphane Reynaud, le pilier que Murat embrassera à la toute fin de cette heure et demie forte en vitamines. Trois as qui, comme il nous l'a dit en interview, le suivent à l'énergie.

Murat n'a jamais été le plus bavard des artistes de scène. À part quelques mercis furtifs et un «vous êtes charmants» qu'il a échappé, il n'a parlé que pour annoncer une nouvelle chanson. Il a glissé les inédites Je ne cesse de penser à toi et Je me donne, qui passent toutes deux de l'accalmie à la tempête, parmi huit chansons de Grand lièvre, plus électriques, plus lourdes, plus vibrantes que sur le disque et auxquelles il a greffé de longues intros aussi délicieuses qu'étonnantes.

La passion de Murat pour la musique américaine n'a jamais été aussi évidente qu'aujourd'hui, même si c'est son album précédent, Le cours ordinaire des choses, qu'il a enregistré aux États-Unis. Il me confiait l'autre jour que Dylan et Neil Young lui ont tout appris et il y avait en effet un peu du Young possédé dans son jeu de guitare pendant Les jours du jaguar, qui rappelait davantage Vanilla Fudge par son long passage instrumental nourri à l'orgue de Batteux. Ailleurs, on avait plutôt l'impression d'entendre du soul et du funk à la Booker T. and the MGs.

 

Les choeurs étaient moins présents que sur Grand lièvre et totalement absents de la version follement énergique de 16h00 qu'est-ce que tu fais? au terme de laquelle les musiciens se sont épongé le visage. On a également eu droit à Alcaline de Bashung, que Murat a fait sienne depuis longtemps, et à une chanson de 1987, Si je devais manquer de toi, plus pop que la moyenne mais elle aussi trempée dans un rock organique.

En début de soirée, Jimmy Hunt et son complice Christophe Lamarche-Ledoux ont revisité les chansons du premier album de Hunt avec goût, imagination et une vigueur (Everything Crash) qui nous a fait oublier qu'ils n'étaient que deux.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 9 Juin 2012

 

 

J'espère quelques petits mots de mes amis Québécois dont je sais qu'ils étaient présents hier... En attendant, un article de CANOE... avec une photo à trouver sur le site:

http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/nouvelles/2012/06/08/19856556-qmi.html

 

"MONTRÉAL – Mi-chanteur, mi-poète, l'auteur-compositeur français Jean-Louis Murat a bercé le Club Soda de ses textes empreints de lyrisme et d'émotion, vendredi soir, alors qu'il offrait la première de deux représentations de son spectacle Grand Lièvre , dans le cadre des FrancoFolies de Montréal.

 

 

C'est dans le contexte de ce même festival que l'artiste de 60 ans était venu saluer son public québécois pour la dernière fois en 2010, son album Le cours ordinaire des choses sous le bras. Un brin timide, le natif d'Auvergne tenait à remettre ça cette année, en alternant entre les pièces de l'opus Grand Lièvre , paru l'an dernier, et des refrains encore inédits.

Immense, la verve de Murat, de son vrai nom Jean-Louis Bergheaud, est telle, en musique, que l'on aurait souhaité l'entendre se prononcer, en paroles, sur les grandes tendances sociales de l'heure, ou encore sur le climat tendu qui règne actuellement dans les rues de la province.

Hélas, l'homme ne souhaitait que chanter, ce qu'il a néanmoins fait avec brio, son inséparable guitare à la main. Après le morceau Le champion espagnol , qui a véritablement dégelé la salle en début de prestation, se sont, entre autres, enchaînées l'entraînante Sans pitié pour le cheval et une suave Alexandrie. Très acclamés, les titres Vendre les prés et Qu'est-ce que ça veut dire? ont visiblement été les plus appréciés de ce tour de piste d'un peu plus d'une heure.

La première partie de la soirée était assurée par l'auteur-compositeur Jimmy Hunt, qui s'est commis en formule duo avec un claviériste. Pendant 30 minutes, l'ancienne tête dirigeante du groupe Chocolat a présenté plusieurs pièces de son disque éponyme paru en 2010, devant le silence respectueux de la petite foule conquise par ses mots imagés".

 

 

Bonne soirée... Jean-Louis n'a pas souhaité faire d'ingérence dans la politique nationale... refusant de déclarer "vive les gros becs libres, et vive la FeuQ..."... Ils ont pourtant constaté l'ambiance tout-à-fait spéciale de la ville. Christophe Minck a en effet twitté:" ambiance manif,flic arrestation et casserole en centre ville".

Quelques autres twits:

Jean-Louis Murat était en feu ce soir au Club Soda ! Il a sué, sué, sué. Quelques carrés rouges dans la salle. Mais pas beaucoup.

 

Jean-Louis Murat au Club Soda: excellent show avec un Murat rock mur à mur!

 

Jean-Louis Murat fait vibrer le Club Soda!

 

ON y apprend également que JEAN-LOUIS MURAT EST SUR RADIO CANADA aujourd'hui à 14 heures (heures locales)

 

 

LE LIEN EN PLUS :

 

Un article d'hier à ne pas râter : Jean-Louis parle de différents projets...

 

http://www.lapresse.ca/arts/festivals/francofolies/201206/08/01-4532869-jean-louis-murat-toujours-la-ou-on-ne-lattend-pas.php

 

Alain De Repentigny
La Presse

Jean-Louis Murat n'est pas très enclin à traverser l'Atlantique pour seulement deux concerts. S'il a accepté l'invitation des FrancoFolies, c'est parce qu'il pensait enregistrer un album au studio d'Arcade Fire. Explications.

Murat n'avait pas chanté à Montréal depuis 10 ans quand on l'a enfin revu trois soirs aux FrancoFolies de 2010. Venir ici pour un ou deux concerts, c'est un peu frustrant, trouve-t-il, mais il avait un autre projet en tête quand il a accepté de chanter deux soirs au Club Soda.

«Pour vous dire les choses franchement, j'avais accepté de venir à Montréal parce que je voulais enregistrer dans la petite église d'Arcade Fire, explique-t-il au téléphone. J'aime beaucoup leur musique et je trouve qu'il y a une sorte d'énergie sur place. J'avais commencé à prendre des contacts pour louer une petite maison ou un appartement pour ma petite famille et m'installer quelques mois à Montréal. Mais je ne trouve pas de maison de disques ou de label intéressé par ce genre d'aventure. Ça me désole un peu. J'étais un peu par hasard chez mon ancien label, mais je pense que ce n'est pas des artistes comme moi qu'ils désirent avoir.»

Murat a dû également renoncer au projet d'enregistrer un disque à Bombay, en Inde, où il avait déjà repéré un studio. Il a également (au moins) deux autres disques dans ses cartons, dont un à partir de textes inédits d'un poète du début du XIXe siècle exhumé par une agrégée de lettres, et un autre de chansons de Poilus, les soldats de la guerre 14-18. «J'ai toujours aimé avoir des projets un peu parallèles qui me permettaient de me ressourcer et de me décentrer parce que je ne veux pas rester que sur ma petite personne», explique Murat qui, par le passé, a repris des poèmes de Baudelaire mis en musique par Ferré, ainsi que des textes d'auteurs méconnus des XVIIe et XIXe siècles.

 

S'il est une chose dont l'Auvergnat a horreur, c'est la routine, le surplace. Quand on l'a vu à Paris en novembre dernier, il a joué en partant neuf des dix chansons de son dernier album Grand lièvre, de la dernière à la première dans l'ordre! Avec une bonne charge d'électricité dans ces chansons dont l'enrobage était nettement plus acoustique sur disque. Ceux qui l'ont vu à Montréal en 1997, en 2000 ou en 2010 vous le diront: Murat est souvent là où on ne l'attend pas.

«J'espère que c'est ce qui reste comme une de mes qualités, dit-il. Moi, j'aime beaucoup les artistes qui se comportent comme ça. Au coeur même de l'expression artistique, il doit y avoir de l'anarchie pour moi. La créativité, c'est de l'anarchie maîtrisée un peu.»

Pour Jean-Louis Murat, la créativité émerge d'un certain... (Photo: fournie par la production) - image 2.0

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Pour Jean-Louis Murat, la créativité émerge d'un certain désordre: «Au coeur même de l'expression artistique, il doit y avoir de l'anarchie, pour moi. La créativité, c'est de l'anarchie maîtrisée un peu.»

Photo: fournie par la production

Plus tard, il ajoute: «La musique que j'aime, c'est plutôt une créativité énergique. Moi, je privilégie la vitalité. Après, les moyens de la vitalité... Il m'est arrivé de faire des tournées tout seul, de faire des concerts acoustiques, des concerts électriques. Ça correspond un peu à la saison, à l'état de mon humeur.»

On s'en doutait, son programme a changé depuis le début de sa tournée. Il joue environ la moitié des titres de Grand lièvre, des nouvelles chansons et d'autres que son public connaît peut-être mais qu'il ne fait qu'en spectacle. Son vieil ami Denis Clavaizolle a cédé sa place à Slim Batteux, dont l'orgue se marie parfaitement à la guitare électrique du chanteur. Plus récemment, le bassiste Fred Jimenez, autre complice de longue date, est parti avec Johnny Hallyday et Murat l'a remplacé par Christophe Minck. Stéphane Reynaud est toujours derrière la batterie.

«Slim Batteux aime beaucoup dire que je ne lui ai jamais rien dit, raconte Murat. Si je dis quelque chose, c'est que ça n'ira pas et tu dégages. Donc si je ne dis rien, c'est que ça va. Je fais confiance aux musiciens dès que je les ai choisis et je leur demande de donner le meilleur d'eux-mêmes. Je suis un chef de troupe mais qui ne se préoccupe pas tellement de ce que fait la troupe. J'essaie de donner une énergie et puis on me suit à l'énergie, quoi.»

 

Cela m'amuse de constater que l'on retrouve les mêmes journalistes, les mêmes journaux que lors de la dernière visite de Murat... J'espère que cette fois par contre, on aura des nouvelles de Stanley Péan: http://www.stanleypean.com/?   page_id=510

et  http://www.stanleypean.com/?p=717

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 7 Juin 2012

 

 

Je me demandais comment aborder mon interrogation à propos de savoir comment Jean-Louis Murat aborderait la situation actuelleau Québec, me demandant également s'il y avait  des risques de perturbations du festival des FRANCOS (j'ai vu hier l'image d'un blocage d'un pont et d'un énorme bouchon). Il joue en effet deux soirs à partir de demain dans la belle province.

J'ai trouvé  quelques éléments ce matin... et une nouvelle fois, disons que c'est "iconoclaste"... puisqu'il compare à la fête de la musique...  même si il semble goûter que le peuple se réveille...   Abordera-t-il sur scène le "carré rouge" ou chantera-t-il "foulard rouge"?

 

Interview là:

http://voir.ca/musique/2012/06/07/jean-louis-murat-passe-murat/

 

 

"Jean-Louis Murat n’a pas cessé de faire des disques comme il l’envisageait il y a un an. Il revient avec Grand lièvre et remet ça pour deux soirs aux Francos.

"C’est très rigolo vu d’ici. Y a un côté infantile qui est super marrant dans cette crise de nerfs collective", lance en début d’entrevue Jean-Louis Murat à propos des manifestations qui secouent le Québec. "Comme maintenant il n’y a plus de carnavals, faut bien s’exprimer comme on peut! Car c’était ça le rôle des carnavals et des fêtes populaires autrefois. Là, le fou du roi devient le roi et le roi devient le fou. C’est une idée très 19e (siècle) et très européenne, une idée de peuple, quoi. Et d’un seul coup, le peuple pointe le bout de son nez entre les pouvoirs nationaux et internationaux et dit: "Et nous?" en tapant sur des casseroles; j’avoue que c’est assez rigolo. J’espère que ça va encore avoir lieu quand je serai à Montréal, c’est comme avoir la Fête de la musique tous les jours…" Fidèle à lui-même, Jean-Louis Murat dit ce qui lui passe par la tête, prend un certain plaisir à provoquer un peu, toujours sur un ton calme et détaché, un peu bourru. Ce certain je-m’en-foutisme colore aussi toute l’oeuvre de l’Auvergnat. Cette façon de chanter, cette voix un peu traînante, le ton et les ambiances… L’oeuvre d’un iconoclaste qui a toujours fait à sa façon, sans aucun compromis.

La dernière fois qu’on lui avait parlé, un peu avant ses trois concerts des Francos de 2010, il nous laissait entendre, de façon très imagée, qu’il ne ferait probablement plus d’albums, déçu par la crise du disque, le public français et le métier à la française. Et pourtant, le revoici avec Grand lièvre, à peine deux ans après Le cours ordinaire des choses. "J’en suis arrivé à la conclusion que je ne suis bon qu’à faire des disques. Au bout des deux ou trois semaines où je tourne comme un ours chez moi en me disant que je vais faire un autre job, je commence à envisager ce que pourrait être la vie en étant maçon, paysan, fromager ou je sais pas quoi, puis je me dis: "Hé merde! J’ai pas envie d’avoir un patron, j’ai pas envie d’avoir des horaires." Et chaque fois je reviens à mon activité de base qui est celle d’écrire des chansons. Mais c’est vrai que ça pose des problèmes de motivation. Quand on vit dans l’insuccès, c’est pas très motivant pour continuer", admet celui qui sort en moyenne un album par année ou aux deux ans depuis 1989, sans compter la vingtaine de maxis et les live.

Grand lièvre, contrairement au précédent Le cours ordinaire des choses enregistré à Nashville, a été réalisé de façon modeste dans le sud de la France. "J’ai fait ça très, très vite, sans prise de tête. Tout le monde dans la même pièce et en trois ou quatre jours, on enregistre le disque. J’aime pas beaucoup m’embêter quand j’enregistre des albums, j’aime quand ça va vite", avoue Murat. "Passer deux ou trois heures sur une chanson, c’est long. Je suis quelqu’un de très impatient. C’est donc ce que je voulais pour Grand lièvre, un disque assez simple, vraiment dépouillé, fait rapidement et simplement. J’étais en état d’apesanteur, je ne me rendais même plus compte qu’on enregistrait. Moi, ça me va assez bien d’être en état d’apesanteur."

Jean-Louis Murat
8 juin 12 au 9 juin 12 @ Club Soda

 

 

Le programme complet commenté:

http://voir.ca/musique/2012/06/07/francofolies-de-montreal-tendances-musicales-francophones/

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Vive les Antillais!

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 5 Juin 2012

 

C'est dans INFOMAGAZINE, revue locale auvergnate.. à l'occasion du concert du 16 juin à la Coopé. Jean-Louis indique qu'il travaille au nouvel album... et réfléchit à sa forme... même s'il évoque l'absence de maison de disque... Il faut sans doute qu'il finalise le projet avant de le  présenter du côté de Polydor-Universal.

 

Merci de lire l'article en cliquant sur le lien:

http://www.infomagazine.com/journal/puy-de-dome/pdd-confidentiel/jean-louis-murat-je-cherche-a-composer-des-chansons-qui-echappent-au-present.html

 

 

LE LIEN EN PLUS :

 

Amis grands voyageurs ferrés, dépense tes points et viens nous rejoindre pour une bonne action : un concert de Murat pour 5250 points, c'est cadeau...

http://www.boutique-programme-voyageur.sncf.com/boutique/Boutique?id_article=166&subaction=gotoevent&id_event=148077

 

Enfin, Yves BIGOT évoque Murat :

http://www.liberation.fr/societe/2012/06/01/the-times-they-are-a-changin-_823031

 

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"Quelques mois après la sortie de son dernier album, " Grand Lièvre ", l’artiste Jean-Louis Murat va prochainement se produire sur la scène de la Coopé pour un concert humanitaire qu’il soutient depuis dix ans.

INFO – Vous vous produirez samedi 16 juin pour l’association Clermauvergne Humanitaire. Comment en êtes-vous venu à soutenir cette cause et que représente-elle pour vous ?

 

Jean-Louis Murat - J’ai connu cette association par le biais de mon épouse qui y militait. Cela s’est fait assez naturellement. Ce concert représente un rendez-vous musical au mois de juin avec les pompiers pour l’arrivée de l’été, une manifestation conviviale et récurrente au meilleur moment de l’année et que je n’ai pas manqué depuis 10 ans. C’est un plaisir de jouer à Clermont, de retrouver sa population, les pompiers, mais aussi des fans qui viennent de partout en France. Ce concert me permet de passer du temps avec tous et de faire un peu la " B.A. " de l’année. C’est une sorte de retrouvailles, de petite fête entre nous. Pour le moment, je ne sais pas encore ce que nous allons proposer. L’improvisation a une place importante.

I – " Grand Lièvre " a été bien accueilli par le public et la critique. Etes-vous satisfait ?

 

J.-L. M. - Il vaut mieux cela qu’un mauvais accueil. Je suis déjà totalement projeté dans le prochain et j’avoue avoir un peu de mal à imaginer ce qu’était celui d’avant. " Grand Lièvre " a été enregistré assez simplement, il sonne très " groupe ". On me dit souvent qu’il est assez sombre. D’habitude, je me lasse des disques au bout d’un ou deux mois après leur sortie mais ce n’est toujours pas le cas et j’ai été très content de le faire. Alors, il doit être assez bien né pour qu’il me colle encore un peu !

I – Quelles ont été vos inspirations ?

 

J.-L. M. - J’essaye d’avoir une idée plutôt cinématographique des choses ou romanesque. J’aime faire des disques où je me balade dans le temps et où j’évoque des sujets comme le Moyen-Age, les guerres de 14-18 ou 39-45. J’aime beaucoup l’Histoire. D’ailleurs, enfant, je voulais être prof… Je cherche de plus en plus à composer des chansons qui échappent au présent, où je sois un peu moins à la première personne. A mon sens, la possibilité de voyager dans le temps avec la chanson n’est pas assez exploitée.

I – Vous abordez également d’autres thématiques concernant les animaux et peuples fragiles. Cela vous tient-il à cœur ?

 

J.-L. M. - Cela vient de mes origines auvergnate et paysanne. Malgré tout, je me rends compte aujourd’hui du changement des paysages, des habitudes, des gens… On a toujours la nostalgie du passé. Poétiquement en tout cas, nous avons beaucoup perdu par rapport aux vieux paysans tels que je les ai connus. L’agriculture de montagne n’existe presque plus. Il y a beaucoup moins de diversité animale. Alors je chante un peu tout ça, ce qui se passe sur les hauteurs de l’Auvergne m’inspire beaucoup. Rien de plus normal puisque j’habite au cœur du pays.

I – Vous êtes un fervent lecteur d’ouvrages et amateur d’Histoire. Quelle est votre période de prédilection ?

 

J.-L. M. - Depuis tout gamin, l’épopée napoléonienne m’a toujours plu et intéressé mais, historiquement, j’aurais beaucoup aimé être dans une civilisation primitive, peu connue, où il n’y avait pas l’écriture. Un temps comme la Guerre du Feu m’aurait convenu.

I – Travaillez-vous sur un prochain album ?

 

J.-L. M. – L’écriture des chansons est terminée mais je réfléchis à la forme. Je ne peux donc pas en dire grand chose. Je ne pense pas rentrer en studio avant août ou septembre. Si je trouve une maison de disques d’ici là, j’espère qu’il pourra sortir au printemps prochain.

I – Quel bilan dressez-vous de votre dernière tournée ?

 

J.-L. M. - Musicalement, je me suis beaucoup amusé et j’ai plus travaillé le chant. Le groupe qui m’accompagne depuis une dizaine d’années maintenant est de plus en plus solide et efficace. Il y avait beaucoup de puissance dernière moi -basse, batterie, claviers-, ce qui me plaît, et j’ai hâte de les retrouver.

I – Quel est votre rapport avec l’Auvergne ?

 

J.-L. M. : J’ai un drôle de rapport avec le territoire. Pour moi, le centre de l’Auvergne n’est pas Clermont : ma capitale, c’est La Godivelle. Cela peut faire rire… Ce que j’aime de cette région, ce ne sont ni les embouteillages ni les usines, mais surtout la nature, les vaches auvergnates, les Salers, les Ferrandaises, les Aubrac… Mon accroche, c’est cela.

Propos recueillis par Audrey THERON".

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 2 Juin 2012

 

 

A l'occasion du concert à Geneve, la Tribune de G. met en lumière FRED JIMENEZ, le Suisse de l'étape... avec Johnny bien sûr!

 

http://www.tdg.ch/culture/musique/fred-genevois-allume-feu-johnny-hallyday/story/23924419

 

"Installé à Paris depuis une dizaine d’années, il a sorti un album solo; écrit, enregistré et joué avec Jean-Louis Murat; tourné avec Michel Houellebecq et bien d’autres. «Là, j’ai quand même dû m’imposer une préparation mentale avant le premier concert. Il y avait une certaine pression. Maints promoteurs attendaient de voir le show pour l’acheter ou pas.» Mais Jojo a la frite".

 

 

SAM 3554

à l'occasion du KOLOKO 2011...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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